J'ai créé ce blog pour :
- parler essentiellement de mon pays de naissance.
- J'y inclus désormais, d'une façon plus marquée, mes opinions politiques d'une façon systématique.
Scénario : Anna Novion, Mathieu Robin, Marie-Stéphane Imbert, Agnès Feuvre Musique : Pascal Bideau Interprétation : Ella Rumpf, Jean-Pierre Darroussin, Clotilde Courau, Julien Frison
de la Comédie Française, Sonia Bonny Production : TS productions, Beauvoir Films Distribution : Pyramide
Un film très malin et très sensible qui parle de mathématiques sans
entrer pleinement dedans...
* Anagyre est le nom donné à un objet paradoxal qui, lancé dans
le sens naturel de rotation tourne rapidement, alors que lancé dans le
sens opposé, il s'arrête après quelques instants en vibrant, pour
repartir dans le sens contraire et naturel de rotation1,2.
Les anagyres sont aussi appelées pierres celtiques, parce que les
Celtes auraient trouvé des galets « magiques » qui tournaient
dans un sens mais pas dans l'autre3.
La passion est sans doute un des fils conducteurs de cette très belle
histoire dont je vous livre le pitch "officiel" :
« L'avenir de Marguerite, brillante élève en Mathématiques à l'ENS,
semble tout tracé. Seule fille de sa promo, elle termine une thèse
qu’elle doit exposer devant un parterre de chercheurs. Le jour J, une
erreur bouscule toutes ses certitudes et l’édifice s’effondre.
Marguerite décide de tout quitter pour tout recommencer. »
Jean-Pierre Darroussin et Ella Rumpf
La dernière phrase du pitch, annonce en fait toute la richesse du film ! Les
mathématiques resteront la passion de
Marguerite (excellente Ella Rumpf), même en dehors du cadre de l'ENS et la passion ne caractérise pas
seulement les maths, mais aussi tout ce qu'il y a de plus humain. Et oui,
l'amour est au rendez-vous, même des caractères austères, secrets et peu
bavards s'y laissent prendre...
La
réalisatrice est dans son film, parce qu'elle rapproche son expérience du cinéma
de cette passion dévorante de la chercheuse qui, même en abandonnant, est hantée
par son sujet d'étude. Elle ne peut pas accepter de laisser en suspens la conclusion
du sujet de sa thèse et en se relançant sur un autre thème (et pas des plus
facile), elle découvre une nouvelle vie, puisqu'elle n'est plus sur campus et
s'ouvre la porte de l'amour avec le formidable comédien qu'est Julien
Frison.
Ce dernier a un rapport complexe avec Marguerite, à la fois sur le plan professionnel
et sur le plan amoureux. Comme pour le second sujet de recherche de Marguerite
(Théorème de Fermat)
Le troisième personnage est Laurent Werner (le toujours
passionnant
Jean-Pierre Darroussin). On ressent très bien et très vite ce qu'en dit
Anna Novion qui a aussi eu recours à une excellente
mathématicienne comme conseillère technique (Arianne Mézart) et a donc découvert une analogie entre la passion de son métier et
celle des maths...
L'étude des caractères, de la psychologie des personnages est remarquable
et c'est sans doute une des très grandes richesses de ce film. Le
personnage principal, Marguerite, remarquablement interprétée par
Ella Rumpf, est à la fois complexe et très humain. Cette étudiante est passionnée
dans sa vie de chercheuse, mais aussi dans sa vie amoureuse. C'est en
cela qu'elle n'épouse pas la caricature classique du chercheur, dans sa
bulle, à côté de la vie.
J'ai un regard très positif sur cette œuvre forte qui ne rebutera
absolument pas les rétifs aux maths.
Genre
: Comédie dramatique Réalisation : Julien Carpentier Interprètes : Agnès Jaoui, William Lebghil, Alison Wheeler,
Salif Cissé Scénario
: Julien Carpentier, Benjamin Garnier (D'après une histoire de
Julien Carpentier) Musique : Dom La Nana Production
: Silex Films Distribution : KMBO
Date
de sortie : 6 mars 2024
Une œuvre délicate, tendre, juste ethommage aux amours douloureuses...
On
peut dire que c'est un film vérité, même si tout n'est pas montré.
