Il reste
bien du chemin à faire...
Au
moment où je rédige ces lignes, selon la presse algérienne, Saïd
Bouteflika serait entendu par la police, alors que les journaux
français le disent arrêté. Donc prudence, d'autant plus que Gaïd
Salah manœuvre pour sauvegarder la caste ! Le Peuple ne s'y trompe
pas et continue de refuser de se situer par rapport à l'article 12
de la Constitution qui implique une élection présidentielle au 4 juillet.
Pour ne pas tomber dans ce piège qui garantit le pouvoir à la même
caste, même s'il ne s'agit pas des mêmes noms !
Ce
que veut le Peuple tient à l'article 7 de la Constitution qui
dit :
«
Le peuple est la source de tout pouvoir. La souveraineté nationale
appartient exclusivement au peuple.
»
Plus
que jamais, c'est de la LIBERTÉ dont il s'agit et la seule façon de
l'acquérir c'est que les citoyens eux-mêmes prennent en main la rédaction
d'une nouvelle Constitution, celle de la seconde république algérienne.
De
cette démarche constituante un nouveau paysage politique assaini permettra
d'envisager une élection présidentielle démocratique.
Tahia
El Djazzaïr !
|
Le
Média : L'ALGÉRIE
APRÈS BOUTEFLIKA
interview de Akram Belkaid, journaliste et écrivain franco-algérien
.
Aujourd'hui,
je commence par un point de vue, depuis Paris, mais avec un franco-algérien
averti. Il faut savoir que Akram BelKaid est un des plus demandés
sur les plateaux de télévision concernant l'Algérie.
Pourvu
que le Peuple algérien arrive à repousser le vote du 4 juillet qui
est un piège grossier et arrive à imposer une Constituante
citoyenne pour une Constitution 2.0 ! Il sera alors temps de passer
aux élections.
|
Estimant que le peuple
épouse « ses propositions » : Gaïd Salah prône « le dialogue »
avec les institutions de l’État
Madjid Makedhi 01 mai 2019 à 14 h 18 min
Le chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah continue de souffler le chaud et le froid. Comme à chaque fin de semaine, il prononce deux discours souvent contradictoires. Le premier intervient le mardi et le second, le lendemain, mercredi.
C’est
le cas cette semaine aussi. Après son insistance, hier, sur la tenue
d’une élection présidentielle dans les meilleurs délais,
il est revenu, ce matin, par un nouveau discours appelant au dialogue
avec « les institutions de l’État ».
« (…)
Je demeure entièrement convaincu qu’adopter le dialogue
constructif avec les institutions de l’État, est l’unique moyen
pour sortir de la crise, étant conscient que le dialogue est l’un
des moyens les plus civilisés et les plus nobles dans les relations
humaines et la voie la plus judicieuse pour présenter des
propositions constructives, rapprocher les points de vue et atteindre
un consensus autour des solutions disponibles », affirme-t-il
dans ce nouveau discours, diffusé sur le site du MDN.
Le
premier militaire du pays se félicite également de ce qu’il
appelle « l’adhésion de nombreuses personnalités et partis
à l’idée de l’importance d’adopter le principe de dialogue,
qui doit aboutir à des mécanismes raisonnables de sortie de
crise ». « C’est là une position qui leur sera
reconnue durant cette phase, où l’intérêt de la Nation doit être
le dénominateur commun entre toutes les parties », dit-il.
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Un vendredi crucial :
le peuple « déterminé » face à Gaïd Salah
Le
peuple est passé d’une communication officielle quasi inexistante
depuis la première hospitalisation au Val-de-Grâce (France) de
Bouteflika en avril 2013 à une autre, plus fructueuse et intense, depuis
sa démission de la Présidence, à la suite du mouvement populaire qui a
ébranlé le pouvoir depuis février dernier.
Depuis, on enregistre environ trois déclarations directes ou par communiqué par semaine. Sauf que ces dernières n’émanent pas du chef de l’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah, comme cela devrait être le cas, mais du chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, Ahmed Gaïd Salah ! Depuis plus de trois semaines, beaucoup de questions sont posées sur les intentions du chef d’état-major.
Les Algériens ont l’impression de perdre progressivement leur révolution – qui a pour objectif initial le changement de tout le système et pas seulement une partie. « Gaïd Salah veut-il réellement accompagner la transition, comme il l’a dit, ou la gère-t-il, comme tout ce qu’il fait l’insinue », se demandent nos compatriotes.
Depuis, on enregistre environ trois déclarations directes ou par communiqué par semaine. Sauf que ces dernières n’émanent pas du chef de l’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah, comme cela devrait être le cas, mais du chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, Ahmed Gaïd Salah ! Depuis plus de trois semaines, beaucoup de questions sont posées sur les intentions du chef d’état-major.
Les Algériens ont l’impression de perdre progressivement leur révolution – qui a pour objectif initial le changement de tout le système et pas seulement une partie. « Gaïd Salah veut-il réellement accompagner la transition, comme il l’a dit, ou la gère-t-il, comme tout ce qu’il fait l’insinue », se demandent nos compatriotes.
Activités
de Bensalah et promesses de Gaïd Salah
Le
régime se construit une nouvelle façade
Salah Goudjil, président par intérim du Conseil de la nation./ Abdelkader Bensalah, chef de l’état par intérim. Mouad Bouchareb, coordinateur du FLN. ©Yahia Magha/Liberté |
Le régime continue à opposer sa résistance, préférant le statu quo au changement réclamé par les Algériens.
