mardi 12 février 2008

Boualem Sansal : Le village de l'Allemand

Cet écrivain de talent, m'attire beaucoup. J'aime bien sa façon d'aborder les questions. Il est en général lucide et sans concession.
J'ai lu avec beaucoup d'intérêt et de plaisir "Harraga" et "Poste restante : Alger". Je reviendrai sur ces deux ouvrages ultérieurement.

Couverture Le village de l'Allemand (Boualem Sansal)Par contre, son dernier livre "Le village de l'Allemand" m'interroge, après la lecture de nombreux articles de la presse algérienne notamment et l'écho de Ahmed hanifi sur son blog : http://leblogdeahmedhanifi.blogspot.com/2008/01/sansal-et-le-village-de-lallemand.html

J'ai choisi l'aricle ci-dessous qui me semble être assez représentatif de la presse algérienne.

Nul doute que je vais lire cet ouvrage et que j'en parlerai sur ce blog.







Boualem Sansal (Écrivain) : Audacieux ou délirant ?


Après la parution de son roman Le village de l’Allemand, Boualem Sansal est crédité en Occident comme « un grand romancier arabe ». Pour les nombreux lecteurs algériens qui connaissent les œuvres de cet écrivain talentueux, Boualem Sansal recèle de grandes qualités de style et « colle » à la réalité.
Il est, indiscutablement, un écrivain de son temps et c’est ce qui fait son succès. Mais quand les médias occidentaux l’affublent de « grand écrivain arabe », c’est bien pour souligner une certaine désorganisation de personnalité qualifiée de façon insidieuse comme de l’audace. L’écrivain fait l’objet d’une opération de récupération à grande échelle pour avoir « osé dénoncer l’existence en Algérie des liens historiques entre le nazisme et l’islamisme ». Des journaux israéliens, notamment du Jérusalem Post, s’emparent du cas de Sansal. Avec du recul, on se demande si les accusations de ce romancier relèvent de l’audace ou, tout simplement, d’un délire paranoïaque mortifère qui se confirme au travers de toutes les déclarations aussi outrageantes qu’insensées du romancier. A l’apogée de sa maturité, Boualem Sansal semble perdre pied avec le réel. Dans le climat général qui prévaut, marqué par des confusions bien entretenues entre l’Islam, l’extrémisme et le terrorisme, notre romancier se relègue, volontairement ou non, dans un rôle peu glorieux de sous-traitant des théoriciens sur « le choc des civilisations » annonciateur d’une troisième guerre mondiale. Les interlocuteurs de Sansal, complaisants à souhait, ne relèvent pas le gigantesque écart chronologique qui sépare l’avènement du nazisme, né dans les années trente, et les violences islamistes apparues dans notre pays en 1990. M. Sansal répète inlassablement dans chaque interview que « des nazis ayant servi dans les camps d’extermination ont entraîné l’armée de Libération nationale ». Autrement dit, on n’aurait pas pu avoir notre indépendance sans le concours des résidus du 3e Reich… A l’appui de ses assertions, il s’en remet à des individus anonymes rencontrés dans un café vers 1980. Cette soi-disant présence de nazis, largement amplifiée, n’apparaît nulle part ailleurs que dans le génie de M. Sansal. Doué d’une qualité de conteur, Boualem Sansal captive l’attention de ses interlocuteurs. Il use de son pouvoir auprès de journalistes — crédules ou complices — qui pensent découvrir une Algérie pointée par un indigène du cru, comme une immense prison, un espace concentrationnaire. En observateur singulier, il divulgue un secret dont il est, apparemment, le seul dépositaire. Il fait état de « militarisation du pays, de lavage des cerveaux et même d’exaltation de la race » comme pour souligner de fantasmatiques similitudes entre l’Algérie contemporaine et l’Allemagne du national-socialisme. C’est fort. Se tournant vers la classe des révisionnistes qui glorifient l’occupation coloniale comme « un facteur de civilisation », M. Sansal apporte son argument ; il soutient que « l’histoire de la colonisation est instrumentalisée par les chefs d’Etat arabes pour désinformer le peuple. » Ajoutant une touche au tableau apocalyptique qu’il dépeint sur son pays, l’ancien haut fonctionnaire sort un autre scoop de son chapeau ; il déclare au Nouvel Observateur que l’Algérie est un pays où la « xénophobie, le racisme et l’antisémitisme sont érigés en dogme ». Et pour s’enliser un peu mieux sur le registre du sensationnel, l’écrivain aiguise l’appétit de ses nouveaux amis par une autre info hautement révélatrice d’une désorganisation psychique. Il aligne l’Algérie dans l’axe du mal, comme pour inviter un défilé de B 52 libérateurs sur nos têtes. Il lance au journaliste ébahi d’étonnement que « les Etats-unis, la France et Israël sont régulièrement sollicités comme des comploteurs par le pouvoir algérien quand il est aux abois ». Que vaut cette opinion accueillie sans critique ? Les chiffres du commerce extérieur de l’Algérie avec la France et les USA notamment, ne sont-ils pas, aussi significatifs d’amitié ? Les « révélations » de l’auteur du Village de l’Allemand ne méritent pas de démenti. L’analyse des propos démontre à l’évidence que l’homme est sous l’emprise d’une peur panique associée à des visions dans le cadre d’un complot à l’échelle mondiale. Il en est le témoin unique. Comme à travers la fresque de Guernica de Pablo Picasso, le roman de Sansal rassemble pêle-mêle tous les thèmes qui l’ont effrayé dans sa sensibilité et son émotivité d’homme de lettres. Faut-il lui en tenir rigueur ? Témoin et victime d’une époque de terreur qui semble ne pas finir, Boualem Sansal a vécu une tranche de vie dans la proximité avec la mort violente. Qui pourrait évaluer les dégâts d’une telle expérience dans toutes ses dimensions ? Les incohérences de Boualem Sansal sont un message à l’Algérie associée à l’image maternelle aimée et haïe en même temps. Romancier, à l’écoute de son temps, son système de perception a subi trop de sollicitations morbides. Dans ces conditions, l’envahissement de l’irrationnel dans le verbe est significatif d’un état traumatique.



