samedi 25 mai 2019

Les intellectuels dans la révolution Algérienne

Le rôle des intellectuels dans la Révolution Algérienne

Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Dans tous les pays, et notamment les moins démocratiques, voire les plus autoritaires, les artistes, les écrivains, les cinéastes, les penseurs, de par leur statut, sont des personnalités les plus précieuses pour aider à la réflexion collective. 
Aujourd'hui, parce qu'il vient de rendre publique une lettre ouverte à Gaïd Salah, le vrai homme fort de l'Algérie post Boutef,  j'ai décidé de vous faire partager ma découverte.

L'Algérie peut être fière de compter des  personnalités de cette trempe dans ses rangs !
Yahia de Constantine
JM. Pascal

mardi 21 mai 2019

Algérie : Gaïd Salah ne veut pas de changement radical...

Plus que jamais VIGILANCE !
Le ton se durçit...


Gaïd Salah veut imposer l’élection présidentielle et réorienter
les marches populaires
20 mai 2019 à 15 h 00 min

Le chef d'état-major de l'ANP, Ahmed Gaïd Salah Photo : MDN
Le général de corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense et chef d’état-major de l’armée ? a repris ses discours politiques. S’exprimant aujourd’hui depuis Ouargla, Gaïd Salah s’est montré, une nouvelle fois, opposé aux revendications exprimées par les Algériens qui exigent le changement radical du système et le départ de toutes les figures du régime en place.
« La tenue des élections présidentielles mettra un terme à tous ceux qui tentent de faire perdurer cette crise. Il est certain que l’étape principale serait d’accélérer la création et l’installation de l’instance indépendante pour l’organisation et la supervision des élections », a déclaré le chef de l’état-major de l’armée. Il n’a pas manqué de mettre en garde contre ce qu’il qualifie, depuis le début de la révolution pacifique, de « conséquences désastreuses du vide constitutionnel ».
Outre le fait de camper sur ses positions concernant le maintien du scrutin du 4 juillet, rejeté par la grande partie des manifestants à travers tout le pays et par l’ensemble de la classe politique, Gaïd Salah est allé plus loin encore en voulant s’immiscer dans l’organisation des marches populaires pendant lesquelles sont brandis, souvent, des slogans qui ne sont pas à son goût. « Il devient impératif de revoir la manière d’organiser ces manifestations et la nécessité de les encadrer par des personnes ayant un esprit nationaliste responsable (…) », a-t-il dit. 

mercredi 15 mai 2019

Algérie : nous avons le devoir de protester contre l'emprisonnement de Louisa Hanoune (SG du PT) et obtenir sa libération !

Pétition du POI

Jean-Luc Mélenchon, Éric Coquerel, Alexis Corbières, Adrien Quatennens, François Ruffin, pour ne citer que mes amis élus France Insoumise ont signé ce texte.
Je vous invite à le faire, à votre tour. Bien que la pétition ne soit pas en ligne, il est possible d'utiliser le pdf en cliquant sur l'image ci-dessous. Signez cette pétition du POI, même si vous avez signé celle du Parti des Travailleur (Algérie).
Il faut amplifier le mouvement, c'est urgent et essentiel, car on ne peut pas laisser passer  une telle atteinte à la démocratie en Algérie.
Le Peuple algérien se bat courageusement et a besoin de grands leaders comme Louisa Hanoune !

http://16.depts.lepartidegauche.fr/files/2019/05/pétition-Louisa-Hanoune-Fra.pdf

 Dernière minute

« L’avocat [de Louisa Hanoune (ndlr)] est revenu sur la compétence du tribunal militaire de Blida,  en disant que l’article 25 du code de justice militaire, qui prévoit la comparution d’un civil, précisant avoir appelé, le 11 mars 2012, à la nécessité de supprimer les tribunaux militaires. Pour ce qui est des charges retenues contre Louisa Hanoune, a précisé Me Aït Larbi,  «la première est le ‘‘complot dans le but de porter atteinte au commandant d’une compagnie militaire’’, puni par l’article 284 du code militaire de 5 à 10 ans de réclusion criminelle.
La seconde inculpation concerne ‘‘le complot pour changer le régime’’, puni de par l’article 77 du code pénal à la peine capitale.» Me Mokrane Aït Larbi conclut que ce sont les deux charges retenues contre Louisa Hanoune et « toute autre accusation portée contre elle est considérée comme une atteinte à son droit à la présomption d’innocence et son droit à la défense consacré par la loi. Je reviendrai sur l’affaire après le 20 mai, et je n’ai pas de préjugés quant à la décision qui sera rendue ».


mardi 14 mai 2019

Algérie : Communiqué du Parti des travailleurs (12/05/2019)

