J'ai créé ce blog pour :
- parler essentiellement de mon pays de naissance.
- J'y inclus désormais, d'une façon plus marquée, mes opinions politiques d'une façon systématique.
Nous
apprenons, par l'intermédiaire d'une conférence de presse de NUPES (19/05/2022)
ce qu'il en est du programme, après un mois de travail de l'ensemble
des membres de la coalition. Les militants de La France Insoumise
et ceux du Parti de Gauchen'ont à aucun moment été consultés !
Alors, il ne nous reste plus qu'à analyser ce qui ressort de ce
travail de synthèse, outre l'annonce des 650 mesures.
Le programme partagé de gouvernement, selon l'appellation donnée
par ses auteurs, est exposé intégralement sur le
site de NUPES
que nous découvrons à cette occasion.
La présentation de ce PPG tente de nous rassurer et explique qu'en
si peu de temps, il n'était pas possible de faire plus, puisque
des positions importantes n'étaient pas partagées. D'une part, il
fallait faire ce travail avant les présidentielles, au lieu dese
balancer des noms d'oiseaux. D'autre part, comment ne pas être
inquiets lorsque ces questions viendront sur le devant de la scène
?Jean-Luc Mélenchon nous dit que «
Chacun aura la possibilité, à l'Assemblée Nationale, de défendre
les positions de son groupe ». Dans ces conditions, à quoi sert l'intergroupe ?
Je n'ai retenu que les 3 chapitres les plus sensibles :
Écologie, Europe et international et Démocratie, Sixième
République. Pour tous les autres chapitres, je ne publie que
les encadrés
«Les points qui seront mis à la sagesse de
l’Assemblée», délicate formule pour indiquer que les partis (LFI, PS,
PC, EELV, Génération.s) ne sont pas d'accord et donc que les
groupes composant la NUPES reprendront leur programme
concernant les points mentionnés !
Les passages surlignés en rouge et écriture blanche
de la seconde colonne indiquent les mesures qui
figuraient dans« L'Avenir En Commun » et qui ont été abandonnées,
lors des négociations de la NUPES pour le
PPG (Programme Partagé du
Gouvernement).
La lecture des textes en colonne est très fastidieuse,
aussi vous pouvez les consulter en PDF, avec la même
convention que ci-dessus.
Vous observerez que chacun des chapitres se conclue avec un
paragraphe intitulé «Les points qui seront mis à la sagesse de
l’Assemblée
», délicate formule pour indiquer que les partis (LFI, PS,
PC, EELV, Génération.s) ne sont pas d'accord et donc que les
groupes composant la NUPES reprendront leur programme
concernant les points mentionnés
Appliquer la règle verte par une planification écologique
citoyenne
Inscrire dans la Constitution la règle verte, qui impose de
ne pas prendre plus à la nature que ce qu'elle peut
reconstituer, notamment en reconnaissant un statut juridique
pour la nature (possibilité de la défendre en justice, prise
en compte dans les décisions?)
Engager une planification écologique démocratique pour
mettre en œuvre la règle verte, en partant du local et en
s'appuyant sur la participation des citoyens, des syndicats,
des associations, des collectivités et des branches
professionnelles
Organiser la planification à partir de nouveaux indicateurs
de progrès humain pour mettre l'économie au service des
besoins et des critères de bien vivre (santé, éducation?).
Évaluer l'impact de chaque loi avec ces indicateurs
(inégalités de revenu, réduction de la pauvreté en
conditions de vie, empreinte carbone, espérance de vie en
bonne santé, etc.)
Créer un Conseil à la planification écologique qui
supervise, organise et met en œuvre le plan, en impliquant
également les banques et les entreprises. Ce plan est
construit avec les citoyens, les syndicats, les
associations, les collectivités et les branches
professionnelles, en s'appuyant sur des instances
permanentes pour évaluer les besoins locaux en emplois,
formation et investissements
Donner les moyens humains et financiers à l'État et ses
opérateurs publics (comme le Cerema, l'Office national des
forêts, l'Office français de la biodiversité ou Météo
France) pour mener à bien leur rôle de planification
Relever les ambitions climatiques de la France avec pour
objectif une baisse de 65 % des émissions en 2030 (au lieu
de 40 % actuellement) et rendre public un bilan
annuel
Obliger les moyennes et grandes entreprises à mettre en
œuvre une comptabilité carbone pour les émissions directes
et indirectes certifiée par un organisme public agréé en
commençant par les secteurs les plus émetteurs de gaz à
effet de serre (GES) ? énergie, transport, bâtiment,
industrie lourde ? puis selon la taille des entreprises,
accompagnée d'une trajectoire de baisse de leurs
émissions
Créer une Agence pour la relocalisation dépendant du Conseil
à la planification écologique, chargée de recenser les
secteurs industriels indispensables sur le plan social et
environnemental, et d'établir un plan de relocalisation
adapté à chaque filière ou production stratégique
identifiée
Faire des Outre-mer les avant-postes de la planification
écologique et des circuits courts
Instaurer un bouclier douanier via une taxe kilométrique en
faveur des productions locales à faible empreinte
écologique, appliquer une préférence commerciale pour les
produits ultramarins vers l'Hexagone et l'Europe et nouer
des partenariats commerciaux équilibrés avec les voisins
régionaux
Tendre vers l'autosuffisance alimentaire grâce à
l'agriculture paysanne écologique et à des filières
agroalimentaires locales
Protéger la biodiversité exceptionnelle : lutter contre
l'artificialisation des sols et la pêche illégale, renforcer
les moyens humains et financiers pour la protection de la
biodiversité, etc.
Promouvoir des plans d'autonomie énergétique
Permettre l'égalité des populations par les services
publics
Garantir l'accès à tous les services publics essentiels
(école, gare, hôpital, bureau de poste?) et à des
équipements sportifs et culturels à moins de quinze à trente
minutes (en voiture ou en transports collectifs) de tout
lieu d'habitation
Planifier l'installation de commerces de proximité avec les
communes, notamment en soutenant financièrement
l'installation de commerces de première nécessité et
d'artisans
Soutenir le tissu associatif local en maintenant les
subventions, en généralisant les conventions pluriannuelles
et en sortant de la logique des appels à projets
Organiser des états généraux des quartiers populaires et des
états généraux des espaces ruraux pour construire une
véritable égalité territoriale notamment dans les services
publics
Réorganiser l'État et les collectivités territoriales au
service de la planification écologique
Impliquer pleinement les communes et les collectivités dans
les décisions et la mise en œuvre des investissements de la
planification écologique, permettre leur libre
association
Renforcer les moyens des collectivités en augmentant les
dotations, en assurant leur pérennité et leur dynamisme dans
le temps et en garantissant une compensation intégrale des
compétences déjà transférées
Réformer les dotations et la fiscalité locale pour la rendre
plus juste, en augmentant en particulier les moyens pour les
collectivités qui concentrent les inégalités sociales et
environnementales (quartiers populaires, zones rurales,
Outre-mer?)
Organiser une conférence sur l'organisation des
collectivités territoriales et la décentralisation chargée
de faire une proposition de simplification et de
clarification du rôle de chaque échelon
Investir pour la bifurcation écologique et sociale de
notre économie
Lancer un plan massif de 200 milliards d'euros sur cinq ans
pour investir, développer l'emploi et la formation, et
rétablir des pôles publics dans l'énergie, les transports et
la santé, gérés démocratiquement, afin de réindustrialiser
le pays par des plans de filières au service de la
bifurcation écologique
Annuler les cadeaux fiscaux accordés sans contrepartie aux
plus grandes entreprises ces dix dernières années
Développer les transports publics écologiques, repenser
la mobilité individuelle
Créer un pôle public des transports et de la mobilité,
autour de la SNCF réunifiée et 100 % publique, afin
d'assurer une égalité de service et d'accès sur le
territoire, refuser l'ouverture à la concurrence des lignes
ferroviaires
Rouvrir les lignes ferroviaires du quotidien, augmenter le
nombre de trains, maintenir des guichets physiques dans les
gares
Engager un plan national de soutien massif au développement
des transports collectifs (métro, bus, tram, tram-train,
câble?) dans les grandes agglomérations
Garantir des tarifs accessibles et des mesures de gratuité
ciblée (jeunes, précaires, etc.) et baisser la TVA sur la
tarification des transports en commun à 5,5 %
Développer les transports publics à la demande hors des
zones denses de transport public
Supprimer les lignes aériennes quand l'alternative en train
est inférieure à trois heures
Favoriser l'usage du vélo : aménagement d'infrastructures
cyclables sécurisées et de stationnement vélos, rendre
obligatoire les stationnements vélos publics à proximité des
gares et des services publics et les garages privés dans
toutes les constructions et rénovations
Développer le partage de la voiture : soutenir les
initiatives solidaires et des collectivités en faveur du
covoiturage et d'autopartage
Renforcer les aides à l'acquisition de véhicules
électriques, neufs ou d'occasion, en particulier pour les
ménages modestes
Rendre obligatoire le forfait mobilité durable versé aux
salariés ? notamment pour le vélo ? avec la possibilité de
le coupler avec les abonnements de trains et simplifier et
adapter au télétravail ses modalités de versement
Installer sur l'ensemble du territoire les systèmes de mise
à disposition de parcs de véhicules à faibles émissions pour
les ménages à faibles revenus
Adopter un plan ambitieux de développement du fret
ferroviaire, du ferroutage et de report modal (cabotage
maritime, fluvial et dirigeable)
Renationaliser les autoroutes en revenant sur les hausses de
prix passées
Engager un plan spécifique de développement des transports
collectifs en Outre-mer, quasi inexistants aujourd'hui, sur
le modèle du projet de tram-train à La Réunion
Créer un dispositif de billet unique ouvert aux jeunes
permettant d'accéder à l'ensemble des trains, transports en
commun ainsi qu'aux vélos et voitures en libre service du
territoire français
Planifier la bifurcation et la rénovation
énergétique
Planifier le passage à 100 % d’énergies
renouvelables et la sortie du nucléaire avec un
double mot d’ordre : sobriété et efficacité.
Abandonner les projets d’EPR (European Pressurized
Reactor – Réacteur pressurisé européen), planifier
le démantèlement, la réhabilitation et la
reconversion des sites nucléaires et de l’ensemble
de leur bassin de vie
Sortir des énergies carbonées : arrêter les
subventions aux énergies fossiles, y compris à
l’étranger
Garantir les premières quantités d’énergie
indispensables à une vie digne et instaurer au-delà
une tarification progressive qui pénalise les
mésusages et gaspillages
Refuser la libéralisation du marché de
l’électricité et du gaz : stopper la privatisation
des barrages hydroélectriques, préserver le
caractère national du réseau de distribution
d’électricité
Créer un pôle public de l’énergie incluant EDF et
Engie renationalisés ainsi que des coopératives
locales
Favoriser partout sur le territoire le recours aux
diverses sources d’énergie les plus adaptées aux
conditions météorologiques et géographiques (pour
lutter contre la méthanisation à outrance
notamment)
Refaire l’isolation d’au moins 700 000
logements par an et mettre fin aux situations de
précarité énergétique : privilégier les rénovations
complètes, interdire réellement la location des
passoires thermiques, renforcer les programmes de
détection des passoires énergétiques, cibler les
aides à la rénovation en fonction des revenus des
ménages, avec un reste à charge zéro pour les plus
modestes et un dispositif d’avance de
trésorerie
Se donner les moyens : former et recruter des
professionnels, mettre en place un « guichet
unique » public pour les propriétaires devant
faire cette rénovation
Mettre en place une convention collective unique
pour les travailleurs du nucléaire et arrêter
l’utilisation massive de la sous-traitance, tout en
garantissant leur reconversion
Consommer autrement, une France « zéro déchet »
Interdire l'obsolescence programmée et allonger les durées de
garantie légale des produits
Lutter contre la surproduction de déchets : interdire
immédiatement les plastiques à usage unique, remettre en place
et généraliser les consignes, développer les filières de
réutilisation des matériaux et de substitution aux matériaux
carbonés
Créer un service public de la réparation et du réemploi,
s'appuyant sur des structures de l'économie sociale et
solidaire, avec la mise en place de formations pour les métiers
concernés (secteurs de l'électricité, de l'électronique, du
bâtiment, du textile, etc.) pour développer l'économie
circulaire
Baisser la TVA sur les services de réparation
Rendre obligatoire l'écoconception des produits afin de limiter
l'utilisation de ressources non renouvelables
Généraliser au plus vite l'indice de durabilité des produits
(possibilité d'être réparé, durée de vie, etc.), rendre
obligatoire la disponibilité de pièces de rechange et empêcher
la mise sur le marché de celles qui auraient un score de
durabilité insuffisant
Faire reculer la publicité dans l'espace public et à la
télévision, interdire la publicité des produits et services les
plus émetteurs de gaz à effet de serre sur tous les supports
publicitaires, interdire le dépôt de prospectus publicitaires
commerciaux dans les boîtes aux lettres, les panneaux
publicitaires numériques et le démarchage téléphonique
commercial
Instaurer la souveraineté alimentaire par l'agriculture
écologique et paysanne
Créer 300 000 emplois agricoles pour instaurer une
agriculture relocalisée, diversifiée et écologique
Garantir des prix rémunérateurs aux producteurs par des prix
planchers pour les paysans, interdire les ventes à perte et
mettre en place une caisse de défaisance pour reprendre les
dettes agricoles des convertis au 100 % bio
Refondre la PAC (politique agricole commune) : engager la sortie
du système actuel des aides à la surface et les réorienter vers
les exploitations intensives en main-d'œuvre et écologiquement
soutenables, en prenant en compte les handicaps naturels et
services rendus à l'environnement
Réviser immédiatement le Plan stratégique national (document de
programmation budgétaire de la PAC) pour répartir plus justement
les aides et les orienter vers l'agriculture écologique et
paysanne, avec l'objectif d'atteindre 30 % de la surface
agricole utile en agriculture biologique en 2030 et 100 %
en 2050
Conduire une réforme agraire pour maîtriser et réguler plus
efficacement le foncier et la production agricoles, voter une
loi d'orientation et de programmation agricole notamment pour
faciliter la récupération des terres disponible, encourager
l'installation de nouveaux agriculteurs et le développement
d'exploitations à taille humaine
Lutter contre l'artificialisation des sols pour empêcher la
disparition de surfaces agricoles utiles
Planifier la sortie progressive des engrais et de pesticides de
synthèse, interdire immédiatement les plus dangereux
(glyphosate, néonicotinoïdes), avec accompagnement financier si
nécessaire
Instaurer des protections écologiques et sociales en fonction
des conditions de production et de rémunération du travail
agricole
Encadrer les prix agricoles par des prix maximaux établis par un
coefficient multiplicateur à partir des coûts de production et
limiter les marges de la grande distribution, pour permettre à
chacun de se nourrir, tout en assurant des revenus dignes pour
les paysans
Développer les circuits courts pour réduire la circulation des
marchandises et l'utilisation d'emballages
En finir avec la malbouffe
Créer un ministère de la Production alimentaire
Interdire d'urgence les additifs les plus controversés, limiter
la liste des additifs autorisés à ceux admis dans l'agriculture
biologique
Fixer des taux maximaux de sel, de sucre et d'acide gras saturés
dans les aliments transformés et garantir l'application de la
loi y compris dans les Outre-mer et rendre le nutri-score
(étiquetage nutritionnel) obligatoire pour en finir avec la
désinformation de la grande distribution
Interdire la publicité alimentaire sur tous les supports
(radiophonique, audiovisuel et électronique) à destination des
enfants et adolescents
Intégrer l'éducation à la nutrition dans les programmes
scolaires, de la maternelle au collège, en s'appuyant sur des
ateliers pratiques
Expérimenter une garantie universelle d'accès à des aliments
choisis comme premier jalon d'une « sécurité sociale de
l'alimentation », afin de permettre à chacune et à chacun
d'accéder à des aliments, notamment des fruits et légumes, de
saison et bio, dans des magasins de proximité publics ou
associatifs
Garantir en permanence l'accès à cinq fruits et légumes de
saison à prix bloqués et réduire la TVA sur les produits bio
Porter progressivement l'alimentation dans la restauration
collective à 100 % local et biologique, réduire la part des
protéines carnées et y proposer une option végétarienne
quotidienne
Développer des projets alimentaires territoriaux (PAT) élaborés
de manière collective avec les paysans, les habitants, les
producteurs et leurs organisations pour adapter la production
alimentaire aux besoins locaux et créer les outils nécessaires
(magasins de producteurs, ateliers de transformation, cuisine
centrale?)
