dimanche 2 décembre 2012

La nationalité Algérienne : c'est possible !

Ecrivons ensemble une Histoire partagée
Reconnaissons les enfants de l'Algérie !
 
"Je ne suis pas très douée pour parler de ma personne. Toutefois je précise que lors du vote du code de la nationalité au lendemain de l’indépendance, en 1963, n’étant pas musulmane, il m’a été demandé de faire cette demande de nationalité algérienne en faisant état des services rendus à la lutte pour l’indépendance et en renonçant à ma nationalité française. Je n’ai pas voulu me soumettre à cette injonction, mes ancêtres étant depuis plus de 2000 ans en Algérie. Depuis, il ne m’a jamais été proposé de la demander !" Alice Cherki Neuropsychiatre, née à Alger (In El Watan, 17.10.11.)
Par décret du 13/11/2012, le Président de la République Algérienne vient de lui accorder la nationalité Algérienne. Je me réjouis qu'elle puisse en bénéficier. Cela démontre que c'est possible et c'est tant mieux !
Encore faut-il être dans la bonne catégorie. Alice Cherki s'est signalée pour son soutien à la lutte d'Indépendance du Peuple Algérien et c'est très bien. A 14 ans, je ne pouvais pas m'illustrer dans la résistance Algérienne... Pourquoi faut-il être dans des boîtes pour entrer dans tel ou tel autre cercle ? La proximité avec le Chef de l'Etat Français y est-elle pour quelque chose ?
Ce décret rend justice aux Juifs Algériens. Cet acte ne compense pas les effets du décret Crémieux.
La famille de mon père venait d'Espagne et était installée depuis de très nombreuses années sur le littoral Algérois. Ca n'est pas moins noble. Messieurs les politiques, arrêtez d'opposer les choses, de diviser les gens. Nous avons besoin de partager une Histoire commune, comme ne cessent de le dire justement Mohamed Harbi et Benjamin Stora. FAISONS-LE !
 
Vous qui lisez ce billet, si vous avez des infos supplémentaires que je ne trouve pas sur Internet, merci de me les communiquer. Merci de ne pas polémiquer, à propos de cette situation, ça n'est absolument pas le but de ce post. Tout commentaire malsain sera effacé.

mardi 27 novembre 2012

Mon combat pour obtenir la Nationalité Algérienne (suite) : "Je veux être Algérien" - Mon Journal

Combat pour l'obtention de la nationalité algérienne
 Un grand Sahalek à Hichem Abboud qui a publié ces 4 pages sur mon combat
et celui de mes amis d'Algerie-Djezaïr



C'est l'histoire de Jean Michel Pascal, un petit gars du "Rocher" qui a bien grandi. Certains s'y reconnaîtront, d'autres comprendront peut-être mieux ce qui s'est réellement passé, ce qui se passe de l'autre côté de la méditerranée.En 1962, personne ne m'a demandé mon avis, comme pour beaucoup d'autres adolescents il n'y avait rien à comprendre, rien à demander.
C'était dans l'air du temps, tout le monde, ou presque, ne pensait qu'à une chose : partir ! Pourquoi ? Essentiellement, parce que la déception était énorme, la peur de l'après indépendance était la plus forte et, ce qu'on appelait les Pieds Noirs étaient persuadés qu'ils ne pourraient désormais plus vivre avec la communauté arabe. Et pourtant...
Aujourd'hui, avec le recul, une meilleure connaissance des faits, à l'abri de l'intox, on réalise combien cet exode était infondé parce que provoqué par les extrémistes de l’Algérie française. Et pourtant... je me souviens, lorsque mes frères arabes étaient dans la rue en liesse pour fêter leur indépendance, je me souviens que nous étions enfermés chez nous, stupidement inquiets, plus décidés que jamais à partir…Qu'aurais-je fait si j'avais été en âge de décider ? Ça je ne le saurai jamais ! Il me faut vivre avec cette interrogation et le sentiment d'avoir été privé de mon Pays, de ma terre natale, de ma ville, de cette belle Cirta, de Ksentina fièrement perchée sur son rocher, avec son Rhumel qui la transperce et ses multiples ponts qui sont un des charmes de cette ville dont on parle trop peu. Il n'y a pas de hasard. Sans doute fallait-il attendre la maturité pour passer à l'acte et profiter d'autres retours qui revêtent un vrai travail de quête pour faire le bilan, retrouver des émotions, des moments, des êtres ! Mais l y a plus que cela. Après trois retours en Algérie, j'ai dépassé le cadre des souvenirs retrouvés ou perdus. Aujourd'hui, si je retourne au bled, c'est que j'en ai besoin pour vivre mon pays et faire le plus de choses possibles pour lui et avec lui. Je me projette dans l'avenir de ce pays et, à travers mes retours que je voudrais être annuels, dans ma ville de Constantine, je tente de garder le lien, d'être en phase avec l'actualité algérienne et de contribuer, à mon niveau, au futur de ma terre natale. J'ai en effet besoin de parler de ma terre natale, tellement l'éloignement m'est pénible. 2006 et 2007, ne m'ont malheureusement pas permis de retrouver ma ville, au rythme d'un mois tous les ans. Vraisemblablement, il en sera de même pour 2008... Heureusement que les amis sur place, avec qui je maintiens le contact, m'aident à supporter cette douloureuse séparation. je mène un projet d'écriture d'un ouvrage intitulé "Passeport pour mon Pays". Je contnue mes démarches pour obtenir la nationalité algérienne et je dois dire que c'est un long parcourt du combattant parsemé d'embûches, de difficultés, d'incompréhensions, de frustrations, de désillusions et de colère. Malgré tout, je tiens bon le cap et une prochaine contribution fera le point sur cette question.
Une aventure sans fin ?