Communiqué

Le Secrétariat permanent du bureau politique (SPBP) du Parti des travailleurs informe l’opinion publique qu’aujourd’hui dimanche 12 mai le collectif des avocats a pu pour la première fois voir Louisa Hanoune à la Prison de Blida où elle est incarcérée depuis jeudi 09 mai.
Le collectif des avocats nous a informé que Louisa Hanoune a fait appel, 24 heures après son arrestation, de la décision du juge d’instruction de sa mise en détention provisoire. L’appel sera examiné lors de l’audience programmée pour lundi 20 mai.
Le collectif nous a également informé qu’elle avait un très bon moral et affichait une grande sérénité car elle n’a absolument rien à se reprocher sur ses actions et ses activités aussi bien comme responsable politique que comme citoyenne.
Informée des différentes prises de position contre son incarcération, elle a tenu à saluer et remercié les Partis politiques, les organisations syndicales, les responsables politiques et syndicaux, les personnalités nationales, les avocats, les journalistes, les étudiants ainsi que toutes les citoyennes et citoyens qui lui ont manifesté leur solidarité et ont appelé à sa libération. Elle a également salué le Comité national pour sa libération qui s’est constitué hier au siège national du PT et la campagne internationale que mène l’Entente internationale des travailleurs et des peuples.
Le SPBP renouvelle son appel pour la multiplication et l’intensification de la campagne.
Le SPBP informe les journalistes et tous les citoyens qu’il organisera des déplacements quotidiens de militants avec tous les amis qui le souhaiteront au tribunal militaire jusqu’à la libération de Louisa Hanoune.
Pour nous, défendre Louisa Hanoune c’est défendre les libertés de tout le peuple algérien.

Le Secrétariat permanent du bureau politique
Alger, le 12 mai 2019

lundi 13 mai 2019

28 ONG et associations regroupées au sein du Collectif de la société civile pour une transition pacifique proposent une vraie issue...

Des raisons sérieuses d'espérer !
    1. Conférence nationale pour une sortie de crise et une transition démocratique,
    2. Enclencher une transition hors élection du 4 juillet,
    3. Mise en place d'un « Haut comité de transition » (HCT) qui aura à « incarner l?'État » et un « gouvernement natio-nal de transition »,
    4. Organisation des « Assises du consensus national regroupant toutes les sensibilités de la société » avec pour tâche de « dégager un consensus national sur les modalités pratiques de mise en place de la Constituante ».
Quatre points fondamentaux qui débouchent sur la perspective impérative d'une Constituante pour la deuxième République Algérienne !
Quel encouragement que de constater que c'est de loin la meilleure proposition sur le terrain !
Le Hirak tient une belle feuille de route. Il ne reste plus qu'à la mettre en œuvre !

Le collectif pour la transition démocratique s’est une nouvelle fois réuni hier :

Les « dynamiques de la société civile » déterminées à tenir leur conférence nationale

12 mai 2019 à 10 h 10 min

dimanche 12 mai 2019

Louisa Hanoune, SG du Parti des Travailleurs en Algérie est incarcérée !

Louisa Hanoune Secrétaire générale du parti des travailleurs

Pétition du Parti des Travailleurs (Algérie)


Nous militantes, militants politiques, syndicaux, associatifs, des droits de l’Homme, personnalités nationales, universitaires, anciens combattants, citoyennes et citoyens… indignés par l’arrestation arbitraire de Louisa Hanoune, Secrétaire générale du parti des travailleurs, militante de la démocratie, des droits de femmes, de la souveraineté populaire, de la souveraineté nationale et contre toutes les formes d’ingérence extérieure et sa mise en détention provisoire par le Tribunal militaire de Blida depuis le 9 mai 2019 et mise dans un état d’isolement total, privée de toute visite, sans aucune information officielle sur les charges retenues contre elle, dénonçons cette incarcération qui touche un responsable politique et ce, quelque soit notre point de vue sur la politique du parti des travailleurs et de sa Secrétaire générale. Décidons de nous constituer en comité national pour la libération immédiate et inconditionnelle de Louisa Hanoune.

Cet acte antidémocratique qui criminalise l’action politique est dirigé aussi contre les millions d’algériennes et d’algériens engagés dans une révolution inédite pour le départ du système.
 
Nous appelons toutes les organisations et militants attachés à la démocratie de s’associer à cette initiative et/ou à prendre d’autres initiatives pour mettre fin à cette injuste et illégitime incarcération.

Comité national pour la libération de Louisa Hanoune 
Alger, le 11 Mai 2019

jeudi 9 mai 2019

Algérie : du dégagisme à la reconstruction démocratique avec le PEUPLE...