Socialiser les biens communs fondamentaux
Garantir la gestion publique d'une liste des biens communs et
services essentiels établie par référendum
Créer un défenseur des biens communs chargé de produire et
publier un rapport annuel
Empêcher le droit de propriété privée de prévaloir sur la
protection de l'eau, de l'air, de l'alimentation, du vivant, de
la santé et de l'énergie
Prévenir et lutter contre les pollutions et les
dangers
Aider les victimes des pollutions et les lanceurs d'alerte sur
la base d'un fonds abondé par les productions polluantes
Redonner à l'État et aux collectivités locales les moyens
humains et financiers pour appliquer le triptyque « surveiller,
contrôler, sanctionner » et réguler face au libre marché
Revenir sur les affaiblissements des normes environnementales et
des mécanismes de participation publique décidés lors du
précédent quinquennat (décrets permettant aux préfets de déroger
aux normes environnementales, par exemple)
Établir un plan d'urgence pour la dépollution rapide des régions
durablement polluées en France, dont en priorité la Guadeloupe
et la Martinique victimes du chlordécone, prendre en charge le
dépistage et le traitement des maladies dues au chlordécone
Gérer les risques industriels avec la création d'une autorité de
sûreté indépendante des risques industriels, augmenter le nombre
d'inspecteurs des Installations classées pour la protection de
l'environnement (ICPE), augmenter le seuil de l'amende maximale
pour les ICPE à 500 000 euros (contre 15 000 euros
actuellement), poursuivre systématiquement les cas de
non-respect des normes
Renforcer les moyens consacrés à la gestion des crises et des
risques environnementaux pour anticiper les effets du changement
climatique
Former l'ensemble des citoyens dans le cadre d'exercices annuels
obligatoires de sécurité civile, en matière sanitaire,
nucléaire, d'inondation ou de feux de forêt
Engager la sortie des activités dangereuses pour la santé et
l'environnement (comme les engrais à base de nitrate d'ammonium)
et permettre la reconversion des travailleurs vers des secteurs
d'activité utiles
Faire de l'eau un enjeu central pour l'Humanité
Créer un haut-commissariat à l'eau
Organiser une gestion 100 % publique de l'eau dans le cadre d'un
service public décentralisé, articulé autour de régies publiques
locales ouvertes aux citoyens
Consacrer une « règle bleue » qui applique le principe de la «
règle verte » à l'eau (ne pas prendre à la nature davantage
qu'elle ne peut reconstituer) pour son usage et pour la
protection de sa qualité
Inscrire l'accès à l'eau, son assainissement et le droit à
l'hygiène comme droit humain fondamental
Réprimer les coupures d'eau illégales en prévoyant des sanctions
dissuasives
Rendre effectif le droit à l'eau et à l'assainissement par la
gratuité des mètres cubes indispensables à la vie digne et par
la suppression de l'abonnement
Instaurer une tarification progressive et différenciée selon les
usages pour lutter contre les mésusages et les gaspillages
Mailler le territoire de fontaines à eau, de douches et de
sanitaires publics et gratuits
Renforcer les effectifs de la police de l'eau présente sur tous
les territoires pour contrôler plus strictement le captage par
les industries d'eau en bouteille, et empêcher toute pollution
industrielle ou agricole
Atteindre durant le mandat le très bon état écologique et
chimique de tous les cours d'eau (fleuves, rivières, ruisseaux)
et réserves souterraines
Systématiser le recours au fret fluvial dès que possible
Garantir le droit à l'eau dans les Outre-mer
Garantir l'accès à l'eau courante potable à tous les habitants
des Outre-mer, quoi qu'il en coûte
Financer par l'État des travaux urgents de remplacement des
canalisations, notamment en Guadeloupe, sur l'adduction d'eau
potable et l'assainissement
Adopter la régie comme mode de gestion de l'eau et de
l'assainissement et prévoir des sanctions conséquentes lorsque
les délégataires, concessionnaires et fermiers ne remplissent
pas leurs obligations contractuelles, notamment en matière
d'entretien des réseaux
Déclencher, en cas de pénurie, un plan visant à la distribution
de bouteilles d'eau (plan ORSEC-eau) et plafonner leur prix dans
tous les endroits où le service public de l'eau potable et de
l'assainissement est défaillant
Annuler la dette citoyenne résultant du problème de facturation
des anciens opérateurs et/ou résultant d'impayés pour service
non rendu et cesser le recouvrement forcé de celle-ci
Garantir que ni la dette existante, ni les investissements à
venir des opérateurs de l'eau n'alourdiront la facture des
usagers de l'eau
Défendre la forêt, poumon de la planète
Augmenter les moyens humains et financiers de l'Office national
des forêts et stopper sa privatisation pour lui permettre
d'assurer ses missions y compris d'accueil du public
Améliorer les conditions de travail des forestiers en appliquant
strictement le principe « à travail égal, salaire égal », en
augmentant les salaires des forestiers et en préservant le droit
à la retraite anticipée
Interdire les coupes rases sauf en cas d'impasse sanitaire
avérée
Inciter à la création de coopératives de petits producteurs et
au groupement de la gestion de parcelles forestières privées
Augmenter la part des forêts publiques, notamment par la
création d'un droit de préemption publique, la réquisition des
parcelles abandonnées et le classement dans le domaine public
des forêts domaniales
Reconstruire tout le secteur de la transformation du bois avec
l'objectif de diversifier les essences et de développer les
circuits courts, en mettant en place une formation
professionnelle publique et en rétablissant des scieries
locales
Encadrer l'usage du bois dans la production d'énergie et
favoriser son usage soutenable dans la construction
Assurer une traçabilité complète des importations afin de bannir
de la commande publique celles liées à la déforestation et
contraindre les entreprises à exclure ces produits de leurs
approvisionnements
Accroître la coopération internationale afin de lutter contre
les pratiques illégales qui détruisent les forêts (trafic de
bois, orpaillage et mines)
Favoriser la diversification en essences et en âges pour des
forêts résilientes au changement climatique
Renforcer les moyens humains et matériels de lutte contre les
feux de forêt
Rompre avec la maltraitance animale
Interdire les fermes-usines
Limiter les temps de transport des animaux vivants
Interdire les pratiques cruelles : poules et lapins en batterie,
broyage des poussins, ablation de la queue, etc.
Interdire tous les élevages de production de fourrure,
immédiatement pour les élevages de visons
Déterminer de nouvelles normes pour améliorer les conditions
d'élevage : accès à l'air libre, pâturage, densité, surface
minimale, et organiser progressivement la sortie de l'élevage en
cage avant la fin du quinquennat, avec l'accompagnement
financier nécessaire
Orienter la recherche vers des méthodes substitutives et
éthiques qui permettront de ne plus expérimenter sur les
animaux
Interdire les pratiques de chasse et de « loisirs »
cruelles pour les animaux (déterrage, chasses à courre, corrida,
combats de coqs, spectacles incluant des animaux sauvages,
etc.)
Instaurer des jours sans chasse les week-ends, les jours fériés
et durant les vacances scolaires
Sauver l'écosystème et la biodiversité
Stopper l'étalement urbain : renoncer aux grands projets
d'infrastructures inutiles et écologiquement néfastes et aux
projets d'entrepôts géants, rapprocher les bassins de vie et les
bassins d'emploi, planifier le développement urbain et
économique en fonction de l'impératif de maintien de la
biodiversité et de lutte contre l'artificialisation
Interdire les dépôts de brevets sur des organismes vivants pour
empêcher l'appropriation d'espèces animales et végétales par des
entreprises privées
À l'échelle globale, refuser les organismes génétiquement
modifiés (OGM), mettre fin aux accords commerciaux
internationaux dont les conséquences affectent le climat et la
biodiversité et contribuent à la déforestation importée
En France, protéger concrètement les habitats et les espèces :
bannir les pesticides en commençant par les interdire autour des
zones habitées, gérer durablement l'eau (dépollution et régies
publiques)
Protéger les mers et océans
œuvrer à la création d'un droit international de la
biodiversité marine, notamment dans les grands fonds
Faire de la France le leader mondial de la recherche et de
l'éducation dans le secteur maritime
Créer un lycée de la mer dans chaque département maritime,
développer la formation professionnelle aux techniques de pêche
écologiques et durables
Gérer durablement la ressource via la pêche artisanale et lutter
contre les pratiques de pêche illégales ou destructrices
Défendre un moratoire sur les forages en Méditerranée et sur
l'extraction minière en eaux profondes comme demandé par l'Union
internationale pour la conservation de la nature (UICN)
Encadrer le prélèvement de sable marin pour le secteur de la
construction et lutter contre l'extraction illicite à l'échelle
nationale et internationale
Obtenir la reconnaissance internationale de l'espace maritime
français afin d'en assurer la préservation et augmenter les
moyens de surveillance de notre domaine maritime
Classer 30 % du territoire maritime français en aire
maritime protégée, dont 10 % en protection forte, pour en faire
de véritables sanctuaires
Être à la hauteur de la responsabilité maritime
française
Développer les &eacu/span>te;nergies marines
renouvelables dans le cadre d'une maîtrise publique des
installations et réseaux. Nationaliser la branche énergies
marines d'Alstom cédée à General Electric et la branche éolienne
offshore d'Areva cédée à Siemens
Garantir la pérennité de la marine marchande française par un
développement industriel et des mesures anti-dumping social,
fiscal et écologique et la moderniser, notamment pour développer
des propulsions moins polluantes. Renforcer la recherche en
matière de navigation de commerce à la voile
Moderniser les infrastructures portuaires dans une logique
multimodale mer-rail-fluvial
Engager la construction sous maîtrise publique de navires
stratégiques (énergies maritimes renouvelables, surveillance du
domaine maritime, câbles sous-marins?)
Augmenter les moyens de l'Institut polaire Paul-Émile Victor,
engager un plan de rénovation et de modernisation des stations
de recherche en Antarctique, se doter d'un brise-glace en
soutien à la recherche océanographique.
Les points qui seront mis à la
sagesse de l’Assemblée
Concernant la transition énergétique, le Parti communiste
français proposera une trajectoire
qui combine les énergies renouvelables à l’énergie nucléaire et ne
s’associera pas à l’objectif 100 % renouvelables et à
l’abandon des projets d’EP
Le Parti socialiste proposera d’optimiser la durée de vie des
centrales nucléaires, de planifier les travaux permettant de
prolonger leur exploitation, et de le faire sous le contrôle de
l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et du Parlement.
Le Parti socialiste et Europe Écologie-Les Verts
soutiendront la création d’un pôle public de l’énergie
incluant EDF, Enedis, RTE, GRT-Gaz et GRDF, mais ne
soutiendront pas la renationalisation d’Engie.
Europe Écologie-Les Verts proposera que le pôle public
des transports et de la mobilité favorise l’émergence
d’acteurs coopératifs sur des lignes abandonnées par les
pouvoirs publics afin de renforcer le maillage de lignes
ferroviaires sur tout le territoire.
Europe Écologie-Les Verts proposera l’octroi d’une
personnalité juridique aux animaux et la reconnaissance de
leurs droits fondamentaux.
Le Parti socialiste et le Parti communiste français ne
soutiendront pas les propositions relatives à la chasse et
à la corrida.
Le Parti socialiste proposera que l’objectif en 2050 soit
de convertir 100 % de la surface agricole utile à des
pratiques agroécologiques, sans se limiter au bio.
Par ailleurs, le Parti socialiste ne soutiendra pas
l’encadrement des prix agricoles par des prix maximaux,
les nationalisations de la branche énergies marines
d’Alstom, de la branche éolienne offshore d’Areva et
d’Alcatel Submarine Network.
S'adapter au système de la nature
Le capitalisme financiarisé épuise les humains et les
écosystèmes. Construire une société de l'harmonie avec la nature
suppose donc de rompre avec ce système. La pandémie de Covid-19 a
montré la nocivité de la course au profit à tout prix et du grand
déménagement du monde. Nos sociétés font face à une réalité : le
changement climatique est commencé et il est irréversible. Il
s'agit donc désormais à la fois de le freiner pour garantir la
survie des sociétés humaines et de nous adapter à cette nouvelle
donne climatique. Notre outil sera la planification puisque le
marché et la concurrence ont montré leur incapacité à relever ces
défis.
La bifurcation écologique pour une société de l'harmonie
L'urgence écologique et climatique suppose de rompre avec le
système de l'argent-roi. L'exigence d'une société d'harmonie des
êtres humains entre eux et avec la nature doit être inscrite au
sommet de la hiérarchie des normes par la « règle verte » et
conditionner l'action de l'État. L'enjeu est la reconquête
collective du temps long. C'est le but de la planification
écologique comme méthode pour gouverner par les besoins.
Mesure clé :
inscrire dans la Constitution le principe de la « règle verte
», selon laquelle on ne prélève pas davantage à la nature que
ce qu'elle est en état de reconstituer
Adopter des lois cadres instaurant une planification
écologique et démocratique coordonnant les niveaux
national et local
Donner les moyens humains et financiers à l'État et ses
opérateurs publics (comme le Cerema, l'Office national des
forêts, l'Office français de la biodiversité ou Météo France)
pour mener à bien leur rôle de planification
Créer un Conseil à la planification écologique
Relever les ambitions climatiques de la France avec pour
objectif une baisse de 65% des émissions en 2030 (au lieu de
40 % actuellement) et rendre public un bilan annuel
Obliger les entreprises à mettre en œuvre une comptabilité
carbone pour les émissions directes et indirectes certifiée
par un organisme public agréé en commençant par les secteurs
les plus émetteurs de gaz à effet de serre (GES) - énergie,
transport, bâtiment, industrie lourde - puis selon la taille
des entreprises, accompagnée d'une trajectoire de baisse de
leurs émissions
Créer une Agence pour les relocalisations dépendant du
Conseil à la planification écologique, chargée de recenser
les secteurs industriels indispensables à la souveraineté
nationale et à la bifurcation écologique, et d'établir un
plan de relocalisation pour chaque filière ou production
stratégique identifiée
L'organisation de l'État au service de la planification
écologique
Nous devons réorganiser l'État républicain d'après des objectifs
écologiques et démocratiques. La planification écologique devra
s'appuyer sur la commune, échelon vital de la démocratie.
L'objectif de maîtrise du cycle de l'eau doit guider la nouvelle
organisation : les bassins versants et les agences de l'eau en
seront le socle, pour atteindre un grand objectif « zéro pollution
et zéro épuisement de la ressource en eau ».
Mesure clé :
Redécouper les Régions à partir des bassins versants et
leur confier l'eau comme première responsabilité
Redonner aux communes le rôle de cellule de base de la
démocratie locale, permettre leur libre association
et les impliquer pleinement dans les décisions et la mise
en oeuvre des investissements de la planification
écologique
Supprimer les mégarégions et les métropoles
technocratiques, et revenir sur l'obligation
d'appartenance des communes à des intercommunalités en
abrogeant la loi portant sur la Nouvelle Organisation
territoriale de la République (NOTRe)
Supprimer les régions transfrontalières (ou
eurorégions)
Interdire le « droit à la différenciation » - qui
permettrait que des règles différentes s'appliquent selon
les territoires - afin de garantir l'égalité entre les
citoyens
Réserver le statut de collectivité unique aux territoires
insulaires et des Outre-mer
Recomposer les assemblées régionales à partir des
élections des conseillers départementaux
Mettre en place des défenseurs de la nature chargés de
l'eau, l'air, la forêt, la végétalisation et la
perméabilité des sols au niveau communal
Rééquilibrer la dotation globale de fonctionnement versée
aux communes pour lutter contre les inégalités
territoriales
Mettre en place des assemblées citoyennes régionales pour
débattre des projets d'aménagement et d'investissement en
lien avec la planification écologique
Stopper l'étalement urbain : renoncer aux grands projets
inutiles et imposés et rapprocher les bassins de vie et les
bassins d'emploi
Les Outre-mer, avant-postes de la planification écologique
Les Outre-mer pourraient être les pilotes de la planification
écologique et du progrès humain. Il existe déjà des « plans pays »
bâtis par les Ultramarins eux-mêmes. Ils doivent servir de grands
objectifs écologiques fixés à partir des besoins essentiels :
autonomie énergétique, relocalisation de la production
alimentaire, déploiement d'une économie de la mer.
