La musique que j'aime, elle vient de là, elle vient du malouf !
Cette
journée sera consacrée à divers rendez-vous.
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L'hôtel Cirta
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Après
avoir travaillé à la mise à jour du site, je
confonds deux rendez-vous et attends vainement un interlocuteur prestigieux
à l’hôtel Cirta. Au bout d’une bonne heure, après
avoir fait ma revue de Presse, je m’aperçois de ma bévue
et essaie vainement de contacter mon interlocuteur de l’ENTV (TV algérienne)
pour m’excuser de ce ratage. Je passe par les bureaux de Rafik et effectue la mise en ligne des
dernières pages réalisées. Un déjeuner
pizza suffira à me substanter.
Taxi
et direction le quartier du Chemin des Dames, après Bab El
Kantara, au pied du faubourg Lamy. Nous avons du mal à dénicher
la rue ou travaille Bader et tout le monde se mobilise pour aider
mon sympathique chauffeur à localiser cet « Ami de Constantine ».
Après moult magasins d’informatique et bureautique, enfin
son frère me rassure et me dit que je suis à la bonne
adresse. Malheureusement et heureusement, Bader vient de trouver un
nouvel emploi et il est en période d’essai. Ce sera pour un
autre jour…
Après avoir bavardé avec son frère, je me rends
au dernier rendez-vous, au centre ville, devant la Poste. Pour la
énième fois, j’emprunte la rue de France (rue du 19 juin 1965) et la rue Nationale (rue Larbi Ben M'Hidi).
Je retrouve Salim à l’heure exacte et il me conduit à
la répétition de l’association « Ichbilia ».
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Salim, à gauche et Ahmed Rémita, à droite
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Une
fois présenté aux principaux responsables, je me rends
dans la salle de répétitions du Centre Culturel Khalifa.
Les musiciens sont déjà au travail et ils s’interrompent
pour me souhaiter la bienvenue. Ce qui suivra sera comme dans un rêve. J’ai l’immense honneur
d’auditionner deux Noubas : la « Nouba Zidane » et
la « Nouba Rasd ». Elles me sont abondamment commentée
par le Président Ahmed Rémita, instituteur en retraite,
et Salim qui manifeste également une grande compétence
et fait preuve de beaucoup de clarté, pour un profane comme
moi.
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Discussion devant
le centre culturel
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Je
réalise ainsi combien le domaine de la musique savante, c’est ainsi
que l’on l’appelle, est spécifique et complexe. Elle mérite vraiment
le qualificatif d’académique.
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Les musiciens me remettent la cassette de la séance
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J’effectue
de très nombreuses prises de vues et j’ai l’immense surprise de me voir
offrir la cassette contenant l’enregistrement intégral de la répétition
par une charmante musicienne du groupe. Très ému, conscient du privilège
qui est le mien, je prends la parole pour les remercier et leur dire
combien j’ai apprécié leur prestation. Je leur promets de faire tout
ce que je peux pour les associer au festival. Je les quitte en leur
promettant de revenir le lendemain assister à la prochaine séance. La
secrétaire me propose de venir assister à leur concert du mercredi 20,
à l’occasion de la célébration du trentenaire de la coopération des
Facultés de Médecine de Constantine et Strasbourg. Elle m’obtiendra
deux invitations pour cette soirée.
Je me couche, écouteurs sur les oreilles et passe une nuit très musicale...
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