En tous cas, moi qui suis aussi concerné (sauf qu'il ne s'agit pas
de ma mère mais de mon épouse), je l'affirme, tellement sa vérité
saute au visage du spectateur. Tout est exact, fidèle à la réalité,
y compris les passages romancés qui ne diminuent en rien le
témoignage que nous livre Julien Carpentier
avec une infinie tendresse et une délicatesse immense.
Julien
(William Lebghil,
à l'écran) est ce que l'on appelle un aidant, comme il en existe
tant en France, et pas seulement dans le domaine psychiatrique. Il a
su nous épargner les tours de clé, lorsque la porte se referme à
l'HP et il a eu la pudeur d'éviter les scènes qu'il a sans doute
vécues lorsqu'il a fallu hospitaliser sa maman et celles de
l'isolement systématique lorsque le patient rentre en HP et je ne
parle pas des contentions qui sont plus fréquentes qu'on ne veut
bien nous le dire...
Il
a évité avec intelligence et talent l'écueil du documentaire qui,
lui, aurait été insoutenable pour les personnes qui n'ont pas
traversé ça. Cette façon de romancer son récit, à la fois ne
trahit pas la réalité, mais permet au spectateur de réaliser
combien la bipolarité est une maladie très particulière,
déroutante pour le commun des mortels qui marque à vie les
protagonistes. Merci à Julien d'avoir pris tout ce temps pour mûrir
ce projet qui est une réussite totale sur tous les plans.
Sachez
que c'est seulement grâce à son talent et sans nul doute à l'amour
qu'il porte à sa maman qu'il a pu se lancer dans cette course
poursuite avec la maladie, au risque de s'épuiser (rappelez-vous sa
remarque adressée à sa maman, à un moment clé du film : « Ça
fait du bien de dormir ! »).
Dans mon expérience personnelle, il m'a fallu, avec l'aide des
psychiatres, renoncer à ce genre d'obstination pour protéger mon
intégrité.
Enfin,
je veux remercier le public qui a fait le choix de décerner ce prix
à cette œuvre remarquable. En effet, cette maladie est mal connue
parce qu'elle ne se voit pas forcément (sauf aux changements de
cycles : up et down, comme on l'exprime en psy) et que l'on ne
comprend pas forcément. Mais aussi cette maladie, lorsque l'on a
quelques clés fait peur et on a tendance à en repousser l'image,
lorsqu'on est extérieur. C'est inattendu pour moi et bien sûr
quelle satisfaction de voir une telle évolution !
Bien
que bouleversé, les yeux humides (pour ne pas dire plus), tout au
long de la projection, j'ai beaucoup pensé à mon fils qui a
toujours autant de mal à accepter la maladie de sa maman, alors
qu'il a passé la quarantaine. J'espère qu'il aura l'audace et la
force d'aller voir ce film, à sa sortie en salles. Je suis persuadé
que ça l'aidera, car La Vie de ma
Mère a vraiment, entre toutes ses
qualités, celle d'être un excellent outil thérapeutique !
Malgré la dureté de ce que je vis, je suis sorti de ce moment
d'amour suspendu, renforcé, malgré toutes les remontées qu'il a
suscitées en moi. Encore merci Julien
Carpentier (vous avez le même
prénom que mon fils...) : vous êtes une très belle personne !
Un
dernier mot pour Marie-France Brière
et Dominique Besnehard,
sans qui tout ça n'aurait sans doute pas connu le même destin :
ne changez rien, vous apportez beaucoup au cinéma et plus largement
à la Culture et à son accessibilité !
Rendez-vous
pour la 17ème
édition qui sera à nouveau un grand moment.
La mascarade perverse des 2 associations LFI expliquée aux membres de LFI
Il a fallu mener une véritable enquête pour comprendre ce qu'il se passait vraiment au sein du mouvement LFI. C'est notre Camarade Thomas Garde qui s'y est collé, avec obstination, afin que l'ensemble des militants puissent sortir de la servitude dans laquelle les maintiennent les 3 seuls adhérents de l'Association Loi 1901 La France Insoumise qui refuse toutes les demandes d'adhésions.
Nous ne "pleurnichons pas", nous nous donnons les moyens d'élargir notre exigence d'une révolution citoyenne à LFI, par le biais d'une constituante du type 6ième République pour retrouver un fonctionnement démocratique, au service de l'Avenir En Commun.
signer cet Appel, écrivez nous ici: appel6rep.lfi@gmail.com en indiquant bien votre : prénom / nom / statut LFI (militant.e, élu.e., candidat.e…) /GA / Ville et département
Comment en très peu de temps, il est possible de pervertir
l'information !