Mesure clé :
Faire des Outre-mer des territoires pilotes de la
planification écologique et des circuits courts : autonomie
énergétique et 100% renouvelable, autosuffisance alimentaire,
politique maritime, protection de la biodiversité
Instaurer un bouclier douanier via une taxe kilométrique en
faveur des productions locales à faible empreinte
écologique
Appliquer une préférence commerciale pour les produits
ultramarins vers l'Hexagone et l'Europe et nouer des
partenariats commerciaux équilibrés avec les voisins
régionaux
Tendre vers l'autosuffisance alimentaire grâce à
l'agriculture paysanne écologique et des filières
agroalimentaires locales
Protéger la biodiversité exceptionnelle des Outre-mer
Promouvoir des plans d'autonomie énergétique
L'égalité des populations par la démocratie et les services
publics
Des territoires ruraux et des petites villes abandonnés, des
métropoles éclatées entre ghettos de riches et quartiers pauvres :
les Gilets jaunes ont jailli de cette démesure inégalitaire.
Remettons de l'ordre et de la justice dans l'organisation du pays.
Les services publics en seront les piliers.
Mesure clé :
Défendre et reconstruire le maillage de transports en commun
et de services publics, notamment dans les départements
ruraux, les quartiers populaires et les Outre-mer afin de
garantir une distance maximale (de quinze à trente minutes, en
voiture ou en transport collectif) entre tout lieu
d'habitation et les services publics essentiels (école, gare,
hôpital, bureau de poste)
Réaffirmer le rôle du département comme échelle pertinente
pour organiser un maillage équilibré du territoire en services
publics essentiels à la population
Favoriser l'installation d'entreprises, d'artisans, de
commerçants par la mise en place d'aides spécifiques
Soutenir le tissu associatif local en maintenant les
subventions, en généralisant les conventions pluriannuelles et
en sortant de la logique des appels à projets
Organiser des états généraux des quartiers populaires et des
états généraux des espaces ruraux pour construire une
véritable égalité territoriale notamment dans les services
publics
Renforcer les dotations de l'État pour les territoires et
régions en retard de développement économique et social
Investir pour lancer la bifurcation de notre économie
C'est à partir de l'urgence écologique et climatique que doit se
penser la politique de la Nation. La bifurcation écologique
nécessite des investissements massifs pour changer les modes de
production, d'échange et de consommation. Il faut créer des
millions d'emplois de qualité pour mettre en ?uvre ces
changements. L'État républicain en dialogue avec les communes doit
planifier la mobilisation générale.
Mesure clé :
Lancer un plan massif de 200 milliards d'euros
d'investissements écologiquement et socialement utiles
Annuler les cadeaux fiscaux accordés sans contrepartie aux
plus grandes entreprises ces dix dernières années
Utiliser cet argent pour investir et rétablir des pôles
publics dans l'énergie, les transports et la santé afin de
réindustrialiser le pays par des plans de filières au
service de la bifurcation écologique
Développer les transports publics écologiques, repenser la
mobilité individuelle
Le transport ferroviaire a été abandonné au profit des camions et
des bus Macron. La libéralisation empêche toute politique de
bifurcation écologique. Il est urgent de relocaliser les
productions et de réduire les distances entre bassins de vie et
bassins d'emploi.
Mesure clé :
Créer un pôle public des transports et de la mobilité
Renationaliser la SNCF
et refuser la mise en concurrence des lignes de
transport
Refuser la suppression des lignes ferroviaires du quotidien
et en réouvrir, augmenter le nombre de trains et garantir des
tarifs accessibles, maintenir des guichets physiques dans les
gares
Développer les transports publics à la demande hors des zones
denses de transport public
Supprimer les lignes aériennes quand l'alternative en train
est inférieure à quatre heures
Repenser la mobilité individuelle en développant les usages
partagés de la voiture et les mobilités douces (comme le
vélo)
Adopter un plan de développement du ferroutage et de report
modal (cabotage maritime, fluvial et dirigeable)
Renationaliser les autoroutes, en revenant sur les hausses de
prix passées, ainsi que les aéroports stratégiques
Engager un plan spécifique de développement des transports
collectifs en Outre-mer, quasi inexistants aujourd'hui, sur le
modèle du projet de tram-train à La Réunion
Organiser le 100% d'énergies renouvelables en 2050 et la rénovation énergétique
Les énergies fossiles sont polluantes et responsables
du changement climatique. Le nucléaire n’est pas non plus une
solution d’avenir. Une bifurcation de notre modèle énergétique
s’impose. Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre
(GES), nous devons atteindre le 100% d’énergies renouvelables.
L’impératif de sobriété implique un plan d’envergure pour rénover
l’ensemble du parc immobilier.
Mesure clé :
Planifier le passage à 100% d’énergies renouvelables avec
un double mot d’ordre : sobriété et efficacité
énergétique
Sortir des énergies carbonées : arrêter les subventions aux
énergies fossiles, y compris à l’étranger
Sortir du nucléaire : abandonner les projets d’EPR
(European Pressurized Reactor – Réacteur pressurisé
européen), planifier le démantèlement, la réhabilitation
et la reconversion des sites nucléaires et de l’ensemble
de leur bassin de vie
Instaurer une tarification progressive de l’énergie et
garantir la gratuité des premières quantités
indispensables à une vie digne
Annuler la libéralisation du marché de l’électricité et
du gaz : stopper la privatisation des barrages
hydroélectriques,
créer un pôle public de l’énergie en lien avec des
coopératives locales en renationalisant EDF et Engie
Annuler les hausses du tarif du gaz depuis 2017
Favoriser partout sur le territoire le recours aux diverses
sources d’énergie les plus adaptées aux conditions
météorologiques et géographiques (pour lutter contre la
méthanisation à outrance notamment)
Refaire l’isolation d’au moins 700 000 logements par an
Mettre fin aux situations de précarité énergétique :
privilégier les rénovations complètes, interdire réellement la
location des passoires thermiques, renforcer les programmes de
détection des passoires énergétiques, cibler les aides à la
rénovation en fonction des revenus des ménages
Conditionner l’obtention de labels écologiques à des
résultats énergétiques concrets et vérifiés pour les
bâtiments neufs comme pour les rénovations
thermiques
Se donner les moyens : former les professionnels, mettre
en place un « guichet unique » public pour les
propriétaires devant faire cette rénovation
Réduire l’impact écologique des travaux : développer
l’écoconstruction avec des matériaux bioclimatiques
(bois/terre/paille)
Mettre en place une convention collective unique pour les
travailleurs du nucléaire et arrêter l’utilisation massive de
la sous-traitance, tout en garantissant leur reconversion au
fur et à mesure des fermetures de centrales
Consommer autrement, une France « zéro déchet »
La planète croule sous les déchets. À l’heure
actuelle, nous ne pénalisons pas le mésusage des ressources mais
en privons ceux qui ne peuvent payer. Nous devons sortir du cercle
vicieux « produire plus pour consommer plus ». En application de
la « règle verte », changeons de logique. Préférons la société du
réparable et du durable à celle de l’obsolescence programmée et du
tout-jetable.
Mesure clé :
Abolir l’obsolescence programmée et allonger les durées de
garantie légale des produits
Contre la surproduction de déchets : interdire immédiatement
les plastiques à usage unique, remettre en place la consigne
pour les bouteilles et bocaux en verre, rendre obligatoires le
recyclage, le compostage ou l’incinération (dans cet ordre de
priorité), généraliser les consignes, développer les filières
de réutilisation des matériaux et de substitution aux
matériaux carbonés
Créer un service public de la réparation et du réemploi, avec
la mise en place de formations pour certains métiers
(notamment électricité, électronique, bâtiment, textile)
Rendre la collecte séparée des déchets organiques
effective et obligatoire à l’horizon 2025,
en commençant par les zones rurales (redistribution du compost
aux agriculteurs locaux)
Rendre obligatoire l’écoconception des produits afin de
limiter l’utilisation de ressources non renouvelables
Généraliser au plus vite l’indice de durabilité des
produits (possibilité d’être réparé, durée de vie, etc.),
rendre obligatoire la disponibilité de pièces de rechange
et empêcher la mise sur le marché de celles qui auraient
un score de durabilité insuffisant
Faire reculer la publicité dans l’espace public,
interdire le dépôt de prospectus publicitaires commerciaux
dans les boîtes aux lettres, les panneaux publicitaires
numériques et le démarchage téléphonique commercial
Interdire la publicité des produits et services les plus
émetteurs de gaz à effet de serre sur tous les supports
publicitaires
Diminuer les possibilités de diffusion de publicité à la
télévision
Créer un réseau national de déchèteries/recyclage
Souveraineté alimentaire et révolution agricole : pour une
agriculture écologique et paysanne
L’agro-business détruit tout : les écosystèmes, notre
santé et celle des paysans. Les
maux sont connus : pesticides, gigantisme agricole, soumission aux marchés financiers. Ce système met à mal notre
capacité à nourrir l’humanité. L’agriculture écologique et
paysanne doit nourrir la population et ceux qui en vivent.
Mesure clé :
Instaurer une agriculture relocalisée, diversifiée et
écologique et créer 300 000 emplois agricoles
Garantir des prix rémunérateurs aux producteurs par des prix
planchers pour les agriculteurs,
interdire les ventes à perte et mettre en place une caisse de
défaisance pour reprendre les dettes agricoles des convertis
au 100% bio
Refondre la PAC (politique agricole commune) et orienter les
aides publiques agricoles pour favoriser la production
écologiquement soutenable, l’intensité en main d’oeuvre des
exploitations et le développement des protéines
végétales
Faire une réforme agraire pour encourager l’installation de
nouveaux agriculteurs et permettre le développement d’un tissu
de nombreuses exploitations à taille humaine
Lutter contre l’artificialisation des sols pour empêcher
la disparition de surfaces agricoles utiles
Planifier la réduction progressive des doses d’engrais et
de pesticides, interdire immédiatement les plus dangereux
(glyphosate, néonicotinoïdes)
Instaurer un protectionnisme écologique en fonction des
conditions de production et de rémunération du travail
agricole
Encadrer les prix alimentaires par des prix maximaux
établis par un coefficient multiplicateur et limiter les
marges de la grande distribution
Développer les circuits courts pour réduire la circulation
des marchandises et l’utilisation d’emballages
En finir avec la malbouffe
Nous sommes confrontés à une épidémie de maladies
chroniques (diabète, obésité) et de cancers. L’agroindustrie et
ses produits vendus à grand renfort d’additifs et de publicité en
sont une cause majeure. Les plus pauvres en sont les premières
victimes. En finir avec la malbouffe est un enjeu de santé
publique. Nous avons les moyens de produire autrement pour nous
nourrir tous et mieux.
Mesure clé :
Créer un ministère de la Production alimentaire
Interdire d’urgence les additifs les plus controversés,
limiter la liste des additifs autorisés à ceux admis dans
l’agriculture biologique
Fixer des taux maximaux de sel, de sucre et d’acide gras
saturés dans les aliments transformés et garantir
l’application de la loi y compris dans les Outre-mer
Rendre le nutri-score (étiquetage nutritionnel) obligatoire
pour en finir avec la désinformation de la grande
distribution
Interdire la publicité alimentaire sur tous les supports
(radiophonique, audiovisuel et électronique) à destination des
enfants et adolescents
Créer une heure hebdomadaire d’éducation à la nutrition
de la maternelle au collège
Expérimenter une garantie universelle d’accès à des
aliments choisis comme premier jalon d’une « sécurité
sociale de l’alimentation »
Garantir en permanence l’accès à cinq fruits et légumes de
saison à prix bloqués
Porter l’alimentation dans la restauration collective à
100% biologique et locale, réduire la part des protéines
carnées au profit des protéines végétales et y imposer une
option végétarienne quotidienne
Collectiviser les biens communs fondamentaux
Une minorité veut vendre au marché jusqu’aux biens les
plus essentiels à la survie humaine. L’intérêt général humain
exige de protéger dans la loi ces biens communs de l’humanité.
C’est au peuple de contrôler démocratiquement leurs usages et leur
protection. L’eau et l’air, qui permettent la vie, doivent être
collectivisés.
Mesure clé :
Établir par référendum la liste des biens communs et
services essentiels et les collectiviser
Créer un défenseur des biens communs chargé de produire et
publier un rapport annuel
Empêcher le droit de propriété privée de prévaloir sur la
protection de l’eau, de l’air, de l’alimentation, du vivant,
de la santé et de l’énergie
Pollutions : désempoisonner le monde
L’empoisonnement du monde est global. L’air, l’eau et
les sols sont affectés par toutes sortes de pollutions plastiques,
chimiques, industrielles. Les plus riches polluent le plus. Mais
ce sont les plus pauvres qui en subissent davantage les
conséquences. Un plan de dépollution national et international
s’impose.
Mesure clé :
Aider les victimes des pollutions et les lanceurs d’alerte
sur la base d’un fonds abondé par les consommations
polluantes
Redonner à l’État et aux collectivités locales les moyens
humains et financiers pour appliquer le triptyque «
surveiller, contrôler, sanctionner » et réguler face au libre
marché
Revenir sur les affaiblissements des normes
environnementales et des mécanismes de participation
publique décidés lors du précédent quinquennat (décrets
permettant aux préfets de déroger aux normes
environnementales, par exemple)
Établir un plan d’urgence pour la dépollution rapide des
régions durablement polluées en France, dont en priorité
la Guadeloupe et la Martinique victimes du
chlordécone
Gérer les risques industriels avec la création d’une
autorité de sûreté indépendante des risques industriels,
augmenter le nombre d’inspecteurs des Installations
classées pour la protection de l'environnement (ICPE) et
augmenter le seuil de l'amende maximale pour les ICPE à
500 000 euros (contre 15 000 euros actuellement)
Arrêter les activités dangereuses pour la santé et
l’environnement (comme les engrais à base de nitrate
d’ammonium) et planifier la reconversion des travailleurs
vers des secteurs d’activité utiles (énergie,
assainissement et gestion des déchets)
L'eau, enjeu central pour l'Humanité
L’eau est le grand défi commun de l’humanité. C’est
une urgence écologique : le cycle de l’eau est perturbé par le
réchauffement climatique. C’est aussi une urgence sociale. Des
centaines de milliers de Français, les Ultramarins en première
ligne, subissent des coupures d’eau et leur eau est polluée.
Garantir le droit d’accès à l’eau et à l’assainissement par une
gestion publique est une priorité
Mesure clé :
Consacrer une « règle bleue » qui applique le principe de la
« règle verte » (ne pas prendre à la nature davantage qu'elle
ne peut reconstituer) à l'eau pour son usage et pour la
protection de sa qualité
Inscrire l’eau comme bien commun et la protection de
l’ensemble de son cycle, y compris les nappes phréatiques,
dans la Constitution Inscrire l’accès à l’eau, son
assainissement et le droit à l’hygiène comme droit humain
fondamental
Réprimer plus durement les coupures d’eau illégales
Créer un haut-commissariat à l'eau pour organiser une gestion
100% publique de l'eau, articulée autour de régies publiques
locales ouvertes aux citoyens
Lancer un vaste plan d’investissement dans le renouvellement
des canalisations, accélérer les travaux déjà engagés en
Outre-mer
Rendre effectif le droit à l’eau et à l’assainissement par la
gratuité des mètres cubes indispensables à la vie digne et par
la suppression de l’abonnement
Instaurer une tarification progressive et différenciée
selon les usages
Mailler le territoire de fontaines à eau, de douches et de
sanitaires publics et gratuits
Renforcer les effectifs de la police de l’eau présente sur
tous les territoires pour contrôler plus strictement le
captage par les industries d’eau en bouteille, et empêcher
toute pollution industrielle ou agricole
Redonner des moyens humains et financiers aux agences de
l’eau
Mettre fin au déclassement des cours d’eau et rétablir les
cours d’eau déclassés
Atteindre durant le mandat le très bon état écologique et
chimique de tous les cours d’eau (fleuves, rivières,
ruisseaux) et réserves souterraines
Systématiser le recours au fret fluvial dès que
possible
Le droit à l'eau dans les Outre-mer
Sécheresses, ouragans, montée des eaux : les
Outre-mer sont en première ligne des bouleversements en cours et à
venir. L’accès à l’eau est plus que jamais vital. Pourtant, la
moitié se perd en fuites dans le réseau et les coupures d’eau sont
légion. Un grand plan d’investissement et d’adaptation des
infrastructures s’impose.
