jeudi 26 mars 2009

Faisons quelque chose pour diffuser le Livre Algérien


Ouvrir la porte en forçant un peu la serrure de la littérature Algérienne, c'est un peu continuer le travail entrepris avec brio par Najia Abeer, poursuivi par d'autres et d'autres encore.
Forçons les verrous de la diffusion, afin que ces oeuvres vivent !
Constantine et les oiseaux de la murette : NAJIA ABEER
Je suis membre du forum de Lounès Ramdani :
DzLit ( Littérature algérienne ) et j'y contribue par l'envoi de notes de lecture.







Je suis également l'ami fidèle de notre regrettée Najia Abeer, de son vrai nom Najia Benzeggouta (j'ai appris avec une très grande tristesse le décès de son papa, Mâamar).

Je trouve qu'il est dommage que la littérature de mon pays ne soit pas plus connue.

Une des raisons est que la diffusion des livres édités en Algérie est très, très insuffisante.

J'ai donc pensé qu'outre la rédaction de ce blog, je pourrais peut-être apporter ma modeste contribution en relayant des éditeurs Algériens pour assurer la diffusion des oeuvres éditées en Algérie et pas en France. le dispositif risque d'être lourd, mais cela ne vaut-il pas la peine d'essayer ? Je propose donc :
1 / mettre les liens de tous les éditeurs Algériens d'accord, sur mon blog :


2 / diffuser toutes les infos souhaitées sur ce blog


Aidez-moi à contacter d'autres éditeurs Algériens !!!
Merci de vos réponses SUR CE BLOG...






































Constantine : citadelle des vertiges : MADJID MERDACI


Le serment des barbares : YASMINA KHADRA





Le village de l'Allemand : YASMINA KHADRA




















Nulle part dans la mison de mon père : ASSIA DJEBAR

















Il n'y a pas d'os dans la langue : NOURREDINE SAADI

















Ce que le jour doit à la nuit : YASMINA KHADRA






mardi 24 mars 2009

Lettre ouverte aux lecteurs qui aspirent encore à la liberté



Un excellent texte de l'Association Verbes, à l'occasion de la journée de la librairie indépendante ( 23 avril ). En France, plus de 350 librairies y participent.

Que reste-t-il de la litté-rature aujourd'hui ?

À l'heure où le livre végète comme produit décoratif au service d'une distinction sociale et fait l'objet d'opérettes médiatiques avantageant quelques auteurs domptés d'avance pour le show de l'animateur.

À l'heure où s'impose une culture de divertissement écrasant l'imaginaire, sourde à cette déflagration que peut être encore la littérature.
À l'heure où cette idée même de littérature se dilue dans des arènes médiatiques inadéquates...

À l'heure où toute la chaîne du livre s'est fractionnée, perdant toute perspective générale au profit d'un clientélisme désorienté.

À l'heure enfin où cette culture libérale sape les synergies vitales et créatives entre les partenaires, coupant les ponts menant la littérature dans les couches les plus profondes de la société et favorisant toutes sortes d'automatismes culturels sclérosants.

La machine tourne à vide, oublieuse de ses destinataires : rentrées littéraires consensulelles où on se met d'accord en mai sur 20 livres, où on en élit 6, où on en découvre 3 et où on en tue 480... La loi de l'art a toujours été le choc entre le bon et le moins bon. Sauf qu'aujour-d'hui, c'est bien souvent le moins bon qui l'em-porte sur des critères creux (air du temps, peoplelisation, déballages opportu-nistes, confusion entre chiffre de vente et valeur littéraire), conta-minant tout le système des éditeurs aux journalistes, en passant par les libraires et les bibliothécaires...

Il se trouve que depuis huit ans l'association Verbes a insuflé et ce, avec un succès grandissant, un mouvement de terrain national très exigeant émanant de la librairie indépendante dans le cadre de la journée mondiale du livre et du droit d'auteur. Une journée qui rassemble 380 libraires, partout en France, dans une ferveur offensive pour redéfinir notre résistance à une dictature hypercapitaliste sournoise ainsi que notre combat quotidien, subtil, artisanal pour soutenir à travers l'édition de création une haute, belle idée du livre.

Cette journée se glisse dans les interstices d'une réception forcé-ment lacunaire et incarne un rassem-blement de toute la profession autour d'œuvres choisies dans une liberté de goût éclairée.

À l'heure où de nouveaux espaces de vente surgissent sur Internet, il est capital qu'ensemble, libraires, lecteurs, éditeurs et auteurs interrogent le sens et la présence d'espaces commerciaux concrets comme ceux de la librairie indépendante, au coin de nos rues, au cœur de nos villes et partout dans notre pays. À quoi sommes-nous attachés et que se joue-t-il dans ces lieux-là ? Qu'y voit-on ? La librairie est vitale, dans son essence subsersive : chaque fois qu'un lecteur franchit la porte avec une idée en tête, un livre, une recherche, un désir de contact, un ouvrage perdu, sa demande se déplace souvent vers l'objet d'à côté, l'inattendu, l'imprévisible, l'inimaginable...

C'est cette aventure-là que permettent ces " travailleurs de papier " de la librairie indépendante et c'est cette aventure-là que les lecteurs maintiennent en choisissant de fréquenter ces lieux.

Une librairie se maintient par elle-même, par les livres qui la peuplent et par le métier qui les met en relation les uns avec les autres selon une ligne éditoriale subjective. Notre journée, le 28 avril 2007, vous engage donc à une joyeuse guérilla intellectuelle contre une conception du monde qui ne peut se satisfaire du produit unique à potentiel commercial mais cherche bien au contraire à favoriser une authentique démocratie culturelle.

Association Verbes

lundi 23 mars 2009

Stand by me in the streets...


Je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager cette trouvaille géniale (leweb2zero)


Et puis...



Le mythique John Lennon !