Même
ébranlé par une mobilisation inédite, le régime semble plus que jamais attaché
à son agenda : maintenir autant que possible le calendrier électoral et
restructurer en catimini le système en misant sur l’usure du mouvement.
C’est en tout cas ce qu’il convient de conclure à travers ce dialogue de
sourds engagé avec la société et un certain faisceau d’indices aux relents
de manœuvres. Alors que des actions spectaculaires sont engagées depuis
quelques semaines contre certaines personnalités, sous prétexte de lutte
contre la corruption et que des médias, dans les oripeaux d’armes de propagande,
sont instruits de relayer, les tenants du pouvoir poursuivent ce qui apparaît
comme la mise en place d’instruments pour reconstituer le régime sous une
nouvelle façade. C’est ainsi que le ministre de l’Intérieur — pourtant considéré,
tout comme ses collègues de l’Exécutif, persona non grata et dont on a eu
la preuve à Béchar d’où il a été chassé par des manifestants — nous apprend
qu’il a délivré des autorisations à dix-huit partis politiques pour tenir
leur congrès constitutif.
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Face à l’entêtement du pouvoir, les Algériens décidés à se mobiliser pour le 11e vendredi
Maintenir la flamme “révolutionnaire”
Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - Le 11e acte de cette mobilisation historique ne sera, sans doute, pas de moindre importance que les 10 vendredis passés. Les mots d’ordre seront les mêmes.
Demain donc, le peuple va renouveler sa détermination d’en finir avec le système politique et son refus que la transition soit gérée par les figures du régime, notamment le Premier ministre, Noureddine Bedoui, et le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah.
Cependant, les marches de demain interviennent dans un contexte où la position de l’armée, qui s’est imposée comme l’interlocuteur du peuple, a évolué, n’évoquant plus l’élection présidentielle du 4 juillet et l’application stricte de l’article 102 de la Constitution.
Face à l’entêtement du pouvoir, les Algériens décidés à se mobiliser pour le 11e vendredi
Maintenir la flamme “révolutionnaire”
Les Algériens
sont, de nouveau, appelés à investir les rues demain pour réclamer,
comme ils le font maintenant depuis plus de deux mois, le changement
du système et le départ de toutes les figures qui l’incarnent.
Malgré une mobilisation inédite, renouvelée semaine après
semaine, impliquant de nombreuses catégories socioprofessionnelles,
comme les travailleurs, hier, ou encore les étudiants, mardi, les
tenants du pouvoir refusent toujours de céder sur l’essentiel : la
nécessité d’aller vers une période de transition et mettre les
jalons nécessaires à l’avènement de la deuxième République.
Autoproclamé tuteur de la nation depuis l’éviction d’Abdelaziz
Bouteflika, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah,
n’est visiblement pas encore disposé à renoncer à l’option de
l’organisation de l’élection présidentielle dans les “meilleurs
délais” avec le gouvernement et le chef d’État intérimaire
dont le renvoi est réclamé, pourtant, par la population.
Multipliant les contradictions, s’exprimant sur des sujets qui ne
devraient pas concerner l’institution militaire, ses discours, qui
tiennent désormais lieu de curseur du régime, perdent de plus en
plus de leur crédit aux yeux de l’opinion.
La
presse française annonce l'arrestation de Saïd Bouteflika, alors
que les journaux algériens mettent la nouvelle au conditionnel...
Les patrons de l'ex DSS et de l'ex DRS,
les généraux Bachir Tertag et Mohamed Mediene, dit Toufik auraient été
interpellés et entendus aujourd’hui par les éléments du Centre principal
des opérations (CPO), ont révélé plusieurs sources.
Saïd Bouteflika, le frère cadet du
Président déchu Abdelaziz Bouteflika aurait également été convoqué pour
être entendu ultérieurement dans la même affaire.
Selon le pureplayer Maghreb Emergent, « il s’agirait d’une demande d’éclaircissements relatifs à la supposée
réunion tenue fin février pour mettre fin aux fonctions du Chef
d’état-major et l’installation d’un comité de transition présidé par
Liamine Zeroual, à laquelle auraient assisté les deux hommes ».
MARCHES DU VENDREDI Les Algériens préparent l’acte 11
Publié par Karim
Aimeur
le 02.05.2019 , 11h00
le 02.05.2019 , 11h00
Les
Algériens auront, demain vendredi, un autre rendez-vous avec la
mobilisation nationale contre le système politique. Depuis le 22
février, un bras de fer oppose le peuple, de plus en plus déterminé,
au pouvoir de moins en moins maître de son destin.
Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - Le 11e acte de cette mobilisation historique ne sera, sans doute, pas de moindre importance que les 10 vendredis passés. Les mots d’ordre seront les mêmes.
Demain donc, le peuple va renouveler sa détermination d’en finir avec le système politique et son refus que la transition soit gérée par les figures du régime, notamment le Premier ministre, Noureddine Bedoui, et le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah.
Cependant, les marches de demain interviennent dans un contexte où la position de l’armée, qui s’est imposée comme l’interlocuteur du peuple, a évolué, n’évoquant plus l’élection présidentielle du 4 juillet et l’application stricte de l’article 102 de la Constitution.
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