Je livre ici, mon ressenti sur la façon dont l'émission a très vite été
détournée de son objet initial :
la parole est donnée à Xavier sur son statut de victime de LFI et Xvier
exprime très clairement sa souffrance et celle de ses Camarades devant la
violence de la CRP (non citée),
il est amené à préciser son propos sur le fonctionnement du mouvement et
précise les 2 LFI : de droit (association loi 1901 à 3 adhérents) et de
fait le mouvement gazeux qui rassemble les militants utilisés uniquement
comme les petites mains des campagnes électorales,
il faut moins de 5 minutes 30 pour que Charles Consigny, avocat ultra
réactionnaire, profite d'une brèche pour, à partir d'une énorme
provocation (Xavier serait l'envoyé du PC), pour que désormais, on oublie
l'objet premier pour parler de ce qui fait les choux gras de tous les
médias mainstream : la politique politicienne, le combat des chefs, le
bashing sur Mélenchon... Et c'est parti ainsi jusqu'à la fin de l'émission
qui a quand même duré 30 minutes !
dès lors, il devenait très difficile pour Xavier de ramener le débat là
où il devait être, empêché par les incessantes remarques et diversions
faites impunément, alors qu'il développait son argumentation. Bref, les
professionnels de l'intox, autour de la table n'ont eu de cesse de ramener
la discussion sur le terrain qu'ils voulaient,
sur un lancement du maître de cérémonie de l'émission, aux alentours de
la 18ième minute, après qu'il ait lancé «On est déjà dans un pays communiste pour toi... » qui s'adressait
à Consigny, ce dernier ne rate pas l'occasion d'une autre provocation
tellement grotesque qu'elle en devient clairement invraisemblable
puisqu'il affirme, rire «Mais bien sûr... Je pense qu'on est dans un pays communiste moi...»
et nous voilà partis sur Ruffin et tout le jeu des égos et la soit disant
guerre de succession et, subitement, aux alentours de la 22ième minutes,
un auditeur du Nord, un certain Nicolas (insoumis selon lui) tombe à point
nommé pour enfoncer le coin en accusant Xavier de faire le jeu des
adversaires de la FI : argument classique pour ne plus parler du
fond
Xavier essaie de développer sur la révolution citoyenne, sous les rires
moqueurs du fameux Nicolas, auditeur tombé du ciel pour finir de pourrir
les 30 minutes d'émission. Tirez le rideau, mission accomplie l'infox est
reine !
Malgré tout ça Xavier arrive à placer l'Appel en donnant les références
du site : https://www.appel6replfi.fr
Ma conclusion : soyons nos propres médias et agissons de toutes les
façons possibles pour populariser nos combats et développons nos relations
avec les médias citoyens sur Internet comme par exemple :
Pure Politique, Le Média, Blast, QG TV, etc...
Différents observateurs nous ont demandé quelques précisions, les voici
:
nous sommes toutes et tous des militant.e.s de
La France Insoumise, c’est à dire que nous défendons le programme
de l’Avenir en Commun par la démarche citoyenne
l’Appel
est le texte qui nous regroupe ; celui qui le signe devient membre de
droit du collectif informel de l’Appel
nous sommes à ce jour 585 signataires, ce chiffre évolue
constamment à la hausse suite à l’Assemblée Militante Citoyenne du 10
février dernier ; nous l’actualisons donc régulièrement
nous étions 65 personnes présentes à Gagny (nombre vérifiable,
il fallait s’inscrire pour assister), issues de toute la France (27 départements différents représentés), et il y avait quelques invité.e.s et la presse (Le Parisien,
Médiapart, Pure Politique…)
la jauge maximale autorisée de la salle, 80 personnes, a été
respectée
nous avons organisé nos interventions en 4 plateaux, le tout filmé et
diffusé en direct par nos soins sur l’application Zoom pour les
militant.e.s qui n’avaient pas pu se déplacer, dont des militant.e.s de
l’étranger
Nous ne prenons pas part aux querelles de personnes, notre seul objectif
est la démocratisation de la France Insoumise, par transformation
de ses structures, et notre démarche elle même est citoyenne et conforme
aux valeurs de l’Avenir en Commun.
