Un accueil chaleureux...
- Constantine, aéroport Mohamed Boudiaf, aux alentours de 13 h
Hichem et Djamel vont chercher les voitures, afin de charger les bagages
et rejoindre enfin la ville des ponts ou plus exactement Sidi Mabrouk
inférieur, quartier de Ksentina, proche de l'aéroport Mohamed Boudiaf.
Je suis avec Djamel et mes yeux sécarquillent devant les
changements intervenus aux alentours. Je cherche à me repérer
avec l'aide de Djamel. Nous discutons de tout, de la situation, des
années difficiles.
La circulation est intense et chacun se fraye un chemin dans la plus grande
pagaille apparente. En fait, tout le monde sait qui s'impose le premier
et ça marche
- Constantine, Sidi Mabrouk
Après de nombreux détours, et avoir perdu Nadra et son frère,
nous arrivons à destination.
D'autres vœux de bienvenue nous sont chaleureusement adressés
par tous les membres de la famille avant de nous distribuer autour de
la table algérienne garnie dun généreux, repas
: chorba, boureck, petits pois et fonds d'artichauts, boulettes de
viande, le tout accompagné par des felfels (poivrons)
,
fraises parfumées à l'eau de rose, café et gâteaux
locaux.
Nous prenons congé de nos hôtes pour aller déposer
nos valises à l'hôtel des Princes qui se trouve au quartier
St-Jean.
- Constantine, Hôtel des Princes et tour de la ville
Là encore nous avons droit à un très bel accueil.
Les choses senchaînent et nous voilà partis pour un
périple autour de Constantine : rue Rouhault de Fleury (Abane Ramdame), Place Lamoricière (Place des Martyrs), Avenue Pierre Liagre (Ben Boulaïd), Place de la Brèche, Boulevard Joly de Brésillon, aujourdhui Zighoud Youssef, (avec
halte séquence émotion rue Sassy (el Kods), lieu qui a accueilli Jean-Claude
pendant 14 ans), Boulevard de l'Abîme (Zighoud Youssef) avec ses tunnels et notre fierté,
le pont suspendu, el Kantara, Fg Lamy, le fief de notre ami Serge qui
va, sans coup férir, retrouver sa rue et sa maison. Puis retour
vers le centre ville et nous perdons la voiture qui précède.
Tant pis, nous optons pour le pont Sidi Rached qui nous ramène
au point de départ. Comme nous ne retrouvons pas nos amis, je décide
de faire connaître mon quartier à Djamel et je le pilote,
via le Boulevard St Jean, vers la rue Kamel Bendjellit, rue des frères Durand, jusqu'en 1962 (du nom d'un
célèbre moudjahid). Comme c'est le Mouloud, les pétards
fusent dans la rigolade générale et je ferme ma vitre pour
éviter tout incident.
Je passe devant l'ancien Cours Complémentaire, le cœur
battant et, tout de suite après, je fais stopper la voiture devant
la demeure de mes amis voisins dont je n'ai plus aucune nouvelle.
J'apprends vite par les enfants qui jouent là que mes
voisins sont toujours dans la maison qui fait face à mon ancienne
demeure, ma dernière résidence constantinoise. Des têtes
dépassent de la terrasse et je constate que mon nom est connu malgré
le jeune âge de mes interlocuteurs. Nora, la femme de Mourad descend pour
m'ouvrir et nous nous congratulons avant de regagner l'étage,
en compagnie de Djamel. Petite revue des troupes, premières nouvelles,
juste le temps d'apprendre que Moha est marié et que Mourad,
son frère aîné et mari de notre hôtesse travaille
à Skikda et ne rentrera que le lendemain.
Par contre, il faut dîner à la maison puisque cest
Mouloud et quil y a de la « chakhchoukha ». Le temps de
montrer mon ancienne demeure à Djamel et retour à l'hôtel
où nous retrouvons toute la bande.
Nous discutons un bon moment dans le salon de l'hôtel et nos
amis prennent congé. Le temps de nous remettre de nos émotions
et nous voila partis pour chez Mourad. Le chef de famille, en l'absence
de Mourad sera Moha, son frère.
Cette agréable soirée se passe autour de la table algérienne
: un grand plateau ouvragé (sni) posé sur un support
appelé mleïla.
La soirée tire à sa fin et nous rentrons à l'hôtel,
accompagnés par les pétards, prendre un repos bien mérité.
De la chambre, je peux admirer la splendeur de la ville des ponts, la nuit
et j'observe d'un œil amusé la bataille de Constantine,
à grands coups de pétards et autres feux d'artifices
qui opposent les quartiers les uns aux autres. Le combat du Bardo (quartier de Constantine) est
de toute beauté, d'autant que la musique est de la partie
!
C'est ainsi que je me glisse dans les toiles, fenêtres grandes
ouvertes. Merci Constantine de m'accueillir si généreusement.
Je suis vraiment un de tes fils et je te retrouve pleinement
Constantine, le 03 Mai 2004
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