samedi 3 octobre 2020

Deux articles-vidéo de Médiapart sur l’histoire franco-algérienne

 Peut-on « réconcilier » la France et l’Algérie ?

Par

Les présidents français et algérien promettent de « réconcilier » les mémoires meurtries par la colonisation et la guerre. Mais Emmanuel Macron peut-il être crédible dans sa démarche, à l’heure même où il légitime les traditionnelles obsessions identitaires françaises ? On en parle avec l’historien Benjamin Stora, missionné par l’Élysée pour relever le défi mémoriel. Lire la suite...

 Appelés en Algérie: enquête sur un silence français

Par et

Deuxième volet de notre cycle d’entretiens sur l’histoire franco-algérienne. Nous rece-vons Raphaëlle Branche, autrice de Papa, qu’as-tu fait en Algérie ?, une recherche menée auprès de dizaines de familles pour comprendre les « structures de silence » ayant entouré la guerre d’Algérie. Lire la suite...

dimanche 27 septembre 2020

Éric Piolle répond aux questions de Regards

Regards - La Midinale

On le voit partout en ce moment. Dans les médias, aux côtés d'Anne Hidalgo, de Jean-Luc Mélenchon, de François Ruffin. Il est un nouveau visage de la vie politique. Le maire écologiste de Grenoble, Éric Piolle, est l'invité de #LaMidinale.


jeudi 24 septembre 2020

Algérie mon amour !

Mercredi 28 mai 2020

Algérie mon amour !
Un document authentique et bouleversant...

C'
est pour vous mes amis, mes frères et mes sœurs que je publie et commente ce document. Il est tellement sincère (à tel point que le pouvoir tape déjà dessus !) que je ne doute pas un instant que le Hirak reprenne avec autant de force, la crise sanitaire passée.

Il est mis en ligne par France 5 jusqu'au 25.06.20. Consultez-le rapidement, avant qu'il ne soit malheureusement censuré en Algérie !

Ils ont entre 20 et 30 ans et vivent en Algérie. Mehdi, Anis, Athmane, Hania et Sonia, ont décidé d’écrire eux-mêmes leur destin. Depuis leur naissance, ils n’ont connu qu’un président, Abdelaziz Bouteflika. L’annonce, en février 2019, de sa candidature pour un cinquième mandat, a provoqué une colère et un soulèvement d’une ampleur inédite, appelé le Hirak.

Depuis plus d’un an, l’Algérie est secouée par d’immenses marches à travers tout le pays. La jeunesse dénonce le "pouvoir" en place qui les empêche de vivre. Une jeunesse qui a soif de démocratie et de liberté. Dans ce pays si proche de nous mais tellement étranger, le Hirak est parvenu à évincer Bouteflika. Mais le régime autoritaire et militaire continue de s’accrocher au pouvoir.

Ce film montre le combat de cinq jeunes algériens pour leur liberté. En témoignant, ils ont accepté de prendre des risques insensés pour se raconter et raconter leur pays. Leurs destins individuels épousent désormais une cause plus grande qu’eux : la révolution. Car cette quête démocratique, c’est la déclaration d’amour d’un peuple à son pays.

Les intervenants

Hania, 26 ans, technicienne de cinema à Alger
Anis, 20 ans, étudiant en informatique à Alger

Sonia, 26 ans, psychiatre à Tizi Ouzou

Athmane, 29 ans, avocat à Tizi Ouzou
Mehdi, 28 ans, ingénieur en génie civil
Mustapha Kessous, réalisateur

Les 5 jeunes choisis, en raison de leur courage à témoigner à visage découvert dans la rue, ont tous une personnalité très forte et sont plutôt plutôt issus des « bobos » algériens : métiers du cinéma, étudiant en informatique, psychiatre, avocat, ingénieur. Ils sont jeunes (entre 20 et 29 ans) et sont totalement inscrits dans l'actualité algérienne. Ils sont devenus des militants du Hirak et, dans leur diversité, sont très lucides quant à la situation de l'Algérie. Ils sont plutôt confiants pour l'avenir et l'algéroise Hania (ce prénom signifie heureuse), sans doute la plus engagée dans la révolte, ne doute pas un instant que la crise sanitaire passée, la révolte reprendra de plus belle.