Mesure clé :
Garantir l’accès à l’eau courante potable à tous les
habitants des Outre-mer, quoi qu’il en coûte
Rétablir une distribution d'eau de bonne qualité et en
volume suffisant dans les territoires d’Outre-mer où le
service public de l’eau est défaillant
Financer par l’État des travaux urgents de remplacement des
canalisations, notamment en Guadeloupe, sur l’adduction
d’eau potable et l’assainissement
Adopter la régie comme mode de gestion de l’eau et de
l’assainissement et prévoir des sanctions conséquentes
lorsque les délégataires, concessionnaires et fermiers ne
remplissent pas leurs obligations contractuelles,
notamment en matière d’entretien des réseaux
Déclencher, en cas de pénurie, un plan visant à la
distribution de bouteilles d’eau (plan ORSEC-eau) et
plafonner leur prix dans tous les endroits où le service
public de l’eau potable et de l’assainissement est
défaillantdes anciens opérateurs et/ou résultant d’impayés
pour service non rendu et cesser le recouvrement forcé de
celle-ci
Garantir que ni la dette existante, ni les
investissements à venir des opérateurs de l'eau, ne seront
répercutés
sur la facture des usagers de l’eau
En Guadeloupe et en Martinique, reconnaître le statut de
crise sanitaire et écologique concernant l’eau potable et
son assainissement, la contamination au chlordécone, et
les effets cocktails avec d’autres substances dont les
conséquences sont inconnues
Défendre la forêt, poumon de la planète
La forêt est un allié climatique et écologique. Pour
qu’elle le reste, il faut s’opposer à l’industrialisation et à la
marchandisation de la forêt. Nous devons aussi protéger ceux qui
s’en occupent au quotidien, tels les agents de l’Office national
des forêts (ONF). Le développement d’une filière bois française
soutenable et créatrice d’emplois est possible.
Mesure clé :
Interdire les coupes rases sauf en cas d’impasse sanitaire
avérée
Augmenter les moyens humains et financiers de l’Office
national des forêts et stopper sa privatisation pour lui
permettre d’assurer ses missions y compris d’accueil du
public
Inciter à la création de coopératives de petits producteurs
et au groupement de la gestion de parcelles forestières
privées
Améliorer les conditions de travail des forestiers :
interdire le travail détaché, augmenter les salaires des
forestiers, préserver le droit à la retraite anticipée
Augmenter la part des forêts publiques notamment par la
création d’un droit de préemption publique avec des budgets
suffisants et la réquisition des parcelles abandonnées
Favoriser la diversification en essences et en âges pour
des forêts résilientes au changement climatique
Reconstruire tout le secteur de la transformation du bois
avec l’objectif de diversifier les essences et de développer
les circuits courts, en mettant en place une formation
professionnelle publique
Rétablir des scieries et encadrer les exportations de
bois
Encadrer l’usage du bois dans la production d’énergie et
favoriser son usage durable dans la construction
Laisser au niveau national 25% de la surface de la forêt
française en libre évolution
Rompre avec les accords commerciaux participant de
l’augmentation de la déforestation importée
Assurer une traçabilité complète des importations afin de
bannir de la commande publique celles liées à la déforestation
et contraindre les entreprises à exclure ces produits de leurs
approvisionnements
Accroître la coopération internationale afin de lutter contre
les pratiques illégales qui détruisent les forêts (trafic de
bois, orpaillage et mines)
Renforcer les moyens humains et matériels de lutte contre les
feux de forêt
Rompre avec la maltraitance animale
La cruauté infligée aux animaux par notre modèle
agricole productiviste et le retour des grandes pandémies comme le
Covid-19 sont liés. La lutte contre la maltraitance animale est un
aspect central de la quête d’harmonie avec la nature. Rompre avec
le système économique qui abaisse les êtres sensibles au rang de
marchandises est un progrès pour l’humanité.
Mesure clé :
Interdire les fermes-usines
Limiter les temps de transport des animaux vivants
Interdire les pratiques cruelles : poules et lapins en
batterie, broyage des poussins, ablation de la queue,
etc.
Interdire tous les élevages de production de fourrure,
immédiatement pour les élevages de visons
Déterminer de nouvelles normes pour améliorer les
conditions d’élevage : accès à l’air libre, pâturage,
densité, surface minimale
Orienter la recherche vers des méthodes substitutives et
éthiques qui permettraient de ne plus expérimenter sur les
animaux
Interdire les pratiques de chasse et de « loisirs »
cruelles pour les animaux (déterrage, chasses à courre,
combats de coqs, spectacles incluant des animaux sauvages,
etc.)
Sauver l'écosystème et la biodiversité
L’activité humaine est à l’origine de la sixième
extinction de masse. La biodiversité recule à cause du changement
climatique, des pollutions, de la déforestation. Sa préservation
se joue au niveau international par la création de normes communes
et contraignantes. Elle se joue aussi à l’échelle nationale : la
France doit montrer l’exemple.
Mesure clé :
Interdire les dépôts de brevets sur des organismes
vivants pour empêcher l’appropriation d’espèces animales
et végétales par des entreprises privées
À l’échelle globale : refuser les organismes génétiquement
modifiés (OGM), mettre fin aux accords commerciaux
internationaux dont les conséquences affectent le climat et
la biodiversité
En France, protéger concrètement les habitats et les espèces
: bannir les pesticides en commençant par les interdire autour
des zones habitées, lutter contre l’artificialisation des sols
en empêchant notamment la multiplication des entrepôts géants,
gérer durablement l’eau (dépollution et régies
publiques)
Bien entendu, les principales divergences ont porté sur le
nucléaire et sur la politique énergétique
PS et PC restent partisans du nucléaire, chacun à leur
façon.
PS et EELV ne veulent pas de la renationalisation
d'ENGIE.
Le PS ne soutiendra pas les nationalisations de la branche
énergies marines d’Alstom, de la branche éolienne offshore
d’Areva et d’Alcatel Submarine Network.
Le PS ne fait pas du bio une priorité et se contente de demi
mesures en matière agricole. Il ne se prononce pas pour un
encadrement des prix agricoles
On remarquera aussi un nombre important de sous chapitres ou
de sous points qui marquent aussi des différences non
négligeables
Le traitement des collectivités territoriales est assez
timide : rôle et ressources des communes, traitement des
inégalités territoriales
L'intervention des citoyens n'est pas exposée. Les métropoles
gardent leur suprématie, tout comme les méga régions. La loi
Notre a de beaux jours devant elle !
Bien que ce point ne soit pas signalé dans les non accords,
l'objectif d'une baisse de 65% des émissions en 2030 (+25%/aux
40% prévus) : ça n'est pas rien !
Pas question que les citoyens interviennent
institutionnellement : ils ne seront pas oraganisés localement
et régionalement !
Refus d'abandonner la libéralisation du marché de l'énergie
!
Pas d'annulation des tarifs du gaz de 2017 !
En règle générale : on ne touche pas aux profits des
multinationales. C'est ainsi que l'on ne prendra pas de réelles
mesures concernant les engaris, les produits phyto sanitaire,
etc...
LFI va se trouver très isolée dans la NUPES sur des questions
aussi importantes et décisives !
Les mesures de L'AEC non reprises par le PPG
Redécouper les Régions à partir des bassins
versants et leur confier l'eau comme première
responsabilité
Redonner aux communes le rôle de cellule de base
de la démocratie locale, permettre leur libre
association
et les impliquer pleinement dans les
décisions et la mise en oeuvre des
investissements de la planification
écologique
Supprimer les mégarégions et les métropoles
technocratiques, et revenir sur l'obligation
d'appartenance des communes à des
intercommunalités en abrogeant la loi
portant sur la Nouvelle Organisation
territoriale de la République (NOTRe)
Supprimer les régions transfrontalières (ou
eurorégions)
Interdire le « droit à la différenciation »
- qui permettrait que des règles différentes
s'appliquent selon les territoires - afin de
garantir l'égalité entre les citoyens
Réserver le statut de collectivité unique
aux territoires insulaires et des
Outre-mer
Recomposer les assemblées régionales à
partir des élections des conseillers
départementaux
Mettre en place des défenseurs de la nature
chargés de l'eau, l'air, la forêt, la
végétalisation et la perméabilité des sols
au niveau communal
Rééquilibrer la dotation globale de
fonctionnement versée aux communes pour
lutter contre les inégalités
territoriales
Mettre en place des assemblées citoyennes
régionales pour débattre des projets
d'aménagement et d'investissement en lien
avec la planification écologique
Annuler les cadeaux fiscaux accordés sans
contrepartie aux plus grandes entreprises ces dix
dernières années Utiliser cet argent pour investir et rétablir
des pôles publics dans l'énergie, les
transports et la santé afin de
réindustrialiser le pays par des plans de
filières au service de la bifurcation
écologique
Renationaliser la SNCF
Organiser le 100% d'énergies renouvelables en
2050
et la rénovation énergétique
Planifier le passage à 100% d'énergies
renouvelables avec un double mot d'ordre :
sobriété et efficacité énergétique
Sortir du nucléaire : abandonner les projets
d'EPR (European Pressurized Reactor ? Réacteur
pressurisé européen), planifier le
démantèlement, la réhabilitation et la
reconversion des sites nucléaires et de
l'ensemble de leur bassin de vie
Instaurer une tarification progressive de
l'énergie et garantir la gratuité des
premières quantités indispensables à une vie
digne
Annuler la libéralisation du marché de
l'électricité et du gaz : stopper la
privatisation des barrages
hydroélectriques
Annuler les hausses du tarif du gaz depuis
2017
Conditionner l'obtention de labels
écologiques à des résultats énergétiques
concrets et vérifiés pour les bâtiments neufs
comme pour les rénovations thermiques
Se donner les moyens : former les
professionnels, mettre en place un « guichet
unique » public pour les propriétaires devant
faire cette rénovation
Réduire l'impact écologique des travaux :
développer l'écoconstruction avec des
matériaux bioclimatiques
(bois/terre/paille)
Rendre la collecte séparée des déchets
organiques effective et obligatoire à
l'horizon 2025
Généraliser au plus vite l'indice de
durabilité des produits (possibilité d'être
réparé, durée de vie, etc.), rendre
obligatoire la disponibilité de pièces de
rechange et empêcher la mise sur le marché de
celles qui auraient un score de durabilité
insuffisant
Diminuer les possibilités de diffusion de
publicité à la télévision
Créer un réseau national de
déchèteries/recyclage
Planifier la réduction progressive des doses
d'engrais et de pesticides, interdire
immédiatement les plus dangereux (glyphosate,
néonicotinoïdes)
Instaurer un protectionnisme écologique en
fonction des conditions de production et de
rémunération du travail agricole
Encadrer les prix alimentaires par des prix
maximaux établis par un coefficient
multiplicateur et limiter les marges de la
grande distribution
Fixer des taux maximaux de sel, de sucre et
d'acide gras saturés dans les aliments
transformés et garantir l'application de la
loi y compris dans les Outre-mer
Créer une heure hebdomadaire d'éducation à la
nutrition de la maternelle au collège
Porter l'alimentation dans la restauration
collective à 100% biologique et locale, réduire
la part des protéines carnées au profit des
protéines végétales et y imposer une option
végétarienne quotidienne
Établir un plan d'urgence pour la dépollution
rapide des régions durablement polluées en
France, dont en priorité la Guadeloupe et la
Martinique victimes du chlordécone
Gérer les risques industriels avec la création
d'une autorité de sûreté indépendante des
risques industriels, augmenter le nombre
d'inspecteurs des Installations classées pour la
protection de l'environnement (ICPE) et
augmenter le seuil de l'amende maximale pour les
ICPE à 500 000 euros (contre 15 000 euros
actuellement)
Arrêter les activités dangereuses pour la santé
et l'environnement (comme les engrais à base de
nitrate d'ammonium) et planifier la reconversion
des travailleurs vers des secteurs d'activité
utiles (énergie, assainissement et gestion des
déchets)
Garantir l'accès à l'eau courante potable à
tous les habitants des Outre-mer, quoi qu'il en
coûte
Rétablir une distribution d'eau de bonne qualité
et en volume suffisant dans les territoires
d'Outre-mer où le service public de l'eau est
défaillant
Adopter la régie comme mode de gestion de l'eau
et de l'assainissement et prévoir des sanctions
conséquentes lorsque les délégataires,
concessionnaires et fermiers ne remplissent pas
leurs obligations contractuelles, notamment en
matière d'entretien des réseaux
Garantir que ni la dette existante, ni les
investissements à venir des opérateurs de l'eau,
ne seront répercutés sur la facture des usagers
de l'eau
En Guadeloupe et en Martinique, reconnaître le
statut de crise sanitaire et écologique
concernant l'eau potable et son assainissement,
la contamination au chlordécone, et les effets
cocktails avec d'autres substances dont les
conséquences sont inconnues
Augmenter les moyens humains et financiers de
l'Office national des forêts et stopper sa
privatisation pour lui permettre d'assurer ses
missions y compris d'accueil du public
Rétablir des scieries et encadrer les
exportations de bois
Nous partageons l’objectif commun de mettre fin au cours
libéral et productiviste de l’Union européenne et de
construire un nouveau projet au service de la bifurcation
écologique, démocratique et solidaire, même si nos histoires
avec la construction européenne diffèrent.
La France insoumise et le Parti communiste français sont
héritiers du non de gauche au Traité constitutionnel européen
en 2005, le Parti socialiste est attaché à la construction
européenne et ses acquis, dont il est un acteur clé, et Europe
Écologie-Les Verts est historiquement favorable à la
construction d’une Europe fédérale.
Ensemble, nous voulons faire bifurquer les politiques
européennes vers la justice sociale, l’écologie, le progrès
humain et le développement des services publics.
Pour cela, nous proposons de :
Renforcer la lutte pour le climat : objectif de
réduire de 65 % les émissions de gaz à effet de serre
d’ici 2030, relever les objectifs européens de production
d’énergies renouvelables, mettre en place 30 % d’aires
protégées, sortir de la taxonomie le gaz et le nucléaire,
faire adopter un nouveau traité environnemental qui comprend
le crime d’écocide.
Transformer la politique agricole commune au service
de l’agroécologie et de l’agriculture paysanne et
relocalisée, la sortie des engrais et pesticides de
synthèse, la transition de l’élevage industriel vers des
pratiques durables et respectueuses du bien-être animal. Une
agriculture rémunératrice pour les paysans et riche en
emplois, soutenue par une régulation des marchés, et qui
donne à tous l’accès à une alimentation de qualité.
Étendre les droits sociaux : harmoniser par le haut
les droits sociaux et les salaires minimums européens afin
de lutter contre le dumping social, d’améliorer les
conditions de travail et de converger vers le mieux-disant
social, lutter contre les délocalisations, défendre le
principe d’un
“travail égal, salaire égal et cotisations sociales
égales”
en revenant sur l’organisation actuelle du travail détaché,
imposer une présomption de salariat pour les travailleurs
des plateformes, développer un plan européen de lutte contre
la pauvreté notamment des enfants et des personnes
âgées.
Santé : encourager et aider les États membres à
garantir un accès universel aux services de santé, y compris
de santé mentale, notamment en luttant contre les déserts
médicaux, relocaliser la production de médicaments en Europe
et lever les brevets sur les vaccins et médicaments.
Une économie au service du climat et des citoyens : mettre fin au pacte de stabilité et de croissance et
abroger les règles budgétaires des 3 % de déficit et des 60
% de dette, modifier les missions et les statuts de la BCE
pour lui permettre de prêter directement aux États et la
placer sous contrôle démocratique pour en faire un outil
politique au service de l’intérêt général avec des objectifs
écologiques et sociaux et non plus uniquement sur
l’inflation.
Investir en commun dans la bifurcation écologique et
solidaire :
créer de nouvelles ressources propres (taxe sur les
transactions financières étendue, taxe kilométrique,
kérosène…), renforcer les investissements européens et
dédier au moins 50 % du budget européen au climat et la
biodiversité, en s’assurant que le reste du budget n’y nuise
pas.
Éradiquer l’évasion fiscale : mettre fin à
l’unanimité en matière fiscale pour supprimer le droit de
veto des paradis fiscaux, instaurer un taux d’impôt minimum
sur les sociétés à 25 %, établir une liste européenne
crédible des paradis fiscaux et leur imposer des sanctions,
afin de mettre un terme à la concurrence fiscale au sein de
l’UE.
Instaurer des protections sociales et écologiques :
refuser tout nouvel accord de libre échange, instaurer de
nouvelles coopérations fondées sur des clauses sociales,
environnementales et sanitaires contraignantes et
contrôlables, mettre en place une fiscalité sociale et
écologique aux frontières, intégrer dans les marchés publics
européens des critères de production locale pour protéger
notre économie et favoriser de nouveaux standards sociaux et
environnementaux.
