vendredi 10 juin 2022

Soutien total à Muriel Ressiguier !

 Visionnez cette vidéo pour découvrir la réalité

de cette Députée-militante !

Le Parti de Gauche s'acharne...

 
Signé Sellin Co animateur du PG

À Montpellier, qu'est-ce qu'il se passe ?

Le "délicat langage" de Sellin, indigne d'un co-secrétaire du PG
À ce jour, 10 adhérents du Parti de Gauche dans l'Hérault (PG 34) ont été exclus, dont la totalité des membres du bureau départemental.
Toutes et tous sont adhérents et militants de ce parti depuis cinq à quinze ans.

La raison de ces exclusions c'est le soutien à la candidature de Muriel Ressiguier... seule députée de gauche du département et seule sortante LFI non retenue par le comité électoral LFI pour représenter NUPES.

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Quels démons agitent le Parti de Gauche et LFI ?

La réponse se trouve à la naissance même de La France Insoumise en 2016, suite aux Amphis d'été du PG.

Lors d'une conférence de presse non prévue, JLM annonce la création du mouvement « La France Insoumise », au nom du besoin qu'ont les citoyens de s'organiser en dehors des partis.

Lors du Congrès de 2015, à Villejuif, il annonçait aux délégués qu'il allait à la présidentielle, sans le Front de Gauche. Dès lors, l'aventure LFI était lancée, sans aucune consultation de la base qui était appelée à soutenir et promouvoir, pour assurer le succès de l'élection De Jean-Luc Mélenchon.

LFI naîtra donc en février 2016, toujours sans aucune consultation des militants et cela provoque d'ailleurs des remous en interne, au Parti de Gauche.

La nécessité de faire vite et de surprendre brouille le débat de fond et, dans l'espoir d'une structuration du mouvement aussitôt les législatives de 2017,  les militants du PG se lancent dans l'aventure,  au détriment de la vie même du PG.

C'est donc là que se noue l'essentiel du manque de travail politique, puisque le mouvement est une organisation électorale, dénuée d'un vrai travail sur la réflexion politique qui elle est menée uniquement par quelques cadres venus du PG et pour certains d'entre eux élus à l'Assemblée Nationale et plus tard au Parlement Européen.

De plus en plus, les militants se plaignent, s'impatientent, réclament la démocratie au sein du mouvement et souhaitent revivifier la vie du PG. C'est là que JLM fait la déclaration très surprenante : il en a précisé les principes de fonctionnement à l’hebdomadaire Le Un dès octobre 2017. « Le but de La France insoumise n’est pas d’être démocratique mais collectif. Nous ne voulons pas être un parti. Le parti, c’est l’outil de classe. Le mouvement c’est la forme organisée du peuple (…) La France insoumise doit être un organe utile où les copains distribuent de la nourriture ou aident les gens à demander les prestations sociales auxquelles ils ont droit... Et pour le reste, le mouvement ne fait que des campagnes. Donc, quand on nous demande où est la direction, ça peut vous paraître étrange, mais il n’y en a pas ». Et de conclure : « Le mouvement n’est ni vertical ni horizontal, il est gazeux, c’est-à-dire que les points se connectent de façon transversale : on peut avoir un bout de sommet, un bout de base, un bout de base qui devient un sommet... »

Dès lors,  les départs se succèdent et touchent aussi le Parti de Gauche qui se vide rapidement de ses éléments les plus actifs. Les élections départementales, elles aussi connaissent des tractations entre partis, à l'exclusion du PS. Par exemple, en Nouvelle Aquitaine, ma région, les négociations avec le NPA ont amené les militants LFI de Charente à travailler à la campagne de la liste menée par ce parti. L'expérience a été très enrichissante, à l'exclusion d'un GA angoumoisin qui refusait l'accord... Cette collaboration a créé des liens entre les militants des deux partis et nous nous retrouvons ensemble sur le terrain pour ces législatives, dans la troisième circonscription qui, par le biais des accords a été attribuée au PS.

Ce dernier épisode a été chaotique et marqué par un autoritarisme sans précédent du Comité Électoral de LFI qui a, par exemple, désavoué le GA de Cognac qui avait choisi ses candidats, dans les règles édictées, au profit d'un parachutage d'une jeune militante  qui ne connaissait pas la circonscription et qui plus est, a eu une femme pour suppléante, alors que le prétexte de la destitution était justement la parité !

C'est cette goutte d'eau qui a fait déborder le vase et qui m'a conduit à quitter instantanément le mouvement. Cette décision a été largement combattue par nombre de mes Camarades qui estimaient que ça n'était pas le moment de fragiliser l'opération très médiatique de Mélenchon : « Mélenchon Premier Ministre », à grands coup d'affiches. Un vrai fanatisme entraînant à l'intolérance assez violente, sans même prendre la peine de prendre connaissance des motifs...

C'est donc ainsi, alors que nous avions une stratégie claire, innovante et juste pour représenter les citoyens à l'Assemblée Nationale (Intergroupe regroupant les forces de gauche), que LFI a tout compromis dans la compromission soudaine avec le PS. On est passé d'un accord sur le programme à un accord tiroir caisse laissant échapper une soupe de logos et excluant, sans précaution aucune, le NPA qui ne pouvait accepter la présence du PS et LFI le savait !

Et maintenant, les élections passées ?

Pour apprécier la situation, il faut bien avoir en tête deux éléments capitaux :

  1. compte tenu que le PPG (Programme Partagé de Gouvernement) a été obtenu grâce à des coupes sombres parmi les propositions les plus radicales, il va de soi que le réformisme est à nouveau à l'ordre du jour.
  2. La présence du PS dans la coalition nous éloigne fortement de notre projet écosocialiste et donc de la remise en cause du capitalisme
D
ernier élément que j'avance à titre personnel : une assez grande probabilité d'éclatement de cette coalition construite sur une base électoraliste. Que la majorité absolue à l'Assemblée soit arrachée par la NUPES ou que le nombre de députés de l'intergroupe soit très conséquent, la cohésion de la coalition ne pourra pas tenir 5 ans, malheureusement.
Cette perspective  implique qu'il n'y a plus de temps à perdre pour refonder une gauche débarrassée des calculs d'états major et axer sur les citoyens qui réfléchissent, construisent et agissent tous ensemble.
Quant aux formes que pourra prendre une telle refondation, nous avons désormais le temps d'y penser COLLECTIVEMENT, compte tenu des nouvelles caractéristiques du mouvement social et des nécessités du moment.
JM. PASCAL

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