Dès les premières images, le spectateur est frappé, même si on le savait déjà, par les millions de personnes descendues dans les rues, partout sur le territoire algérien. Très vite, de suite, le premier slogan très fort c'est : « Pas de cinquième Bouteflika ! » suivi de très près par « FLN dégage ! » : c'est clair, le bon objectif est là !

J'ai relevé tout à trac les slogans inlassablement criés dans les rues, les textes des affiches, les paroles, les réflexions des témoins :
  • « On veut reprendre notre Algérie, c'est tout ! »
  • « Ma vie aurait pu être autre chose, si on n'avait pas assassiné mon père... »
  • « Se foutre de notre gueule à ce point, ça n'était plus possible »
  • « C'était humiliant d'avoir un Président dans une telle situation qui va se présenter pour un cinquième mandat ! »
  • « Nous exigeons que vous dégagiez tous ! »
  • « Tellement tu désespère, tellement tu ne peux plus qu'espérer ! »
  • « L'actualité qui se politise, ça c'est magnifique ! »
  • « On apprend à devenir des citoyens... »
  • « On a décidé de reconquérir notre citoyenneté, c'est aussi simple de ça ! »
  • « Système dégage ! »
  • « C'est notre pays, on fait ce qu'on veut ! »
  • « La question qui se pose : y'a pas eu d'élites, y'a pas eu d'émergence de nouvelles figures... » ont eu lieu
La dernière réflexion est très à propos quant à l'avenir du mouvement. En effet, le système est toujours au pouvoir, après l'élection présidentielle. Des discussions, des tentatives de transition démocratique par une constituante qui permettrait de changer la constitution ont eu lieu. Elles n'ont malheureusement pas abouti. La nouvelle élite politique ne s'est pas dessinée encore. C'est ce travail qu'il importe de mener à bien, si les Algériens veulent dégager les tenants du pouvoir qui perpétue un système majoritairement honni. Cette jeunesse admirable a une tache exaltante et décisive pour l'avenir de la Nation !

Aucun doute que le Hirak reprendra après la crise sanitaire et l'espoir est toujours permis.

Pour conclure : Ce documentaire est remarquable et il permet de comprendre ce puissant mouvement qui rompt avec la résignation. Le gouvernement algérien n'apprécie pas : c'est bien la confirmation que rien n'a changé au palais ! Au passage, et sans y accorder plus d'importance que ça, le flot d'injures et d'intox qui sont apparus sur les réseaux sociaux algériens sont ceux d'une autre génération marquée par le traditionalisme et ne représente pas du tout le Hirak algérien. Ces traditionalistes ont beau jeu de reprendre de volley quelques propos sur la libération de la femme et sur la mise au rayon des souvenirs des coutumes qui ne devaient plus avoir cours. Le Hirak, c'est bien un mouvement révolutionnaire qui veut bâtir l'Algérie Nouvelle et il y parviendra !

Taya El Djezzaïr !

dimanche 13 septembre 2020

Les décomptes de la honte !

Samedi 12/09/2020 - LFI : texte d'orientation stratégique pour les élections régionales et départementales


« Retrouvez ci-dessous une version enrichie du texte publié le 1er septembre 2020. Elle est issue de la proposition de la coordination des espaces enrichie des contributions déposées sur la plateforme par les insoumis·es.

Au total, 233 contributions au texte ont été proposées. 79, d’ordre programmatique seront transmises à l’équipe chargé du programme régional et départemental, 63 sont intégrées entièrement ou partiellement, 73 sont des commentaires sans propositions de modification du texte, 18 ont été rejetées. »

Ce que j'en pense...

L'appel à contribution est clos depuis le 10/09 avec 254 contributions : où sont passées les 254-233= 22 contributions disparues ? Si on les ajoute au 18 qui ont été rejetées, ce sont 40 textes qui ont été écartés pour ne pas dire censurés ! On comprend pourquoi le mouvement n'a pas besoin de démocratie, ainsi c'est 15,74% des contributions qui passent à la trappe !