Notre action n’est pas terminée : les différentes interventions de
l’Assemblée du 10 février seront prochainement disponibles sur le site
appel6replfi.fr
Les co-organisateurs.trices de l’Appel - 19 février 2024
Assemblée Citoyenne Militante Gagny, le 10 février 2024
Dans cette salle aujourd’hui, nous sommes une centaine de militantes et de
militants du programme l’Avenir En Commun. Nous sommes aussi nombreuses et
nombreux connecté·es en visio, devant nos écrans. Et nous sommes au
dernier décompte plus de 500 signataires de l'Appel pour une sixième
république à LFI.
Nous sommes pour certaines et certains élu·es, souvent très impliqué.es,
engagé.es dans des collectifs citoyens ou des associations. Du Front de
Gauche à La France Insoumise, nous sommes toujours présent·es pour lutter
et mettre en œuvre la Révolution citoyenne, parfois depuis la création de
ces mouvements de gauche unitaires.
Depuis le lancement de notre Appel à démocratiser La France Insoumise il y
a un an et demi, nous interrogeons collectivement le fonctionnement de
notre mouvement politique. Nous avons réfléchi ensemble et témoigné de nos
situations locales. Nous avons observé la conduite du mouvement et
contribué au débat public. Nous avons alerté et questionné publiquement la
direction sans autre réponse que le silence !
Nous espérions qu’avec les Assemblées dites Représentatives et les
boucles départementales, nous aurions pu faire mieux. Or ces instances
n'ont ni la maîtrise de leur ordre du jour, ni de leur calendrier, ni des
conditions de déroulement de leurs réunions, avec très peu de possibilités
d’amendements, ce qui a été préparé en amont par le siège parisien. Ce
changement, loin d’apporter le renouveau démocratique attendu, a tout au
contraire renforcé les mécanismes autocratiques et verticaux de notre
mouvement. Les règles des tirages au sort ne sont pas rendues publiques.
Le comité électoral est nommé dans des conditions arbitraires, composé de
proches de la direction.
Dans nos Groupes d'Action également, nous sommes confronté·es à des
problèmes d'ordre démocratique. Nous avons appris avec stupeur les
exclusions de camarades pour des motifs fallacieux, face à un « Comité de
Respect et des Principes » (CRP) opaque qui ne répond pas à nos questions,
refuse les procédures contradictoires et l'assistance d'un conseil. Nous
nous sommes aussi interrogé.es sur le financement des GA et sur
l'utilisation précise des ressources dont bénéficie le mouvement depuis
2022.
Je dédie ce billet au peuple palestinien qui subit une double peine : le
Hamas et Israël qui aggravent les souffrances des civils
et participent à un vrai génocide sous les yeux hypocrites et finalement
complices des États adorateurs du marché, au nom du capitalisme ravageur et
tout puissant.
Un million de gogos sur les champs Élysée pour défendre les libertés ? Pour
exiger que Benyamin Netanyahou
applique les résolutions de l'ONU ? Pour que la guerre s'arrête partout dans
ce monde déréglé, condamné à son auto destruction, qui voit tous les jours
des enfants estropiés, des innocents qui meurent ?
Faut pas rêver : un million d'insouciants, d'égoïstes, de consommateurs
invétérés, aveugles au malheur des autres qui manifestent leur bonheur d'une
année 2024 à venir où ils boiront encore du mauvais mousseux sur les Champs
pour célébrer une nouvelle année de plus grande consommation, donc de plus
grand bonheur !
Cette année encore, je ne vous présente pas des vœux classiques, sacrifiant
à la tradition, à tel point qu'ils n'ont plus aucun sens, tellement ils sont
indécents, coupés de toute réalité humaine. Je me contente d'espérer que
2024 sera l'année d'une vraie prise de conscience sur tous les plans : la
paix dans le monde, l'écologie, la lutte des peuples unis pour effacer à
terme les méfaits du capitalisme.
Sur un plan plus national, 2023 a été une année de régression de notre pays,
d'abandons importants et répétés d'objectifs politiques, d'aggravations des
conditions de vie de nombre de nos compatriotes, d'une paupérisation
croissante des plus démunis, au bénéfice des plus riches et d'un
renforcement du racisme et de l'exclusion qui se traduisent par une montée
sans précédent de l'extrême droite, comme d'ailleurs, partout dans le
monde.