Accueillir dignement les exilés : mettre fin au
règlement de Dublin III et renégocier le Pacte Asile
Migration dont les fondements sont très déséquilibrés,
favoriser la création de voies légales et sûres de
migration, créer un corps de sauvetage en mer et mettre fin
aux violations des droits fondamentaux par Frontex
Conquérir l’égalité : appliquer la clause de
« l’Européenne la plus favorisée » pour harmoniser
par le haut les droits des femmes en Europe, inscrire le
droit à l’avortement et à l’ensemble des autres droits
sexuels et reproductifs dans la Charte des droits
fondamentaux de l’Union européenne et la rendre directement
applicable, renforcer le combat contre toutes les
discriminations, qu’elles soient liées aux origines, au
sexe, au handicap, à l’orientation sexuelle ou à l’identité
de genre et défendre les droits des minorités.
Renforcer la démocratie : suspendre les financements
européens aux États membres qui ne respectent pas l’État de
droit ou les libertés fondamentales, défendre un règlement
européen d’indépendance des médias, encadrer plus
strictement les lobbies, accorder un pouvoir budgétaire et
un droit d’initiative du Parlement européen, créer une
initiative citoyenne européenne contraignante (un RIC
[référendum d’initiative citoyenne] européen), établir des
espaces de débat permanents qui permettent de prendre en
compte les apports des acteurs de la société civile, des
associations, des syndicats, des collectivités
territoriales.
Nous sommes lucides. Certaines de ces batailles nécessitent
de renégocier les traités et les règles européennes actuelles.
Car si certaines règles européennes sont des points d’appui,
chacun constate aujourd’hui à quel point
d’autres, et non des moindres, sont en décalage avec les
impératifs de l’urgence écologique et sociale et constituent
de sérieux blocages à la mise en œuvre de notre programme
:
Les traités de libre-échange s’opposent à l’atteinte
de nos objectifs écologiques, alimentent le dumping social
et favorisent des délocalisations.
Le cadre actuel de la concurrence européenne « libre
et non faussée », tel que formalisé dans les traités
européens et les règles qui en découlent,
est incompatible avec la relocalisation de la production et
la préservation et le développement des services publics et
des biens communs.
La politique agricole commune actuelle promeut un
modèle productiviste et industriel contraire à une
agriculture paysanne, biologique et respectueuse du
bien-être animal.
Le statut de la Banque centrale européenne et les règles
d’austérité du semestre européen
obligent les États à se mettre dans la main des marchés
financiers et à réduire les investissements dans la
bifurcation écologique et l’État social.
La libre-circulation des capitaux nous empêche de
maîtriser un secteur financier de plus en plus agressif et
nocif.
En conséquence, il nous faudra être prêts à ne pas respecter certaines
règles. Du fait de nos histoires, nous parlons de désobéir pour les
uns, de déroger de manière transitoire pour les autres, mais
nous visons le même objectif : être en capacité d’appliquer
pleinement le programme partagé de gouvernement et respecter
ainsi le mandat que nous auront donné les Français.
Ce n’est pas un objectif politique en soi mais un outil : de
nombreux États y ont déjà eu recours comme l’Allemagne pour
éviter la mise en concurrence du secteur de l’eau, une
coalition d’États pour interdire les OGM, ou l’Espagne pour
intervenir face à la flambée des prix de l’énergie. Cela ne
peut se faire que dans le respect de l’Etat de droit. En ce
sens, nous nous opposons frontalement à la dérive autoritaire
de la Pologne et la Hongrie, qui s’attaquent aux droits et
libertés fondamentales dans un but autoritaire et
réactionnaire.
Nous comptons :
Utiliser les marges de manœuvre existantes : avoir
recours aux clauses de sauvegarde, négocier avec la
Commission les adaptations du droit et dérogations
nécessaires au cas par cas dans l’application de notre
programme.
Quand nécessaire, cesser d’appliquer les normes
incompatibles avec les engagements écologiques et sociaux
contenus dans notre programme :
par exemple, les pans du droit de la concurrence qui nous
empêchent de renationaliser des entreprises stratégiques
pour la transition écologique et constituer des pôles
publics, comme EDF, ou les autoroutes, ou de développer le
bio et le local dans les cantines, les règles budgétaires
qui limitent notre capacité à investir dans la bifurcation
écologique
Utiliser les contradictions entre les règles européennes
et nos engagements internationaux
sur le climat ou le travail pour faire primer les normes les
plus exigeantes : nous mettrons en place un principe de
non-régression sociale et un principe de non-nocivité pour
l’environnement
Nous travaillerons activement à une modification en
profondeur des règles incompatibles avec notre programme : c’est un espace de négociation, d’équilibre de pouvoir, de
coopérations à géométrie variable. Face aux urgences,
certaines règles ont dû évoluer : la BCE a créé son programme
de rachat de dette publique en réponse à la crise financière
de 2008 ; face à la pandémie, certaines règles comme les
règles budgétaires ou les règles sur les aides Etats ont été
suspendues par la Commission européenne et illustrent la
nécessaire flexibilité.
Le contexte de remise en cause des règles européennes face
aux urgences joue en notre faveur.
Notre objectif sera d’entraîner d’autres États avec nous afin
de contribuer en tant que gouvernement à réorienter les
politiques européennes et à modifier durablement les règles et
traités européens incompatibles avec notre ambition sociale et
écologique légitimée par le peuple. Et un pays comme la France
dispose d’arguments,
d’outils et d’un poids politique pour défendre un nouvel
horizon commun en Europe, parmi lesquels :
Mener les batailles au sein du Conseil de l’Union
européenne :
constituer des alliances pour obtenir des majorités sur des
textes favorisant le progrès social et écologique, former
des minorités de blocages sur des textes qui y sont
contraires, opposer notre droit de veto aux accords de
libre-échange
Avoir recours aux coopérations renforcées : avancer
à quelques-uns s’il y a un blocage à 27. Cela se fait déjà :
une coalition de 11 États travaille à une taxe sur les
transactions financières. 14 États ont adopté un texte sur
les divorces internationaux pour contourner le veto de la
Suède.
Construire des coopérations avec les États tiers qui le
souhaitent
: cela se fait déjà pour des programmes comme Erasmus ou des
partenariats industriels comme Airbus et pourrait
s’amplifier avec des accords en matière fiscale ou
environnementale.
Déclencher la mobilisation citoyenne en construisant
des alliances et des convergences avec les forces politiques
qui partagent ces objectifs et la société civile en
Europe.
Ces batailles seront nécessaires mais ne seront pas
suffisantes. Pour être à la hauteur de l’urgence écologique et
sociale, les institutions et règles européennes doivent
changer en profondeur. Nous proposons d’opérer un choc de
démocratie en convoquant une
Convention européenne pour la révision et la réécriture des
traités européens, construite avec les Parlements nationaux et le Parlement
européen, associant les forces vives et mouvements populaires
du continent. Ces nouveaux textes devront être soumis à
l’approbation du peuple par référendum.
Assumer la place dans le monde d’une France
indépendante
Refuser le « choc des civilisations », porter une
action internationale au service de la paix, promouvoir une
conception universelle et non dévoyée des droits
humains
Réinvestir pleinement l’Organisation pour la sécurité et la
coopération en Europe (OSCE)
Stopper l’érosion du réseau diplomatique français
Offrir l’asile aux lanceurs d’alerte, nouveaux combattants
de la liberté au service de l’intérêt général humain, comme
Edward Snowden et Julian Assange
Défendre la souveraineté et la liberté de l’Ukraine et du
peuple ukrainien ainsi que l’intégrité de ses frontières,
dans un contexte international de tensions et de guerre sur
le continent européen et face aux crimes de guerre décidés
par Vladimir Poutine
Construire une défense indépendante, républicaine et
populaire
Rédiger un livre blanc, adopter une nouvelle loi de
programmation militaire et mettre en œuvre notre adaptation
au changement climatique
Stopper les privatisations des industries d’armement et des
missions de défense nationale
Prioriser l’acquisition de matériel militaire français dans
l’armée et issu des programmes européens auxquels la France
participe
Mobiliser l’espace numérique et la réalité spatiale pour
installer des systèmes défensifs et non létaux contre les
agressions et pour la paix
Donner à nos services de renseignement la capacité
d’anticiper les risques, y compris sanitaires, liés aux
bouleversements climatiques
Adapter le matériel militaire et l’équipement de nos
soldats à la nouvelle donne climatique
Lancer un plan d’adaptation des infrastructures militaires
vulnérables
Simplifier l’indemnisation et la reconnaissance de la
blessure psychique au sein de l’armée française
Subordonner l’exportation des armements aux principes du
droit international et aux partenariats politiques définis
démocratiquement par la France, créer une délégation
parlementaire dédiée au contrôle des exportations
d’armes
Lutter contre le mercenariat et la privatisation de la
guerre, notamment le recours aux sociétés militaires
privées
Renforcer et démocratiser l’ONU
Réaffirmer que l’ONU est le seul organe légitime pour la
sécurité collective à l’échelle mondiale
Exiger la transparence des délibérations du Conseil de
sécurité de l’ONU et sa réforme pour une plus juste
représentation des continents, en particulier de
l’Afrique
Œuvrer au renforcement des agences de l’ONU dépendantes de
contributions volontaires et augmenter le soutien financier
de la France
Créer une Organisation mondiale de l’environnement et
défendre l’Organisation des Nations unies pour l’éducation,
la science et la culture (UNESCO) et l’Organisation mondiale
de la santé (OMS) libérée des intérêts de l’industrie
pharmaceutique
Réformer l’Organisation de l’ONU pour l’agriculture et
l’alimentation (FAO) pour favoriser la souveraineté
alimentaire, la régulation des marchés et la bifurcation
écologique de l’agriculture
Construire avec les États et les populations concernées,
sous l’égide de l’ONU, des solutions politiques partout où
la paix n’est pas garantie (Proche-Orient, Moyen-Orient,
Afrique sahélienne, Cachemire, Caucase, golfe
Arabo-Persique, Corne de l’Afrique, etc.)
Défendre le droit international et le respect des
résolutions de l’ONU grâce au siège de la France au Conseil
de sécurité
Porter l’idée de la création d’une force d’intervention et
de sécurité écologique sous l’égide de l’ONU et d’un traité
de non-prolifération des énergies fossiles visant à
interdire toute exploration et toute nouvelle exploitation
de pétrole, de gaz et de charbon à l’étranger
Relancer les processus multilatéraux de désarmement
nucléaire et conventionnel dans le cadre de la Conférence du
désarmement de l’ONU et la participation de la France comme
membre observateur au Traité sur l’interdiction des armes
nucléaires (TIAN)
Refonder la coopération économique
Porter au sein du Fonds monétaire international (FMI), de
la Banque mondiale et de l’Organisation mondiale du commerce
(OMC) des propositions de rupture avec le néolibéralisme
international et de démocratisation, et réinvestir la
Conférence des Nations unies sur le commerce et le
développement (CNUCED)
Intégrer le respect des règles fondamentales de
l’Organisation internationale du travail dans les accords
commerciaux
Agir pour l’adoption à l’ONU d’un traité contraignant les
multinationales à respecter des normes sociales et
environnementales
Œuvrer à un règlement collectif des dettes publiques,
indépendamment des mécanismes du marché, dans le cadre de la
résolution votée par l’Assemblée générale de l’ONU en
2015
Proposer une COP mondiale pour la justice sociale et
fiscale sous l’égide de l’ONU
Étendre les protections du droit international aux biens
communs planétaires
Reconnaître le crime d’écocide
Soutenir la création d’un tribunal international de justice
climatique et environnementale
Créer un tribunal international de justice économique pour
juger les crimes financiers transnationaux
Élargir le dispositif de la licence d’office et lever les
brevets sur les vaccins et autres moyens médicaux de lutte
contre les pandémies
Soutenir activement les négociations en cours d’un traité
international de lutte contre les plastiques
Faire de la question de l’eau, de sa protection et de son
accès pour tous un enjeu prioritaire de la politique
internationale et de coopération de la France
Jouer un rôle actif dans les négociations pour un traité
international de protection des grands fonds marins
Défendre la gestion des pôles Arctique et Antarctique comme
des biens communs de l’humanité, protégés des activités
économiques qui pourraient détruire leurs écosystèmes par le
pillage de leurs ressources sous-marines tels les minerais
ou les hydrocarbures
Mettre en œuvre une politique migratoire humaniste et
réaliste
Renforcer l’Organisation internationale pour les migrations
(OIM) et le Haut Commissariat des Nations unies pour les
réfugiés (UNHCR) et organiser une conférence annuelle sur
les migrations
S’opposer aux accords commerciaux inégaux afin d’éviter aux
migrants de devoir quitter leur pays
Agir contre les conséquences des bouleversements
climatiques par des transferts de technologies et de l’aide
financière et matérielle
Mettre fin aux violations des droits fondamentaux par
Frontex
Assumer notre devoir d’accueil et d’humanité envers les
réfugiés
Faciliter l’accès aux visas, régulariser les travailleurs,
étudiants, parents d’enfants scolarisés et instituer la
carte de séjour de dix ans comme titre de séjour de
référence
Garantir l’accès effectif aux soins de toutes et tous face
aux instrumentalisations politiques de l’aide médicale
d’État (AME)
Contribuer à créer un statut de « détresse
environnementale » apportant une protection temporaire
pouvant devenir durable en fonction de la gravité de la
catastrophe ayant entraîné la migration
Mettre fin au règlement Dublin et renégocier les accords du
Touquet, mettre un terme aux accords maltraitants pour les
personnes concernées et à l’instrumentalisation de l’aide au
développement
Prendre en charge les personnes migrantes grâce à des
structures d’accueil et d’hébergement en nombre suffisant
sur tout le territoire, en finir avec le délit de
solidarité, créer un guichet unique d’accueil
Garantir pleinement le droit d’asile
Construire des politiques internationales à partir des
Outre-mer
Faire des Outre-mer des pôles régionaux de codéveloppement
: transfert de technologies auprès des pays voisins, aide
logistique et scientifique, établissement de formations de
haut niveau bénéficiant à la fois aux étudiants ultramarins
et à ceux des pays voisins, coopération militaire de
maintien de la paix
Rejoindre les coopérations régionales, dans le respect des
intérêts stratégiques de la France : la Communauté d’États
latino-américains et caraïbes (CELAC) pour les Antilles et
la Guyane française, l’Union africaine pour Mayotte, adhérer
à la Communauté de développement de l’Afrique australe
(CDAA) et participer activement à l’Association des États
riverains de l’océan Indien (IORA) pour La Réunion
Annuler définitivement le projet Montagne d’or en
Guyane
Construire l’avenir de la Nouvelle-Calédonie dans le
dialogue avec toutes les parties prenantes et par la
consultation démocratique de la population
Bâtir des coopérations solidaires et altermondialistes
Consacrer 0,7 % du revenu national brut à l’aide
publique au développement
Réformer « l’aide au développement » apportée par
l’Agence française de développement (AFD) pour qu’elle ne
serve pas les intérêts des régimes oligarchiques et
d’entreprises intéressées aux « partenariats publics
privés ». Décider de son allocation avec les sociétés
civiles sur place, dans un objectif de renforcement des
droits humains et des souverainetés populaires et de lutte
contre le changement climatique
Agir pour la paix et respecter l’indépendance des États et
la souveraineté des peuples
Relancer le codéveloppement et la coopération notamment
dans la lutte contre le changement climatique
Appuyer la restructuration des dettes souveraines pour les
pays pauvres, annuler leur dette COVID
Unir le bassin méditerranéen occidental autour d’objectifs
communs de progrès
Organiser un réseau de l’enseignement professionnel et des
universités méditerranéennes
Créer une force méditerranéenne d’intervention et de
sécurité civile pour lutter contre les incendies et pour le
secours en mer en cas de catastrophes naturelles
Mettre en place une structure commune de lutte contre les
pollutions et de gestion de la dépollution de l’écosystème
de la mer Méditerranée
Étendre à la Méditerranée les normes écologiques
applicables dans la mer Baltique, notamment en matière de
limitation des émissions liées au trafic maritime
Construire une relation avec l’Afrique basée sur la
souveraineté des peuples
Organiser un débat suivi d’un vote au Parlement sur les
objectifs et l’action de l’armée française au Sahel et au
Mali
Renforcer la solidarité avec le Sahel et conditionner les
aides au respect des droits humains, démocratiques, sociaux
et écologiques pour mieux répondre aux besoins immédiats des
populations, par une meilleure coordination de l’aide
internationale et la prise en compte des dynamiques sociales
locales
Réviser les accords de défense passés avec les pays
africains, pour qu’ils soient conclus dans l’intérêt des
peuples et empêchent toute ingérence dans les affaires
intérieures des pays africains
Permettre aux pays africains des zones CFA (dont la partie
ouest est devenue zone ECO) d’avoir une monnaie dont ils
aient la souveraineté, et dont ils puissent définir les
contours
Annuler les dettes « odieuses » de certains pays
africains, c’est-à-dire les dettes contractées par des
dictatures dans le seul but d’enrichir le clan au pouvoir,
ou d’engager des actions qui vont à l’encontre de l’intérêt
général
Créer une commission d’enquête indépendante afin d’établir
le bien-fondé ou non des accusations de bavures à l’égard de
l’armée française
Faire vivre une francophonie des peuples
Défendre l’usage du français dans les institutions
internationales
Créer un Erasmus francophone
Élaborer des contenus éducatifs et des diplômes communs
entre pays francophones
Renforcer les médias audiovisuels francophones
Renforcer l’Assemblée parlementaire de la Francophonie
(APF)
Participer à la création d’une revue scientifique
francophone de premier plan au niveau mondial
Créer une université francophone proposant notamment un
cursus universitaire commun d’accès à tous les métiers
relatifs au secteur aérospatial
Recréer des espaces d’expressions culturelles francophones
(les scènes nationales par exemple)
Renforcer le réseau des Instituts et Alliances
français
Relancer la découverte de l’espace
Lutter contre la course à l’armement spatial tout en
garantissant la souveraineté de la France face aux nouvelles
menaces
Proposer un nouveau traité international pour la
non-appropriation des ressources spatiales et la
démilitarisation de l’espace
Proposer un programme international de dépollution de
l’orbite géostationnaire et de nouvelles règles
internationales d’occupation des orbites basses
Revenir sur la privatisation d’Arianespace et protéger la
filière de lancement de satellites, renforcer les moyens du
Centre national d’études spatiales
Doter la France des moyens de neutralisation des actions
hostiles menées contre elle depuis l’espace
Interdire les voyages commerciaux et privés dans l’espace,
luxe ultra polluant réservé à une minorité
Garantir l’utilisation de Galileo par le grand public en
rendant obligatoire la double compatibilité Galileo
GPS
Les points qui seront mis à la sagesse de l’Assemblée
Dans le cadre des institutions de la Ve
République, le Président négociant et signant les traités,
aucun gouvernement ne peut prendre des décisions de cette
nature sans lui. Il est par ailleurs entendu que l’intérêt
national commande que la France parle au monde d’une seule
voix. Pour autant, le débat doit avoir lieu avec lui. Les
positions sont les suivantes.