Dès lors, on est en droit de s'interroger sur la façon dont ont été traités les textes retenus pour envisager un quelconque écho dans le texte final.

dimanche 21 juin 2020

« Plus que jamais, l’avenir en commun ! »


3 URGENCES : Démocratique - Écologique - Sociale

1/ Urgence démocratique :
elle vient en tête essentiellement parce que tant que la Vème République subsistera, nous ne pourrons rien faire d'efficace par rapport aux 2 autres urgences.

C'est donc à une intensification de la campagne pour la VIème République que nous devons travailler.

Le travail de nos parlementaires est remarquable, intense et très riche de propositions essentielles : le mouvement citoyen doit en faire quelque chose et ça n'est pas le cas actuellement ! La cause essentielle est la constitution qui permet au chef de l'État de prendre la main sur tout. Il ignore le Parlement car la Vème le permet, voire l'encourage.

E
xaminons en interne les moyens que nous mettons en place pour travailler ces propositions avec le peuple. Les élections à tous les niveaux sont, d'une part dévalorisées par une abstention endémique et, d'autre part, complètement dévoyées du fait de la Constitution.

Les citoyens ont la liberté de voter et l'obligation morale de le faire. Ne faut-il pas que les institutions "les obligent" à contrôler les élus aux différents niveaux et à poursuivre leur vote par une veille citoyenne, sous des formes à déterminer, comme par exemple, au niveau communal, un Conseil Citoyen lié à la vie de la commune et qui a la charge d'alimenter le Conseil Municipal, des propositions des électeurs, mais aussi de soumettre ses choix budgétaires au Conseil Municipal.

2/ Urgence écologique et sociale : elles doivent être au même niveau, étant entendu que sans démocratie, c'est une illusion, d'où la priorité absolue à la démocratie.

Pas une seule décision ne doit voir le jour, sans le passage au crible de l'écologie qui est une responsabilité d'État. De la même façon, on peut dire qu'il y a un traitement social de l'écologie, dans la mesure où l'État qui a la responsabilité écologique assure à tous les citoyens les moyens d'en bénéficier.

Il y a un très gros travail à faire autour de ces 3 urgences et dans cet ordre pour ensuite aborder "l'Économie citoyenne", nouvelle notion mise en place par la VIème République qui met à distance la Finance en tant que valeur spéculative.

L'
urgence sociale
sera traitée par le "Parlement Citoyen" qui remplacerait le Sénat dans la VIème République. C'est le
"Parlement Citoyen" qui ferait le cahier des charges des députés pour les différentes propositions de loi. De même c'est ce "Parlement Citoyen" qui devrait donner son avis sur les mesures prises dans le cadre de l'urgence démocratique et de l'urgence sociale.

mardi 16 juin 2020

Najia Abeer sur les ondes de Radio Algérie Chaîne 3

Hayet Kerboua m'a fait le grand plaisir de m'envoyer le podcast de l'émission « La République des ARTS » dans laquelle elle a fait une rubrique sur Najia Abeer, écrivaine constantinoise, naît à la Souika de Constantine et grande amoureuse de sa ville.

Je suis ravi de vous en faire profiter !
Cliquez sur la photo pour écouter et c'est à 38:20

Najia Abeer en Bretagne (Janvier 2005 - photo Serge Gilard)

samedi 13 juin 2020

Le Hirak Media libre a besoin d'aide !

Le Hirak Media libre a besoin d'aide !

« Hirak, média libre est la préfiguration d'un média en ligne consacré aux mouvements sociaux que vit l'Algérie et couvrant aussi l'actualité, culturelle, économique et artistique. »


vendredi 12 juin 2020

RCI, la radio pirate algérienne

Radio Corona Internationale, la radio pirate qui entretient la flamme du Hirak en Algérie (FranceInfo)



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Radio Corona Internationale, le média qui fait du bien en Algérie

Répression en Algérie

En Algérie, résister face à la répression - Mediapart

Rachida El Azzouzi reçoit Hakim Addad, militant politique, fondateur de l’association RAJ, ancien détenu du Hirak, et Abdallah Benadouda, journaliste, exilé aux États-Unis, fondateur de Radio Corona Internationale.