Alors, puisque vœux il y a, voici les miens :
arrêtez de perdre votre temps et votre énergie sur le virtuel et
revenez à la vraie vie des réseaux humains,
ne vous laissez plus tromper par la propagande d'où qu'elle
vienne,
refusez l'hypocrisie des États, des institutions,
soyez solidaires des opprimés où qu'ils soient et quels qu'ils
soient,
engagez vous en politique, si vous voulez avoir prise sur votre
destin,
participez à la création d'une refondation à gauche, seul moyen de
barrer la route au fascisme dont le capital se satisfait, faute de
mieux,
fréquentez la rue pour affirmer les revendications du peuple,
battez vous pour une Sixième République et vite
ne laissez pas les autres décider pour vous...
ne vous laissez pas griser par la consommation que vous impose le
capitalisme...
Soyez le plus heureux possible sur une planète que vous défendez contre les
saccages au nom du profit maximum !
Ci dessous, pourquoi, le 1er Janvier ma page Facebook sera fermée
1er Janvier 2024, cette
page ne sera plus en ligne sous le contrôle omniprésent des
algorithmes capitalistes. Telle est la décision à laquelle je
réfléchissais depuis de longs mois. Je vais donc vous en donner les
raisons profondes et vous retrouver désormais sur mon blog,
si vous le souhaitez.
Les réseaux dits
sociaux, sont tout sauf sociaux, car ils flattent les internautes
lambda en leur faisant croire qu'ils peuvent déverser toute leur
bile sous pseudonyme et/ou qu'ils peuvent trouver de
l'information, alors que le plus souvent ils y trouvent de la
propagande quelle qu'elle soit, des propos injurieux, des
affirmations fausses, du complotisme, etc...
Il est
universellement acquis que l'on a des amis sur Facebook, alors que
ce sont, la plupart du temps d'illustres inconnus qui découvrent
votre page grâce aux fameux algorithmes ou des gens qui vous
suivent (en mauvais français des followers) parce qu'ils
appartiennent à votre famille de pensée, par exemple. Ces
suiveurs (en bon français) sont comptabilisés et le score obtenu
par tout un chacun qui possède une page servent de prétexte à
notoriété, alors qu'en réalité, c'est la même chose que celui
qui aura la plus grosse pour affirmer sa puissance. Quelle
régression dans les relations humaines. Mes amis sont des
personnes que je côtoie dans la vraie vie et avec qui j'ai noué
des relations profondes et durables, sur la base de beaucoup de
critères qui n'ont rien à voir avec un clic !
Je suis bien
obligé de constater, après des années de pratique sur ces
pièges à gogos, qu'au lieu de développer de vrais réseaux de
réflexion, ça divise les citoyens, ça les enferme dans des
cases souvent très proches des égouts ou des compromissions et
ce magma a donné naissance à des parasites qui ont trouvé, par
ce biais le moyen de gagner de l'argent facilement en devenant
« influenceurs » de toutes sortes de choses, ce qui
leur permet de vivre sans un vrai travail social (exemple :
Nabilla
serait l'influenceuse française qui gagne le plus avec des
revenus mensuels estimés à 350 000 euros...) et
même de faire autorité dans les médias !
Au niveau
politique, Antoine Léaument est le responsable d'une véritable
dérive du militantisme chez LFI. C'est lui qui a pesé pour le
militantisme politique virtuel (on peut l'appeler ainsi), qui a
détourné nombre de militants du terrain pour passer leur temps
devant le clavier à brasser du vent au lieu de construire le
rassemblement et l'action dans la rue C'est lui, le lieutenant
fidèle de JLM, qui en la matière l'a convaincu de faire cette
course à l’échalote pour conquérir je ne sais combien de
millions de « Like » (toujours en mauvais français),
pensant que ces approbations virtuelles (en bon français)
valaient pour des soutiens. La vraie vie nous montre que c'est
loin d'être aussi vrai ! Quelle erreur d'analyse et quelle
dérive politique qui aboutit finalement à un rétrécissement de
l'idéologie au profit de la propagande et à l'abandon, à terme,
de l'Éducation Populaire !
Ces réseaux qui
n'en sont pas, ne font que flatter l'égo au plus mauvais sens du
terme pour, finalement, au plan politique, privilégier les
cheminements personnels, la course d'obstacles pour prendre le
pouvoir.
Voici l'essentiel de mes
raisons de fuir cette fausse route qui a duré bien trop longtemps.
Des événements particuliers de ma vie privée m'ont incité à
cette décision.
