lundi 13 mai 2019

28 ONG et associations regroupées au sein du Collectif de la société civile pour une transition pacifique proposent une vraie issue...

Des raisons sérieuses d'espérer !
    1. Conférence nationale pour une sortie de crise et une transition démocratique,
    2. Enclencher une transition hors élection du 4 juillet,
    3. Mise en place d'un « Haut comité de transition » (HCT) qui aura à « incarner l?'État » et un « gouvernement natio-nal de transition »,
    4. Organisation des « Assises du consensus national regroupant toutes les sensibilités de la société » avec pour tâche de « dégager un consensus national sur les modalités pratiques de mise en place de la Constituante ».
Quatre points fondamentaux qui débouchent sur la perspective impérative d'une Constituante pour la deuxième République Algérienne !
Quel encouragement que de constater que c'est de loin la meilleure proposition sur le terrain !
Le Hirak tient une belle feuille de route. Il ne reste plus qu'à la mettre en œuvre !

Le collectif pour la transition démocratique s’est une nouvelle fois réuni hier :

Les « dynamiques de la société civile » déterminées à tenir leur conférence nationale

12 mai 2019 à 10 h 10 min
Hakim Addad, ancien président de RAJ et l’une des figures les plus en vue du collectif de la société civile pour une transition pacifique
« À l’instant rencontre de travail du collectif des dynamiques de la société civile pour la transition démocratique. Cap sur la préparation de la conférence nationale de la société civile pour le changement», postait, hier matin, l’infatigable Saïd Salhi, vice-président de la LADDH (Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme) sur sa page Facebook.
Depuis plusieurs semaines, le Collectif de la société civile pour une transition pacifique poursuit ses réunions hebdomadaires du samedi en vue de réaliser le consensus le plus large possible autour de cette idée de conférence citoyenne. Hier, le Collectif s’est réuni au siège de l’association SOS Disparus, à Alger, avec encore plus de participants.
C’est ce qu’affirme Hakim Addad, joint par téléphone. L’ancien président de RAJ (Rassemblement Action Jeunesse) et l’un des acteurs les plus en vue de ce collectif, où il siège au nom du Comité soutien et vigilance du mouvement 22 du Février (CSVM-22 FEV), nous confie : «À chaque samedi, il y a de nouveaux acteurs et de nouvelles actrices qui nous rejoignent. Aujourd’hui (hier, ndlr), la salle était pleine.
Il y a eu encore plus de monde que d’habitude. Il y a d’autres dynamiques qui sont pour la conférence nationale, mais nous sommes les seuls à avoir une feuille de route. Il y a celle du pouvoir et il y a la nôtre. Et puis il y a des solutions qui sont proposées par des politiques mais sans feuille de route en tant que telle.» 
Malgré les attaques répétées contre les partisans de la transition de la part d’AGS (Ahmed Gaïd Salah) et ses organes de propagande, le Collectif de la société civile est plus que jamais déterminé à défendre son initiative.
«On maintient la conférence nationale pour une sortie de crise et une transition démocratique», assure Hakim Addad, avant d’ajouter : «Pour le moment, on n’a pas fixé de date précise. Notre but est de continuer à engranger de nouvelles adhésions, de nouvelles dynamiques, qui pourraient rejoindre le Collectif, des associations notamment de l’intérieur du pays, Est, ouest et sud. On se donne le temps pour qu’il y ait le plus de dynamiques possibles qui rallieraient cette initiative avant d’aller à la conférence.»

Une trentaine d’associations représentées

Des discussions ont également été engagées avec les syndicats autonomes à travers la Confédération des syndicats algériens (CSA) qui compte 13 organisations syndicales. «Nous sommes en dialogue pour le rapprochement des points de vue avec d’autres partenaires comme la Confédération syndicale (CSA, ndlr) ainsi que d’autres collectifs qui eux aussi sont dans l’idée d’aller vers une conférence nationale. Il y a donc plusieurs dynamiques qui veulent aller vers une conférence nationale.» 
«Ce qui nous importe, c’est d’enclencher une transition hors élection du 4 juillet», résume Hakim Addad.
Force est de le constater : le Collectif des dynamiques de la société civile s’impose comme le cadre organisationnel le plus abouti et le plus probant à avoir émergé depuis le début du hirak. Il compte une trentaine d’associations et d’organisations citoyennes, dont RAJ, la LADDH, CSVM-22 FEV, Mouwatana, Tharwa Fadhma n’Soumer, SOS Disparus, Djazairouna (Notre Algérie), Réseau Wassila, SOS Culture Bab El Oued, la CNDDC (Comité national pour la défense des droits des chômeurs), le Collectif des jeunes engagés, l’ACDA (Agir pour le Changement et la Démocratie en Algérie), le CNES (Conseil national des enseignants de l’enseignement supérieur) ou encore le Snapap (Syndicat National Autonome des Personnels de l’Administration Publique).

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