La France insoumise proposera le retrait immédiat de la
France du commandement intégré de l’OTAN puis, par étapes, de
l’organisation elle-même. Elle refusera toute inscription de
notre pays dans une alliance militaire permanente dans la
région indo-pacifique et ailleurs, ainsi que toute
intervention militaire sans mandat de l’ONU. Elle défendra
l’idée d’engager la formation d’une nouvelle entente
altermondialiste.
Le Parti communiste français soutiendra le retrait de la
France du commandement intégré de l’OTAN, puis sa dissolution.
Il proposera que la France soit à l’initiative d’une
conférence pan-européenne en vue d’un espace commun de paix et
de sécurité collective en Europe, sur les bases de l’acte
final de la conférence d’Helsinki et de la charte de Paris de
1990. Il défendra le maintien du nucléaire dans la taxonomie
européenne.
La France insoumise et le Parti communiste français
proposeront de décider, après un débat au Parlement, d’un
calendrier de retrait des opérations militaires françaises au
Sahel établi avec les nations souveraines concernées.
Europe Écologie-Les Verts et le Parti socialiste soutiendront
le renforcement de la coopération militaire au niveau de
l’Union européenne, la création d’un commandement militaire
opérationnel européen, ainsi que l’intensification des
livraisons d’armes à l’Ukraine et la mise en place d’un
embargo total et immédiat sur les importations russes de
pétrole, de charbon, de combustible nucléaire et de gaz.
Le Parti socialiste sera favorable au maintien de la France
dans l’OTAN.
Union européenne et international
2022 est l'occasion de changer de trajectoire en Europe : en
2022, la France exercera la présidence de l'Union européenne au
moment où se négocieront les nouvelles politiques climatiques et
la réintroduction des règles budgétaires européennes. Les traités
actuels seront donc inévitablement remis en cause pour répondre à
l'ampleur des défis. Notre règle : en toute hypothèse, nous appliquerons les
engagements de notre programme.
En effet,
certaines règles européennes sont aujourd'hui incompatibles
avec la mise en œuvre de notre programme : - Les
traités de libre-échange s'opposent au protectionnisme
écologique - La concurrence libre et non-faussée
empêche la constitution de pôles publics et la sortie des
biens communs du marché - Le carcan budgétaire nous
enferme dans l'austérité et réduit notre capacité à investir
dans la bifurcation écologique et sociale - La
libre-circulation des capitaux nous empêche de reprendre le
pouvoir sur le secteur financier - La politique
agricole commune promeut un modèle contraire à une
agriculture paysanne, biologique et respectueuse du
bien-être animal - L'absence d'harmonisation sociale et
la directive sur le travail détaché mettent en concurrence
les travailleurs - L'impunité des paradis fiscaux
européens menace nos recettes fiscales et le consentement à
l'impôt - L'Europe de la défense nous enferme dans les
velléités belliqueuses de l'OTAN - Le statut de la
Banque centrale européenne (BCE) nous oblige à mettre l'État
dans la main des marchés financiers pour nous financer
Nous
avons une stratégie complète pour lever ces blocages avec
une méthode de gouvernement fondée sur le respect de la
volonté populaire et l'esprit de coopération
internationale.
D'une part, nous proposons aux
États et aux peuples européens la rupture concertée avec les
traités actuels (plan A). Cela passera par la négociation de
nouveaux textes compatibles avec les urgences climatiques et
sociales et soumis à un référendum du peuple français pour
approbation. Nous proposerons notamment : - la
récupération par les États de leur souveraineté budgétaire
; - la modification du statut de la BCE ; - la
mise en place de règles d'harmonisation sociale et
écologique à l'intérieur de l'Union ; - la mise en
place d'un protectionnisme écologique ; - le droit pour
les États de venir en aide à des entreprises ou à créer des
monopoles publics dans des secteurs stratégiques ; - le
droit à l'eau comme droit fondamental pour tous les
Européens.
D'autre part, nous appliquerons dans
tous les cas immédiatement notre programme au niveau
national en assumant la confrontation avec les institutions
européennes (plan B). Nous utiliserons pour cela tous les
leviers pour faire valoir notre position au Conseil européen
et désobéirons aux règles bloquantes à chaque fois que c'est
nécessaire.
Ces deux stratégies s'alimentent
mutuellement : c'est en agissant en éclaireur que nous
pourrons entraîner les autres peuples européens !
Utiliser tous les leviers d'action face aux institutions
européennes
La France est loin d'être démunie. Nous n'hésiterons pas à
mobiliser si nécessaire tous nos leviers d'action : Utiliser
le droit de veto de la France, par exemple pour refuser tout
nouvel accord de libre-échange et tout nouvel élargissement sans
harmonisation sociale, fiscale et environnementale préalable Conditionner
la contribution française au budget de l'Union européenne Construire
de nouvelles coopérations approfondies avec les États qui le
souhaitent en matière sociale, écologique, culturelle, éducative,
scientifique, etc. Déclencher la mobilisation citoyenne avec
nos alliés politiques et la société civile en Europe pour
augmenter l'autorité de nos points de vue.
Désobéir à chaque fois que c'est nécessaire pour mettre en
?uvre notre programme
Dans le même temps, nous désobéirons aux règles européennes
incompatibles avec l'application de l'Avenir en commun. Et nous
avons des outils pour le faire : Cesser d'appliquer
unilatéralement les normes incompatibles avec nos engagements
écologiques et sociaux telles que la directive sur le détachement
des travailleurs, les règles budgétaires, les règles de la
concurrence, la libre circulation des capitaux Suspendre la
participation (opt-out) de la France à certains programmes comme
l'Europe de la défense Utiliser les contradictions entre les
règles européennes et nos engagements internationaux sur le climat
ou le travail pour faire primer les normes les plus exigeantes Réaffirmer
la supériorité des principes fondamentaux inscrits dans la
Constitution de la 6e République sur le droit européen et
instaurer un principe de non-régression écologique et sociale :
aucune norme européenne ne peut s'appliquer si elle est moins
ambitieuse qu'une norme nationale sur le plan social ou
écologique
Notre logique est simple. Tant qu'un accord de changement des
traités n'est pas acquis, nous discutons avec nos partenaires et
désobéissons aux règles bloquantes en parallèle. En cas d'accord,
il sera soumis encore à référendum.
Depuis soixante ans, l'Union européenne n'est pas une
construction figée : c'est un espace politique fondé sur des
rapports de force et des coopérations à géométrie variable. Nous
utiliserons cette fois tout le poids de la France pour réaliser
notre programme.
Assumer l'indépendance de la France dans le monde
Les quinquennats Sarkozy, Hollande et Macron ont enfermé la
France dans l'OTAN dans une vision étroitement « occidentale » du
monde qui aggrave les tensions mondiales. Pour promouvoir la paix
et la coopération, retrouver une voix indépendante est une
nécessité. Mesure clé : Se retirer immédiatement du
commandement intégré de l'OTAN puis, par étapes, de l'organisation
elle-même Refuser le « choc des civilisations », porter
une action internationale non alignée, au service de la
paix, promouvoir une conception universelle et non dévoyée
des droits humains Refuser toute inscription de notre pays dans une alliance
militaire permanente dans la région indo-pacifique et ailleurs Engager
la formation d'une nouvelle entente altermondialiste Réinvestir
pleinement l'Organisation pour la sécurité et la coopération en
Europe (OSCE)
pour un dialogue non-atlantiste avec la Russie Stopper l'érosion du réseau diplomatique français et son
alignement sur la diplomatie de l'Union européenne Offrir
l'asile aux lanceurs d'alerte, nouveaux combattants de la liberté
au service de l'intérêt général humain, comme Edward Snowden et
Julian Assange
Construire une défense indépendante, républicaine et populaire
Les alliances militaires permanentes, comme l'OTAN
construite par et pour les États-Unis, sont contraires aux
intérêts et aux principes de notre pays. Elles réduisent la
portée de sa diplomatie et aliènent son message. La France
peut et doit se défendre elle-même, en dehors de toute
alliance militaire permanente quelle qu'elle soit. Pour
cela, la défense doit être l'affaire de la Nation tout
entière. Mesure clé : Rédiger un livre blanc et adopter une loi
de programmation militaire visant à restaurer notre indépendance
et mettre en oeuvre notre adaptation au changement climatique Stopper
les privatisations des industries d'armement et des missions de
défense nationale,
puis les réintroduire dans le secteur public Prioriser l'acquisition de matériel militaire français dans
l'armée Ouvrir la possibilité d'un service militaire comme
composante optionnelle du service citoyen obligatoire Mobiliser
l'espace numérique et la réalité spatiale pour installer des
systèmes défensifs et non létaux contre les agressions et pour la
paix Donner à nos services de renseignement la capacité
d'anticiper les risques, y compris sanitaires, liés aux
bouleversements climatiques Adapter le matériel militaire et
l'équipement de nos soldats à la nouvelle donne climatique Lancer
un plan d'adaptation des infrastructures militaires vulnérables Simplifier
l'indemnisation et la reconnaissance de la blessure psychique au
sein de l'armée française
Renforcer l'ONU pour faire vivre un monde ordonné
En dépit de ses insuffisances, l'Organisation des Nations unies
reste le seul organe légitime, car universel, pour assurer la
sécurité collective. Elle est pourtant sapée de l'intérieur, par
des manques financiers qui la rendent dépendante du bon vouloir de
sociétés privées « partenaires », et de l'extérieur, par les
puissances impérialistes qui s'affranchissent du droit
international et développent au profit de leurs seuls intérêts une
conception particulière du « multilatéralisme ». La France doit
œuvrer sans aucune arrière pensée au retour en force de cette
institution face aux déséquilibres et menaces pour la stabilité et
la paix.