Il reste qu'après ma
démission du PG en juin 2022 qui me laisse encore la conscience
endolorie et mon
départ de LFI (moins douloureux, vu ce qu'est devenu ce
mouvement uniquement destiné à assurer les campagnes
présidentielles de JLM), ma vie militante se trouve à nouveau
amputée et je dois trouver le moyen de m'exprimer dans un cadre
sain, où je ne m'expose pas trop à la récupération et au blabla
sclérosant.
Voilà et désormais, si
vous êtes intéressés par ce que je raconte, on se retrouve sur mon
blog : Algérie-France
: Rien que le Peuple, tout le Peuple ! En espérant, pourquoi
pas, que les 567 qui étaient inscrits sur ma page FB se transportent
sur le blog et s'inscrivent comme abonnés...
Un film réalisé en partie grâce à l'aide de l'intelligence artificielle.
Titre
à venir
Anna Apter s'est livrée à l'exercice pour voir et c'est vraiment
une excellente introduction au débat. C'est pourquoi je le mets en tête
de ce billet, contrairement à Michel Abouchahla, président du magazine
Écran Total et modérateur de la table ronde qui suit.
La table ronde
Présentation
« La 30e édition du FFA se fera-t-elle sans scénaristes ? L'IA
signe-t-elle la fin d'un pan de la création ?
Pour répondre à ces questions, rendez-vous au CNAM-ENJMIN pour une
table ronde modérée par Michel Abouchahla, président du magazine
Écran Total. Le débat sera précédé de la projection du court
métrage d'animation /Imagine, d'Anna Apter, réalisé en partie grâce à l'aide de l'
intelligence artificielle. » (Source :
site du FFA 2023)
Compte-rendu
C'était une table ronde avec Olivier Gorce, scénariste de L'Abbé Pierre et Simon Bouisson, scénariste,Laura Chaubard, Directrice générale de l'École Polytechnique,
bardée de titres et de diplômes,Axel Buendia, Directeur du CNAM-ENJMIN, l'éternel Jack Lang, Président de l'Institut du Monde Arabe et Michel Abouchahla,le modérateur qui fait sans doute partie
du staff du festival.
Le public n'était pas invité pour intervenir...
J'ai
assisté à des exposés globalement très optimistes. Les interventions étaient
essentiellement basées sur leur pratique personnelle, sans vraiment aborder
les questions Politiques. Le seul angle qui a été effleuré, concernait les
droits d'auteurs, domaine de compétence det l'ancien et éternel ministre
de la Culture Jack Lang interpellé par l'animateur. Il a prétexté avoir
été subjugué par les interventions qui venaient d'avoir lieu et, visiblement
gêné par cet aspect des choses, a très bien contourné l'obstacle en évoquant
seulement les précautions juridiques à prendre au niveau général. S'en est
suivi un long exposé 100% langue de bois qui a déroulé des généralités et
des flatteries, comme il sait le faire...
Passons sur cette venue pour se montrer pour évoquer ce qu'en ont
dit ceux qui avait une légitimité pour trancher entre IA : ennemis
ou pas.
Je
dois reconnaître que la Directrice de l'École
Polytechnique
a remarquablement définit l'Intelligence Artificielle (je déteste cette
expression totalement fausse) : « L'IA est un ensemble d'outils qui regroupe
les compétences humaines et les dépasse. »
Elle apprend à partir d'exemples. C'est une intelligence assez
sommaire qui bénéficie de la puissance de calcul des machines.
Les algorithmes ont une qualité de « nourrissage»
variable et c'est l'homme qui en est maître.
Voilà donc qui situait bien le débat. La suite montrera que cet
espoir a été malheureusement déçu !
Finalement, ce sont les deux scénaristes qui ont le plus apporté à
la réflexion car ils se sont appuyé sur leur vécu et Simon Bouisson
nous a parlé d'une expérience qu'il avait menée pour évaluer ce que
pouvait apporter ou pas l'IA. Il l'a abordée comme une aide
éventuelle à la création, soit quand il était devant une feuille
blanche, soit quant il avait la flemme de s'y mettre. Il a également
demandé à une équipe américaine de faire avaler 70 titres précis de
longs métrages à la machine, pour gagner du temps. Cette
possibilité, lui a été refusée aux États-Unis, par rapport à la loi
américaine...