jeudi 22 novembre 2012

GAZA en Quatre cartes

Frères Palestiniens, nous sommes là !
Voilà la vérité !
 
 
Dilem (Liberté Journal Algérien)
 
 
 
 


samedi 17 novembre 2012

Souad Massi va faire une tournée en Algérie du 14 au 21 février 2013

Souad se produira à l'invitation des CCF en Algérie !

La tournée de Souad en Algérie : Oran, Tlemcen, Annaba, Constantine et Alger
 
Mes amis Algériens, vous l'attendez depuis longtemps, il va fallor lui faire un triomphe !
 
Une info, à vérifier : pour Constantine, le 19/02, Souad passerait au Théâtre régional.
 
 
 
 L'emplacement du Théâtre Régionalm de Constantine, près de la Place de la Brêche

 Le Centre de Constantine

 
 
Mon quartier
 
 La maison où j'habitais
 
 

Souad Massi à Miribel le 9/11/2012

Souad Massi : “Je rêvais d’être guitariste”
 
À l'occasion du concert donné par le groupe Chœurs de Cordoue à l’Allegro, le Journal de la Côtière a rencontré son interprète principale, Souad Massi.

 

Souad Massi aime aussi le flamenco
Comment vous est venue l’idée de monter ce concert avec Éric Fernandez ?

On avait chacun notre carrière, notre groupe, mais on se connaissait depuis longtemps. On n’avait jamais joué ensemble. Un soir, on était chez des amis et pour s'amuser on a décidé de jouer ensemble. C'était de l'improvisation et on a commencé à composer ensemble spontanément, on adorait le rendu, ça a commencé comme ça. Au fil du temps, on a décidé de jouer ensemble, de mettre nos origines différentes au service de la musique.

Comment s'est faite la rencontre entre les membres du groupe ?


Éric, je le connais depuis dix ans. Quand je suis arrivée d'Algérie en 1999, je suis allée sur Paris pour devenir chanteuse, et il jouait dans un club, le club où je chantais. On est devenu amis. Mais Choeurs de Cordoue, c'est un groupe, il n'y a pas que nous deux. Il y a l'accordéoniste, Alexandre Lootod, José Cortez à la percussion, une danseuse qui est aussi musicienne, Sabrina Romero, et Manolo Gimenez, un chanteur de flamenco. Essentiellement, ils viennent de son ancien groupe. On est neuf, mais ce soir nous ne sommes que six.

Devenir chanteuse, c'était ce dont vous rêviez ?


Je ne rêvais pas de chanter, mais je rêvais d'être guitariste. Mon oncle et mes cousins sont tous guitaristes, cet instrument m'a ensorcelée. Je me suis mise à la guitare, et comme j'aime la poésie, j'ai écrit des paroles. Plus tard, avec des amis on a fait un groupe pour le plaisir mais… Je ne comprends toujours pas comment je suis devenue chanteuse, j'étais une grande timide. Beaucoup de circonstances ont fait que. J'ai été poussée par les événements, et j'ai eu la chance d'avoir des amis sincères et mes frères pour m'aider.

jeudi 15 novembre 2012