Mesure clé : Réaffirmer que l'ONU est le seul organe légitime
pour la sécurité collective Refuser toute intervention militaire sans mandat de l'ONU,
rétablir l'autorité du comité d'état-major des Nations
unies Créer une Organisation mondiale de l'environnement et
défendre l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la
science et la culture (UNESCO) et l'Organisation mondiale de la
santé (OMS) libérée des intérêts de l'industrie pharmaceutique Réformer
l'Organisation de l'ONU pour l'agriculture et l'alimentation (FAO)
pour favoriser la souveraineté alimentaire, la régulation des
marchés et la conversion écologique de l'agriculture Construire
avec les États et les sociétés concernées, sous l'égide de l'ONU,
des solutions politiques partout où la paix n'est pas garantie
(Proche-Orient, Moyen-Orient, Afrique sahélienne, Cachemire,
Caucase, golfe Arabo-Persique, Corne de l'Afrique, etc.) Porter
l'idée de la création d'une force d'intervention et de sécurité
écologique sous l'égide de l'ONU et d'un traité de
non-prolifération des énergies carbonées
Refuser le libre-échange, instaurer un protectionnisme
écologique et la coopération économique
La mondialisation néolibérale est d'abord la globalisation de la
finance, la concentration des pollutions, la propagation des
épidémies et le déménagement permanent du monde pour le seul
profit des multinationales au détriment des peuples et de
l'environnement. La compétition de tous contre tous qu'elle
instaure signifie désindustrialisation, chômage de masse,
émigration forcée, destruction des productions vivrières, etc. Le
protectionnisme écologique est la seule réponse rendant possibles
un codéveloppement au service des peuples et la préservation d'un
écosystème compatible avec une vie humaine digne. Mesure clé
: Porter au sein du Fonds monétaire international (FMI), de
la Banque mondiale et de l'Organisation mondiale du commerce (OMC)
des propositions de rupture avec le néolibéralisme international,
et réinvestir la Conférence des Nations unies sur le commerce et
le développement (CNUCED) Intégrer le respect des règles
fondamentales de l'Organisation internationale du travail dans les
accords commerciaux Agir pour l'adoption à l'ONU d'un
règlement contraignant les multinationales à respecter des normes
sociales et environnementales ?uvrer à un règlement collectif
des dettes publiques, indépendamment des mécanismes du marché,
dans le cadre de la résolution votée par l'Assemblée générale de
l'ONU en 2015
Étendre les protections du droit international aux biens
communs planétaires
La crise écologique ne connaît pas les frontières
administratives. Ce qu'un pays rejette dans l'air sera aussi
respiré par ses voisins. Ce qu'il déverse dans l'eau échouera sur
la côte à l'autre bout du monde. Les responsabilités sont
forcément collectives. Les entreprises criminelles et les
pollueurs de masse doivent répondre de leurs actes. Il est donc
temps d'élargir le droit international à l'impératif climatique et
écologique. Mesure clé : Reconnaître un crime
d'écocide Soutenir la création d'un tribunal international de
justice climatique et environnementale Créer un tribunal
international de justice économique pour juger les crimes
financiers transnationaux Élargir le dispositif de la licence
d'office et lever les brevets sur les vaccins et autres moyens
médicaux de lutte contre les pandémies Soutenir activement
les négociations en cours d'un traité contraignant les
multinationales à respecter les droits humains et
l'environnement Soutenir activement les négociations en cours
d'un traité international de lutte contre les plastiques Faire
de la question de l'eau, de sa protection et de son accès pour
tous un enjeu prioritaire de la politique internationale et de
coopération de la France Jouer un rôle actif dans les
négociations pour un traité international de protection des grands
fonds marins Défendre la gestion des pôles Arctique et
antarctique comme des biens communs de l'humanité, protégés des
activités économiques qui pourraient détruire leurs écosystèmes
par le pillage de leurs ressources sous-marines tels les minerais
ou les hydrocarbures
Pour une politique migratoire humaniste et réaliste
L'émigration forcée est toujours une double souffrance : ne pas
être chez soi où l'on vit, et ne plus être chez soi d'où l'on
vient. Les migrations sont un sujet trop sérieux pour les réduire
à des surenchères. La première tâche est de permettre à chacun de
vivre chez soi, auprès de ses proches et de ses amis. Pour cela,
il faut arrêter les guerres, les accords commerciaux qui
détruisent les économies et affronter le changement climatique. Mesure
clé : Renforcer l'Organisation internationale pour les
migrations (OIM) et le Haut Commissariat des Nations unies pour
les réfugiés (UNHCR) et organiser une conférence annuelle sur les
migrations S'opposer aux accords commerciaux inégaux afin
d'éviter aux migrants de devoir fuir leur pays Agir contre
les conséquences des bouleversements climatiques par des
transferts de technologies et de l'aide financière et
matérielle Sortir de l'impasse de la politique de Schengen et
Frontex Assumer notre devoir d'humanité envers les réfugiés Faciliter l'accès aux visas, régulariser les travailleurs,
étudiants, parents d'enfants scolarisés et instituer la carte de
séjour de dix ans comme titre de séjour de référence Créer un
statut de « détresse environnementale » apportant une protection
temporaire pouvant devenir durable en fonction de la gravité de la
catastrophe ayant entraîné la migration Suspendre le
règlement Dublin, renégocier les accords du Touquet Prendre
en charge les personnes migrantes grâce à des structures d'accueil
et d'hébergement en nombre suffisant sur tout le territoire, en
finir avec le délit de solidarité, créer un guichet unique
d'accueil Garantir pleinement le droit d'asile notamment en
prenant le temps d'étudier chaque dossier Abroger la loi
asile et immigration
Les Outre-mer, fer de lance d'une diplomatie écologique
altermondialiste
Grâce aux Outre-mer, la France est présente à tous les points
clés de l'écosystème. Elle possède le deuxième domaine maritime au
monde. La Guyane française abrite près de 80% de la biodiversité
nationale et partage avec le Brésil la plus longue frontière
terrestre de notre pays. Le devoir de la France est fixé par ses
responsabilités. Elle doit être le fer de lance d'une diplomatie
universaliste. Les Outre-mer en seront les points d'appui. Mesure
clé : Construire des politiques internationales à partir des
Outre-mer : préservation de l'Amazonie, aide aux peuples
autochtones menacés par la montée des eaux Faire des
Outre-mer des pôles régionaux de codéveloppement : transfert de
technologies auprès des pays voisins, aide logistique et
scientifique, établissement de formations de haut niveau
bénéficiant à la fois aux étudiants ultramarins et à ceux des pays
voisins, coopération militaire de maintien de la paix Rejoindre
les coopérations régionales : la Communauté d'États
latino-américains et caraïbes (CELAC) pour les Antilles et la
Guyane française, l'Union africaine pour Mayotte, rejoindre la
Communauté de développement de l'Afrique australe (CDAA) et
participer activement à l'Association des États riverains de
l'océan Indien (IORA) pour La Réunion Annuler définitivement
le projet Montagne d'or en Guyane Construire l'avenir de la
Nouvelle-Calédonie dans le respect des référendums, en lien avec
les territoires voisins
Construire des coopérations altermondialistes et
internationalistes
Un autre monde est possible, plus juste, plus ordonné, plus
écologique. Pour cela, de nouvelles coopérations doivent être
engagées et d'autres renforcées. La France doit ?uvrer, sans
exclusive, à tous les projets sortant d'une conception néolibérale
et occidentaliste de la mondialisation, promouvant des biens
publics mondiaux exempts des mécanismes du marché et luttant
contre les inégalités et la crise écologique. Mesure clé : Consacrer
0,7% du revenu national brut à une aide publique au développement
débarrassée du carcan néolibéral Agir pour la paix et respecter l'indépendance des États et
la souveraineté des peuples Relancer le codéveloppement et la
coopération notamment dans la lutte contre le changement
climatique Adhérer à la Nouvelle Banque de Développement des
BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) Soutenir
le projet de monnaie commune mondiale face au dollar Appuyer
la restructuration des dettes souveraines Réformer « l'aide
au développement » apportée par l'Agence française de
développement (AFD) pour qu'elle ne serve pas les intérêts des
régimes oligarchiques et d'entreprises intéressées aux «
partenariats publics privés ». Décider de son allocation avec les
sociétés civiles sur place, dans un objectif de renforcement des
droits humains et des souverainetés populaires, et non de mise en
dépendance néocoloniale
Unir le petit bassin méditerranéen autour d'objectifs communs
de progrès
Ne nous résignons pas à voir la mer Méditerranée devenir un
cimetière pour migrants. La France doit assumer en Méditerranée la
responsabilité particulière créée par son histoire, sa géographie,
sa langue, la richesse et la diversité de son peuple. Mesure
clé : Créer un réseau d'universités méditerranéennes et
organiser un réseau méditerranéen de l'enseignement
professionnel Créer une force méditerranéenne d'intervention
et de sécurité civile pour lutter contre les incendies et pour le
secours en mer en cas de catastrophes naturelles Mettre en
place une structure commune de lutte contre les pollutions et de
gestion de la dépollution de l'écosystème de la mer
Méditerranée Organiser les moyens d'intervention
sous-marins Étendre à la Méditerranée les normes écologiques
applicables dans la mer Baltique, notamment en matière de
limitation des émissions liées au trafic maritime Créer une
chaîne de télévision méditerranéenne émettant en plusieurs langues
et diffusant sur les deux rives de la Méditerranée, et sur
Internet (sur le modèle de la chaîne franco-allemande Arte)
Construire une relation avec l'Afrique basée sur la
souveraineté des peuples
Des dynamiques de révolutions citoyennes se sont déclenchées à
travers toute l'Afrique ces dernières années. Le gouvernement
français est resté sourd à ces aspirations populaires. Sa
politique est pourrie par une vision affairiste répondant aux
seuls intérêts bornés des oligarchies. Il est dans l'intérêt des
peuples que la France adopte une politique africaine guidée par
l'intérêt général humain. La coopération entre les peuples est la
méthode qui permettra d'avancer en ce sens. Mesure clé : Organiser
un débat suivi d'un vote au Parlement sur les objectifs et
l'action de l'armée française au Sahel et au Mali, et décider d'un
calendrier de retrait des opérations militaires au Sahel Renforcer
l'aide au développement au Sahel et la conditionner au respect des
droits humains, démocratiques, sociaux et écologiques Réviser
les accords de défense passés avec les pays africains, pour qu'ils
soient conclus dans l'intérêt des peuples et empêchent toute
ingérence dans les affaires intérieures des pays africains Permettre
aux pays africains des zones CFA (dont la partie ouest est devenue
zone ECO) d'avoir une monnaie dont ils soient les seuls maîtres,
et dont ils puissent définir les contours Annuler les dettes
« odieuses » de certains pays africains, c'est-à-dire les dettes
contractées par des dictatures dans le seul but d'enrichir le clan
au pouvoir, ou d'engager des actions qui vont à l'encontre de
l'intérêt général Créer une commission d'enquête indépendante
afin de faire toute la lumière sur les accusations de bavures à
l'égard de l'armée française
Passer à la francophonie des peuples
La langue française est la troisième langue la plus parlée au
monde. Mais, sur le terrain, le nombre de locuteurs réels diminue.
Cette langue en partage est pourtant un lien à faire vivre et à
développer dans sa dimension politique. La francophonie est malgré
cela trop souvent ignorée, ou confisquée par un cadre officiel
inaccessible à la majorité des populations francophones. Mesure
clé : Défendre l'usage du français dans les institutions
internationales Faire vivre une francophonie des peuples Créer
un Erasmus francophone Élaborer des contenus éducatifs et des
diplômes communs entre pays francophones Renforcer les médias
audiovisuels francophones Renforcer l'Assemblée parlementaire
de la Francophonie (APF) Participer à la création d'une revue
scientifique francophone de premier plan au niveau mondial Créer
une université francophone de l'espace proposant un cursus
universitaire commun d'accès à tous les métiers relatifs au
secteur aérospatial Recréer des espaces d'expressions
culturelles francophones (les scènes nationales par exemple) Renforcer
le réseau des Instituts et Alliances français
Curieux de constater que
l'«
l'objectif d'une baisse de 65% des émissions en 2030
(+25%/aux 40% prévus) », à moins que le fait de le dire dans ce cadre européen dispense de désobéir, puisque cette mention n'est pas
faite dans le chapitre écologique ?...
La désobéissance aux mesures de Bruxelles est tout à fait
relative, pour ne pas dire inexistante...
Hors de question de sortir de l'OTAN.
On laisse l'industrie des armes aux mêmes qu'aujourd'hui !
La PAC ne sera pas réellement remise en cause.
Le carcan néolibéral a de beaux jours devant lui...
Pas de remise en cause du libre échange et le protectionnisme
écologique est abandonné.
Pas de remise en cause du libre échange et de Shengen et Frontex
!
L'harmonisation sociale est mise au rebus !
Les paradis fiscaux n'ont pas de soucis à se faire !
Il va sans dire que le schéma néolibéral et social démocrate n'est
pas prêt d'être remis en cause !
Les mesures de L'AEC non reprises par le PPG
Notre règle : en toute hypothèse, nous appliquerons
les engagements de notre programme.
En effet, certaines règles européennes sont
aujourd'hui incompatibles avec la mise en ?uvre de
notre programme :
- Les traités de libre-échange s'opposent au
protectionnisme écologique
- La concurrence libre et non-faussée empêche la
constitution de pôles publics et la sortie des biens
communs du marché
- Le carcan budgétaire nous enferme dans l'austérité
et réduit notre capacité à investir dans la
bifurcation écologique et sociale
- La libre-circulation des capitaux nous empêche de
reprendre le pouvoir sur le secteur financier
- La politique agricole commune promeut un modèle
contraire à une agriculture paysanne, biologique et
respectueuse du bien-être animal
- L'absence d'harmonisation sociale et la directive
sur le travail détaché mettent en concurrence les
travailleurs
- L'impunité des paradis fiscaux européens menace nos
recettes fiscales et le consentement à l'impôt
- L'Europe de la défense nous enferme dans les
velléités belliqueuses de l'OTAN
- Le statut de la Banque centrale européenne (BCE)
nous oblige à mettre l'État dans la main des marchés
financiers pour nous financer
Nous avons une stratégie complète pour lever ces
blocages avec une méthode de gouvernement fondée sur
le respect de la volonté populaire et l'esprit de
coopération internationale.
D'une part, nous proposons aux États et aux peuples
européens la rupture concertée avec les traités
actuels (plan A). Cela passera par la négociation de
nouveaux textes compatibles avec les urgences
climatiques et sociales et soumis à un référendum du
peuple français pour approbation. Nous proposerons
notamment :
- la récupération par les États de leur souveraineté
budgétaire ;
- la modification du statut de la BCE ;
- la mise en place de règles d'harmonisation sociale
et écologique à l'intérieur de l'Union ;
- la mise en place d'un protectionnisme écologique
;
- le droit pour les États de venir en aide à des
entreprises ou à créer des monopoles publics dans des
secteurs stratégiques ;
- le droit à l'eau comme droit fondamental pour tous
les Européens.
D'autre part, nous appliquerons dans tous les cas
immédiatement notre programme au niveau national en
assumant la confrontation avec les institutions
européennes (plan B). Nous utiliserons pour cela tous
les leviers pour faire valoir notre position au
Conseil européen et désobéirons aux règles bloquantes
à chaque fois que c'est nécessaire.
Ces deux stratégies s'alimentent mutuellement : c'est
en agissant en éclaireur que nous pourrons entraîner
les autres peuples européens !
porter une action internationale non alignée,
au service de la paix, promouvoir une conception
universelle et non dévoyée des droits
humains
pour un dialogue non-atlantiste avec la
Russie
Les alliances militaires permanentes, comme
l'OTAN construite par et pour les États-Unis,
sont contraires aux intérêts et aux principes de
notre pays. Elles réduisent la portée de sa
diplomatie et aliènent son message. La France
peut et doit se défendre elle-même, en dehors de
toute alliance militaire permanente quelle
qu'elle soit. Pour cela, la défense doit être
l'affaire de la Nation tout entière.
Stopper les privatisations des industries d'armement
et des missions de défense nationale,
puis les réintroduire dans le secteur public
Refuser toute intervention militaire sans mandat
de l'ONU, rétablir l'autorité du comité
d'état-major des Nations unies
Refuser le libre-échange, instaurer un
protectionnisme écologique et la coopération
économique
Sortir de l'impasse de la politique de Schengen
et Frontex
Assumer notre devoir d'humanité envers les
réfugiés
Consacrer 0,7% du revenu national brut à une aide
publique au développement
débarrassée du carcan néolibéral
Instaurer le Référendum d’initiative citoyenne (RIC)
Démocratiser le suffrage : donner le droit de vote à 16 ans,
reconnaître le vote blanc, instituer le droit de vote des résidents
étrangers aux élections locales
Reconnaître un droit de pétition numérique, encadré par la
Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL),
permettant de faire inscrire une proposition de loi à l’ordre du
jour des assemblées, et abaisser les seuils de recevabilité
Instaurer une procédure de parrainages citoyens pour l’élection
présidentielle en alternative aux 500 parrainages d’élus
Présenter systématiquement au bureau de l’Assemblée nationale les
propositions émises par les citoyens dans le cadre de conventions
citoyennes ou d’assemblées créées à cet effet
Rendre obligatoire le recours au référendum en cas de modification
de la Constitution
Donner à la Corse le statut garanti par l’article 74 de la
Constitution
Défendre la commune comme l’échelon de base de la démocratie et de
la citoyenneté
Rendre effectif le principe du non-cumul des mandats et des
indemnités (un seul mandat exécutif au même moment, sauf pour les
intercommunalités, deux mêmes mandats consécutifs maximum)
Revenir sur les peines infligées à des citoyens, syndicalistes,
militants écologistes, politiques, associatifs et Gilets jaunes qui
ont exercé leur droit de manifester à travers une loi d’amnistie
Pour faciliter l’entrée et la sortie du mandat, mettre en place un
statut de l’élu avec des garanties de formation et d’emploi pour une
assemblée plus représentative du peuple
Imposer et faire appliquer la parité au sein du Gouvernement, du
Parlement et des binômes des collectivités
Passer à la 6e République et en finir avec la monarchie
présidentielle
Passer à la 6e République qui soit un régime parlementaire stable,
avec une nouvelle constitution adoptée par référendum
Faire élaborer les modalités de passage à la 6e République par
l’Assemblée nationale (Constituante, Convention citoyenne, élection,
tirage au sort, forums citoyens, etc.)
