Réveil comme dans un rêve, vers les six heures du matin.
J'ai de suite l'impression de n'avoir jamais quitté
cette ville, les senteurs me sont familières, l'ambiance sonore
ne me surprend pas et je me souviens avoir entendu le muezzin, ou plutôt
les muezzins, dans mon sommeil. Mes compagnons mapprendront que
c'était vers les trois heures du matin.
Notre petit déjeuner avalé, nous ne perdons pas une minute
pour nous propulser dans la ville, appareils photos en bandoulière
:
- Rue Rouhault de Fleury (Abane Ramdane), les arcades, le monde, les cybers, les très nombreuses
boutiques, les marchands ambulants, les sourires.
- Rue Petit (Boudrbala Ab), l'école Victor Hugo de mon enfance qui, après
avoir été transformée en lycée français, a été rétrocédé
à l'État algérien pour devenir la permanence
du candidat Bouteflika aux présidentielles et finir, après
réfection, comme local religieux.
- Place Lamoricière (Place des Martyrs), ses nombreux agents de police, dont de nombreuses
femmes, le kiosque pour faire la circulation, les voitures dans tous les
sens, les piétons qui slaloment avec succès entre les véhicules.
Nous nous y mettons et surmontons la traversée pour nous diriger
vers la place de la Brèche.
- Sur le boulevard de Liagre (Avenue Ben Boulaïd), de nombreuses guitounes abritent des stands de vente de fleurs, d'oiseaux, de friandises et de distillation de fleurs de rose, spécialité de la ville.
- Nos pas nous portent tout naturellement vers le boulevard Brésillon (Zighoud Youssef) que nous remontons pour retrouver la rue Sassy (el Kods), après avoir admiré le bâtiment de l'APC (Assemblée Populaire Communale : mairie).
- Une halte sur le parapet, comme les moineaux de la murette chers à Najia, et nous nous dirigeons vers le pont suspendu en empruntant le boulevard de l'Abîme (Zighoud Youssef) et ses tunnels.
- Traversée du pont suspendu, photos et nous nous en mettons plein les yeux, d'autant que le ciel est lumineux.
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