L’urgence d’une Charte
démocratique fondatrice

L’insurrection citoyenne du 22 février a enclenché un mouvement d'une force et d'une détermination telles qu'il ne peut être question de faire machine arrière. Le PEUPLE veut que l'avenir de l'Algérie se joue sans les corrompus qui ont confisqué le pays depuis l'indépendance. À ce jour, des têtes sont tombées, et pas des moindres. 
Saïd Bouteflika en personne a été arrêté et inculpé ainsi que 2 autres membres de la caste. D'autres profiteurs ont été inquiétés et même emprisonnés. Comment interpréter ces évènements spectaculaires ? Sans aucun doute, il faut y voir la toute puissance de Gaïd Salah, garant des intérêts des généraux et des colonels. C'est une façon de faire passer un message au PEUPLE : « On vous donne des gages, mais 'balek', vous n'allez pas plus loin et on est là pour vous protéger. Sinon nous serons sur votre route et finis les vendredis revendicatifs ! » C'est aussi un moyen pour donner le change, y compris à l'international : « On ne fait pas dans la dentelle, on s'en prend à celui qui qui décidait dans l'ombre dans ce pays, depuis la déficience du Chef de l'État. On a évité l'état de siège que voulait instituer Saïd Bouteflika. On a donné des gages sur nos intentions. Nous sommes au service du PEUPLE » Les Algériens l'ont bien compris et il ne tombent pas dans le panneau !

© Chaouki Bouledroua
Le "nettoyage" était nécessaire et le reste, mais désormais il n'est plus possible de différer la phase de la reconstruction de la Nation. Le PEUPLE doit maintenant fixer le cap pour aboutir sur 2 points fondamentaux :
  1. Annuler l'élection présidentielle prévue pour le 4 juillet
  2. Obtenir un processus constituant citoyen.
Dans l'édition du 8 mai de El Watan est paru un très intéressant article qui traite de la transition démocratique. Personnellement je trouve que la place du PEUPLE n'est pas assez grande, mais l'analyse est judicieuse :
Vendredi 10 mai, je serai dans la manif de Constantine, grâce à mon ami Samir qui portera ma seconde affiche !
Salam mes amis !

lundi 6 mai 2019

Exigeons la démission de M. Castaner et l’ouverture d’une commission d’enquête indépendante !

Nous accusons !

Au 6/05/2019 à 13h30 : 6708 signatures

Depuis le 17 novembre 2018, plusieurs centaines de milliers de citoyen·ne·s expriment leur inquiétude face à un pouvoir sourd à leurs revendications. Ils trouvent la force et le courage de prendre la parole en disant haut et clair qu’ils en ont assez et ne subiront plus les effets des politiques néfastes qui depuis plusieurs décennies pillent impunément leur travail et les biens communs.
Les voix des gilets jaunes ont permis de mettre à nu les mensonges et les pseudo-justifications « scientifiques » données par le pouvoir et la meute de ses courtisans pour couvrir l’ampleur et l’importance de la prédation. Leur soulèvement a montré le vrai sens d’une politique qui a sciemment organisé le transfert des biens laborieusement accumulés par 95 % de la population vers les 5 % des couches les plus aisées. Leur force a été de faire prendre conscience de la duplicité d’un pouvoir, osant se féliciter d’avoir multiplié par quatre les énormes richesses détenues par une infime minorité.
Avec la grande majorité des Français.es, nous nous sommes reconnu.e.s dans la prise de conscience des gilets jaunes. Chacun.e de nous a pu constater que, dans tous les secteurs de la société, nous étions confronté.e.s aux effets des mêmes politiques qui tendent à aggraver constamment les inégalités sociales...

dimanche 5 mai 2019

Algérie : objectif liberté !

Il reste bien du chemin à faire...

Sommaire

Avant propos
Au moment où je rédige ces lignes, selon la presse algérienne, Saïd Bouteflika serait entendu par la police, alors que les journaux français le disent arrêté. Donc prudence, d'autant plus que Gaïd Salah manœuvre pour sauvegarder la caste ! Le Peuple ne s'y trompe pas et continue de refuser de se situer par rapport à l'article 12 de la Constitution qui implique une élection présidentielle au 4 juillet. Pour ne pas tomber dans ce piège qui garantit le pouvoir à la même caste, même s'il ne s'agit pas des mêmes noms !

Ce que veut le Peuple tient à l'article 7 de la Constitution qui dit :
« Le peuple est la source de tout pouvoir. La souveraineté nationale appartient exclusivement au peuple. »

Plus que jamais, c'est de la LIBERTÉ dont il s'agit et la seule façon de l'acquérir c'est que les citoyens eux-mêmes prennent en main la rédaction d'une nouvelle Constitution, celle de la seconde république algérienne.
De cette démarche constituante un nouveau paysage politique assaini permettra d'envisager une élection présidentielle démocratique.

Tahia El Djazzaïr !