Élire l’Assemblée nationale au scrutin proportionnel et revoir le
calendrier électoral pour dissocier les élections législatives de
l’élection présidentielle
Permettre au Parlement de réellement contrôler l’action de
l’exécutif, notamment en abolissant les procédures qui brident les
droits du Parlement, comme les votes bloqués, l’article 49.3 de la
Constitution et les réserves de vote
Renforcer les pouvoirs de contrôle du Parlement, notamment
concernant les opérations extérieures
Proposer la modification de l’article 1er de la Constitution : « La
France est une République indivisible, laïque, démocratique, sociale
et écologique »
Mettre en place un plan de séparation de la finance et de
l’État
Combattre l’influence des lobbys dans le débat parlementaire :
interdire leurs cadeaux aux parlementaires, aux membres du
gouvernement et à leurs cabinets et rendre obligatoire la
publication des rendez-vous des principaux décideurs publics avec
des représentants d’intérêts
Prévoir des peines d’inéligibilité pour toute personne condamnée
pour corruption
Durcir les règles contre les conflits d’intérêts et interdire le
pantouflage : tout haut fonctionnaire souhaitant travailler dans le
privé lucratif devra démissionner de la fonction publique et
rembourser le prix de sa formation s’il n’a pas servi au moins dix
ans, et allonger à dix ans les périodes d’interdiction d’exercice
d’une fonction privée après avoir exercé en tant qu’agent dans la
fonction publique relative au même secteur
Supprimer le monopole du déclenchement de poursuites judiciaires par
la seule administration fiscale pour toutes les affaires en cas de
fraude, quelle qu’elle soit : la justice doit pouvoir enquêter
librement, même contre l’avis du ministre
Organiser des élections professionnelles pour les chefs d’entreprise
dont les résultats détermineront la représentativité de chaque
organisation, comme c’est le cas pour les syndicats de salariés
Engager une réforme globale du financement de la vie
politique
Cesser de sous-traiter la conception et l’évaluation des politiques
publiques à des cabinets de conseils privés
Abolir la réforme Macron du corps préfectoral et diplomatique
Garantir la liberté de conscience et la laïcité
Défendre la République indivisible, laïque, universelle,
démocratique, sociale et écologique
Protéger la liberté de conscience et d’expression, combattre tous
les communautarismes et l’usage politique des religions
Refuser l’attribution du titre de chanoine de Latran au président de
la République
Interdire la présence aux cérémonies religieuses de ministres,
préfets et maires dans l’exercice de leurs fonctions, à l’exception
de cas où ces personnes souhaitent exprimer la solidarité de la
République à l’égard d’un culte suite à un événement de nature
exceptionnelle de par son ampleur ou sa gravité
Abroger le concordat d’Alsace Moselle et les divers statuts
spécifiques en vigueur dans les Outre-mer et refuser les
financements publics pour la construction de nouveaux édifices
religieux, dédiés aux activités cultuelles ou d’établissements
confessionnels
Rétablir et augmenter les moyens et l’autonomie de la Mission
interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives
sectaires (Miviludes)
Engager un vaste plan de formation des fonctionnaires à la laïcité,
aux principes juridiques de la loi de 1905, renforcer la pédagogie
de la laïcité dans l’Éducation nationale
Garantir la possibilité d’un accès effectif à l’école publique
laïque pour chaque commune du pays
Démocratiser les médias et adopter une loi
anti-concentration
Adopter une loi anti-concentration dans les médias et engager leur
démocratisation
Créer un Conseil national des médias regroupant notamment l’actuelle
ARCOM (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et
numérique), en associant des représentants des professionnels du
secteur et des usagers, chargé notamment de contrôler le respect de
la loi anti-concentration et de garantir le pluralisme et la
qualité
Transformer le « Conseil de déontologie des médias » en
véritable pouvoir citoyen
Protéger le secteur des intérêts financiers et politiques par un
renforcement du statut juridique des rédactions, l’introduction
d’une charte déontologique dans la convention collective, et donner
un droit d’agrément aux rédactions face à l’entrée d’un nouvel
actionnaire
Favoriser les coopératives de journalistes, travailleurs des médias
et de lecteurs/spectateurs/auditeurs, attribuer des fréquences aux
médias locaux et associatifs
Mutualiser les outils de distribution (imprimeries, serveurs,
distribution)
Réserver les aides publiques à la presse aux seuls médias
d’information en les conditionnant au respect du droit social et des
conventions collectives, à l’égalité salariale entre les femmes et
les hommes et à la mise en place de cellules de signalement des
violences sexistes et sexuelles
Exclure des aides publiques les médias condamnés pour incitation à
la haine ou atteinte à la dignité des personnes
Faire valider par le Parlement les présidents de France Télévisions
et de Radio France et intégrer dans le cahier des charges de Radio
France et France Télévisions des obligations de traitement des
actualités des outre-mers à des horaires d’écoute standards
Assurer une protection des sources et des lanceurs d’alerte, sans
les obliger à saisir leur employeur en premier lieu
Maintenir la redevance comme financement dédié, affecté et
dynamique, en la rendant progressive pour plus de justice fiscale et
en l’augmentant pour atteindre un budget comparable aux autres pays
européens
Interdire les sondages dans les jours précédant les élections,
lancer une commission d’enquête parlementaire sur les sondages
(méthodologie, publication, financement
Les points qui seront mis à la sagesse
de l’Assemblée
Europe Écologie-Les Verts est favorable à l’élection au
suffrage universel direct et proportionnel des intercommunalités
et des départements.
La France insoumise proposera d’abroger le concordat d’Alsace
Moselle et les divers statuts spécifiques en vigueur dans les
Outre-mer. Le Parti communiste français proposera que cette
sortie s’engage à travers un processus négocié. Le Parti
socialiste proposera qu’une mission d’information parlementaire
soit menée à ce sujet dans le cadre d’un plan d’action pour
promouvoir et défendre la laïcité.
Le Parti socialiste proposera que l’Assemblée nationale soit
élue à un scrutin à dominante proportionnelle et que la loi
d’amnistie ne s’applique qu’aux personnes qui ont exercé leur
droit de manifester sans violence et dans le cadre légal.
Le Parti communiste français ne soutiendra pas le droit de vote
à 16 ans. Il n’est pas favorable à l’octroi à la Corse du statut
prévu par l’article 74 de la Constitution.
Réunir une Assemblée constituante pour passer à la 6e
République
Les institutions de la 5e République sont devenues dangereuses.
Elles organisent un pouvoir solitaire. L’irresponsabilité des
dirigeants leur permet de mettre en péril nos biens communs. Les
citoyens sont écartés de la décision politique. La confiance est
rompue entre le peuple et ses institutions représentatives. Nous
avons le pouvoir de refonder nos institutions communes. Nous
proposons que les Français se dotent d’une nouvelle Constitution
rédigée par une Assemblée constituante.
Mesure clé :
Convoquer une Constituante pour passer à la 6e
République
Convoquer un référendum (article 11) pour engager le
processus constituantet décider des modalités de composition de l’Assemblée
constituante : mode de scrutin, parité, tirage au sort et
incompatibilités ; et des modalités de délibération : comités
constituants et participation citoyenne.
Aucun parlementaire des anciennes assemblées ne pourra siéger
dans cette Assemblée constituante ; les délégués à l’Assemblée
constituante ne pourront être candidats aux élections suivant
l’entrée en vigueur de la Constitution
Le projet de Constitution proposé par l’Assemblée
constituante sera soumis à référendum après deux ans de
travaux. En cas de vote négatif, la Constituante
reprendrait ses travaux.
Abolir la monarchie présidentielle
Le président de la République concentre beaucoup trop de pouvoirs
: tout le pays est entraîné par sa seule volonté. Les députés
deviennent plus des témoins que des acteurs de la décision
politique : il faut mettre fin à cette aberration, qui a atteint
son paroxysme autoritaire sous la présidence de Macron.
Passer à une 6e République qui soit un régime parlementaire
stable
Par la loi : Élire l’Assemblée nationale au scrutin
proportionnel départemental (ou à l’échelle de la collectivité
unique dans les Outre-mer)
Dans le cadre de l’Assemblée constituante, obliger le
gouvernement à rendre réellement des comptes devant le
Parlement
Dans le cadre de l’Assemblée constituante, abolir les
procédures de « votes forcés » du Parlement comme l’article
49.3 de la
Constitution de la 5e République
Balayer l'oligarchie, abolir les privilèges de la caste
La collusion entre des intérêts privés, financiers ou
industriels, et l’oligarchie qui s’est emparée de nos
institutions est devenue criante sous Emmanuel Macron. Une caste
de privilégiés, vouée aux plus riches, gangrène l’État. Nous
voulons défaire ce système injuste, rappeler le principe
fondamental de l’égalité entre tous, organiser la séparation de
l’État et de la finance.
Mesure clé :
Mettre en place un plan de séparation de l’argent et de
l’État
Combattre l’influence des lobbys dans le débat parlementaire,
interdire l’entrée du Parlement aux lobbyistes et leurs
cadeaux aux parlementaires, aux membres du gouvernement et à
leurs cabinets
Rendre inéligible à vie toute personne condamnée pour
corruption
Durcir les règles contre les conflits d’intérêts et interdire
le pantouflage : tout haut fonctionnaire souhaitant travailler
dans le privé devra démissionner de la fonction publique et
rembourser le prix de sa formation s’il n’a pas servi au moins
dix ans
Allonger à dix ans les périodes d’interdiction d’exercice
d’une fonction privée après avoir exercé une activité dans la
fonction publique relative au même secteur
Garantir des recrutements qui reflètent la diversité
sociologique de la société dans les concours de la
fonction publique
Supprimer le monopole du déclenchement de poursuites
judiciaires par la seule administration fiscale pour toutes
les affaires en cas de fraude, quelle qu’elle soit : la
justice doit pouvoir enquêter librement, même contre l’avis du
ministre
Mettre fin au monopole de la parole des patrons par le Medef
et fonder la représentativité des organisations patronales sur
la base d’élections des chefs d’entreprise, comme c’est le cas
pour les syndicats de salariés
Organiser l’élection des administrateurs de la Sécurité
sociale par les assurés eux-mêmes
Réformer le financement de la vie politique et abaisser à 200
euros le plafond des dons individuels aux partis politiques
Cesser de sous-traiter et de surfacturer la mise en œuvre et
l’évaluation des politiques publiques à des cabinets de
conseils privés
Abolir la réforme Macron du corps préfectoral et
diplomatique
Une République permettant l'intervention populaire
Les citoyens ne doivent pas être tenus à l’écart de la vie
publique en démocratie. C’est pourtant le cas aujourd’hui avec une
forte abstention aux élections. L’intervention citoyenne est le
cœur de notre programme et de notre projet politique pour la
France.
Mesure clé :
Instaurer le Référendum d’initiative citoyenne (RIC), par
lequel les citoyens qui réunissent suffisamment de signatures
peuvent révoquer des élus, proposer ou abroger une loi et
modifier la Constitution
Donner le droit de vote à 16 ans
Reconnaître le vote blanc,
mettre en place le vote obligatoire et instaurer un
seuil de votes exprimés pour valider une élection
Instaurer une procédure de parrainages citoyens pour
l’élection présidentielle en alternative aux 500 parrainages
d’élus
Interdire la sous-traitance des opérations de
propagande électorale à des entreprises privées
Présenter systématiquement au bureau de l'Assemblée
nationale les propositions émises par les citoyens dans
le cadre de conventions citoyennes ou d’assemblées
créées à cet effet
Rendre obligatoire le recours au référendum en cas de
modification de la Constitution ou d’adoption d’un
nouveau traité européen
Affirmer les trois échelons d’organisation
décentralisée (communes, départements, régions) pour
mettre fin à la superposition d'échelons technocratiques
(métropoles, intercommunalités géantes…) qui éloigne les
citoyens des prises de décision
Rendre aux communes leur liberté de coopération
Donner à la Corse le statut garanti par l’article 74 de la
Constitution
Rendre effectif le principe du non-cumul des mandats et
des indemnités (un seul au même moment, deux mêmes
mandats consécutifs maximum)
Organiser la sortie du mandat : garantir un droit à la
formation professionnelle pour les élus
Faire voter une loi d’amnistie pour les syndicalistes,
militants écologistes, associatifs et les Gilets jaunes
qui ont été condamnés pour leur participation à la vie
publique
Une République laïque
La laïcité est le principe qui garantit la liberté de conscience,
l’égalité entre tous les citoyens et rend ainsi possible notre vie
commune. Elle est indissociable de la souveraineté populaire. Nous
devons la faire respecter et nous en tenir aux principes très
clairs énoncés par la loi de 1905 de séparation des Églises et de
l’État. La laïcité interdit l’ingérence des religions dans les
affaires publiques. Elle ne peut être confondue avec un athéisme
d’État ni prétendre organiser les religions. Elle ne doit jamais
servir à montrer du doigt les croyants d’une religion, comme, dans
la période récente, cela a été fait contre les musulmans.
Mesure clé :
Garantir la liberté de conscience et l’application
stricte de la laïcité
Abroger le concordat d’Alsace-Moselle et les divers statuts
spécifiques en vigueur dans les Outre-mer
Interdire aux élus locaux, parlementaires, ministres et
préfets d’assister à des cérémonies religieuses au titre de
leurs fonctions ou de recevoir des titres religieux, refuser
l’attribution du titre de chanoine de Latran au président de
la République
Combattre tous les communautarismes et l’usage politique des
religions
Refuser les financements publics pour la construction
d’édifices religieux, d’activités cultuelles et
d’établissements professionnels
Garantir la présence d’une école publique laïque dans
chaque commune du pays
Rétablir et augmenter les moyens et l’autonomie de la mission
interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives
sectaires (Miviludes)
La Révolution citoyenne dans les médias
L’information doit être libre et pluraliste ; c’est une exigence
démocratique que nous garantirons. L’argent et les monopoles ne
peuvent dominer le monde de l’information. La Révolution citoyenne
concerne aussi notre droit à être informés honnêtement :
l’alignement politique et la soumission financière des médias
nuisent au pluralisme et à la liberté d’expression.
Mesure clé :
Adopter une loi anti-concentration dans les médias et
engager leur démocratisation
Transformer le « Conseil de déontologie des médias » créé en
2019 en véritable contre-pouvoir citoyen
Protéger le secteur des intérêts financiers et politiques par
un renforcement du statut juridique des rédactions,
l’introduction d’une charte déontologique dans la convention
collective et donner un droit d'agrément aux rédactions face à
l'entrée d'un nouvel actionnaire
Réserver les aides publiques à la presse aux seuls
médias d’information, mutualiser les outils de
distribution (imprimeries, serveurs, distribution)
Élire au Parlement les présidents de France Télévisions
et de Radio France
Favoriser les coopératives de journalistes, travailleurs des
médias et de lecteurs/spectateurs/auditeurs, attribuer des
fréquences aux médias locaux et associatifs
Assurer une protection des sources et des lanceurs d'alerte,
sans les obliger à saisir leur employeur en premier lieu
Interdire les sondages dans les jours précédant les
élections en application de la loi adoptée à l’unanimité
par le Sénat en 2011 et enterrée depuis
Là aussi, il ya de gros coups de canif dans le contrat :
La Sixème République est réduite à « un régime parlementaire stable »
Les modalités de passage à la sixième sont assez floues
Plus de vote à 16 ans
Le vote blanc reste dans les limbes...
Le privé gardera la maîtrise de la propagande électorale !
Pas« d'amnistie pour les syndicalistes, militants écologistes,
associatifs et les Gilets jaunes qui ont été condamnés
pour leur participation à la vie publique»
Les PDG des chaînes publiques
ne seront pas nommés par le parlement
Le sondages continueront leur travail de sape
dans l'électorat, faute d'interdiction pendant la
campagne électorale !
Là encore, que reste-il de L'Avenir En Commun ?
Les mesures de L'AEC non reprises par le PPG
Convoquer une Constituante pour passer à la 6e
République
Convoquer un référendum (article 11) pour engager le
processus constituant
Le projet de Constitution proposé par l'Assemblée
constituante sera soumis à référendum après deux ans
de travaux. En cas de vote négatif, la Constituante
reprendrait ses travaux.
Garantir des recrutements qui reflètent la
diversité sociologique de la société dans les
concours de la fonction publique
Donner le droit de vot
Reconnaître le vote blanc, mettre en place le vote
obligatoire et instaurer un seuil de votes exprimés
pour valider une élection
Interdire la sous-traitance des opérations de
propagande électorale à des entreprises privées
Présenter systématiquement au bureau de l'Assemblée
nationale les propositions émises par les citoyens
dans le cadre de conventions citoyennes ou
d'assemblées créées à cet effet
Rendre obligatoire le recours au référendum en cas
de modification de la Constitution ou d'adoption
d'un nouveau traité européen
Affirmer les trois échelons d'organisation
décentralisée (communes, départements, régions) pour
mettre fin à la superposition d'échelons
technocratiques (métropoles, intercommunalités
géantes?) qui éloigne les citoyens des prises de
décision
Rendre aux communes leur liberté de coopération
Rendre effectif le principe du non-cumul des
mandats et des indemnités (un seul au même moment,
deux mêmes mandats consécutifs maximum)
Organiser la sortie du mandat : garantir un droit à
la formation professionnelle pour les élus
Faire voter une loi d'amnistie pour les
syndicalistes, militants écologistes, associatifs et
les Gilets jaunes qui ont été condamnés pour leur
participation à la vie publique
Garantir la liberté de conscience et l'application
stricte de la laïcité
Refuser les financements publics pour la
construction d'édifices religieux, d'activités
cultuelles et d'établissements professionnels
Garantir la présence d'une école publique laïque
dans chaque commune du pays
Adopter une loi anti-concentration dans les médias
et engager leur démocratisation
Réserver les aides publiques à la presse aux seuls
médias d'information, mutualiser les outils de
distribution (imprimeries, serveurs,
distribution)
Élire au Parlement les présidents de France
Télévisions et de Radio France
Interdire les sondages dans les jours précédant les
élections en application de la loi adoptée à
l'unanimité par le Sénat en 2011 et enterrée
depuis
En guise conclusion...
J'ai fait ce travail aussi bien que j'ai pu. Cela
n’exclut pas la possibilité d'erreurs et
d'oublis. Si vous en constatez,
merci de les signaler par l'intermédiaire des
commentaires (en bas du post).
Je n'ai pas voulu faire un texte polémique. Mon souci
est de
mettre au jour toutes les réalités de ces accords.
«Les points qui seront mis à la sagesse de
l’Assemblée»
Il s'agit des chapitres
qui n'ont pas fait l'objet de mon étude. Je vous livre donc le texte
exact du PPG qui figure à la fin de chacun des chapitres.
La vidéo de la conférence de presse de la NUPES
du 19/05/2022 : présentation du PPG
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