Il nous a également expliqué que l'IA était paramétrable : selon la
quantité et la qualité de nourriture qui lui étaient accordées, la
machine était plus ou moins performante. Ainsi le curseur peut se
déplacer de 0 à 1 et plus il est proche de 1, plus le résultat peut
être intéressant en se distinguant des formulations les plus
courantes et donc intéresser le scénariste pour éventuellement
introduire une dose d'inattendu, dans son récit.
De son côté, Olivier Gorce a souligné, en accord avec son collègue, l'aide à l'écriture de la machine. Le scénariste accepte ou pas ce que l'IA a créé ou s'en inspire pour écrire propre version.
Ces informations ont retenu toute mon attention, car cela veut dire,
de mon point de vue que :
le contenu du nourrissage de la machine n'est pas contrôlable par
qui veut, sinon Simon aurait eu la possibilité de rentrer
uniquement les 70 titres qu'il voulait. On peut donc en déduire
que cette possibilité est accordée à un nombre limité
d'intervenants qui agissent sur ordre d'une autorité qui a tout
intérêt à contrôler et limiter dans un domaine ou dans un autre :
c'est la porte ouverte à toutes les manipulations possibles
!
le fait de faire bouger le curseur sur l'utilisation du
nourrissage indique aussi la volonté d'un auteur d'aller dans un
sens ou dans l'autre et donc d'afficher, sa flemmardise ou pas,
mais il n'y a que lui qui le saura...
Au-delà de ça qui est vu sous l'angle d'une pratique professionnelle,
il eu fallut évoquer ce sur quoi tout les médias se sont rués d'entrée
de jeu : les fausses nouvelles (fake news) et ça n'a
point été fait. Pourtant, il ne faut pas être grand clerc pour
appréhender toute la perversité dont peut faire preuve l'utilisateur
lambda, n'importe quelle institution ou organisation et pire encore
n'importe quel État pour nuire et modeler l'opinion sur des bases
fausses.
Enfin, la bonne utilisation de l'IA en médecine et plus généralement
dans le domaine scientifique constitue le côté optimiste de cette
invention. Encore faut-il que ce soit indépendant des politiques, des
décideurs économiques qui ont déjà prouvé leur zèle à détourner les
instruments du bien ! De cela aussi, il n'a pas été question...
Je termine en regrettant que les questions du public n'aient pas été
permises. Sans doute que le format ne le permettait pas, mais si cette
volonté avait existé, alors bien des sujets absents auraient été
évoqués !
Il faudra faire mieux, de ce point de vue, lors de la
dix-septième édition. Le thème est très loin d'être épuisé.
Sans doute, vous qui me lisez et qui n'étiez pas à Paris le 2 juillet, avez-vous cherché sans trop de succès ce qui s'était passé. J'y suis parvenu et par le biais de ce billet, j'espère vous apporter quelques réponses, car à la rentrée, des forums départementaux, locaux doivent voir le jour et il est nécessaire de partir des conclusions du Forum pour organiser le débat à la base et avancer.
Organisons-nous pour construire l’alternative
C'est l'intitulé du Forum de la Belleviloise et l'appel est paru sur le site Forum Alternative.
De là vous aurez accès au texte de l'appel, au programme, à l'inscription sur la news letter et au contact.
J'ai aussi déniché, cette interview du 24 juillet, suite au forum :
Pauline Salingue (NPA), Florence Ciaravola (Ensemble !) et Fabien Marcot (Rejoignons-nous) - 24 juillet 2023
Dès la rentrée sociale, partout des forums locaux !
C'est la suite logique du forum qui permettra d'associer un maximum de militants de « construire, à terme, une nouvelle force démocratique et
pluraliste, pour la justice, l’égalité et la démocratie », la réunion du
2 juillet constituant « une première étape qui doit nous permettre de
débattre ensemble des contours d’une nouvelle organisation à
construire ».
Il est indispensable de travailler dès maintenant à cette perspective, partout où c'est possible. Pour cela il faut une ou des chevilles ouvrières. Adressez-vous aux militants locaux que vous connaissez (NPA, Ensemble ! ou Rejoignons-nous). Vous pouvez passer aussi par le Contact du Forum.
Concernant Cognac et sa région, je me suis engagé pour être le référent local de cette initiative. Vous pouvez donc me contacter sur le courriel de ce blog.
Bonne rentrée sociale et surtout dans l'action indispensable pour empêcher les mauvais coups de la macronie au service du Capitalisme.