Rachid Lourdjane
10 février 2008

dimanche 10 février 2008

Mes démarches pour obtenir la nationalité algérienne

La rue Sassy (actuellement El Kods) où je suis néCette aventure commence en le 23 novembre 2004, après mon séjour du mois de mai. Je m'adressais alors au ministre de la justice algérienne et à l'ambassadeur d'Algérie à Paris, en cestermes :
"« Je suis né le 25 juin 1948 à Constantine et j’ai quitté ma terre natale en Août 1962. Depuis, j’ai effectué 2 séjours en Algérie. Le premier en 1984, à Alger et Constantine et le second, très récemment, tout le mois de mai 2004 à Constantine.
Passé 57 ans, j’ai pris la décision de demander la nationalité algérienne, car je considère que ma terre natale est mon Pays et qu’à l’époque où j’ai été expatrié je n’avais pas le choix et, les années passant, il me semble temps de mettre fin à une situation que je n’ai jamais souhaitée et que je ne supporte plus.
À la retraite depuis septembre 2003, je peux à présent me rapprocher plus encore de mon pays et de ma ville, Constantine, je peux enfin venir plus souvent partager la vie de mes frères algériens.
Avant de terminer ma vie, je voudrais inscrire ce symbole, afin que mes enfants et petits enfants se souviennent que c’est la fraternité qui fait la richesse des hommes et des femmes qui vivent sur cette Terre.
Pouvez-vous me faire savoir les droits et les devoirs de quelqu’un qui obtient la nationalité algérienne et les démarches qu’il me faut entreprendre, ainsi que le délai d’obtention, dans le cas d’une réponse positive ?J’ajoute que, dans le cas où cette nationalité me serait accordée, je compte me rendre à Alger pour retirer les pièces officielles attestant de ma nouvelle nationalité.
Dans l’attente de votre réponse, que j’espère prochaine, soyez assuré, Monsieur le Ministre, de l’expression de mes sentiments respectueux et de mon attachement indéfectible en l’Algérie."

N'
ayant pas de réponse, le 18 février 2006, je m'adressais à nouveaux aux mêmes personnalités. Après avoir rappelé mon premier courrier, j'ajoutais :
"Permettez-moi d’insister pour vous dire combien mon questionnement n’a pas varié et surtout combien ma motivation de devenir citoyen algérien s’est renforcée, avec plus de force encore à l’occasion des derniers évènements.
Je vous précise enfin que je serai à nouveau sur le territoire algérien en septembre prochain, à l’occasion de mon retour annuel à Constantine. C’est dire que je serais tout à fait à même de me rendre à Alger pour satisfaire à toute démarche administrative.

Dans l’attente de votre réponse, que j’espère prochaine, soyez assuré, Monsieur le Ministre, de l’expression de mes sentiments respectueux et de mon attachement indéfectible en l’Algérie."

J
e reçu enfin une réponse lapidaire qui m'indiquait les articles du code de la nationalité auxquels je devais me référer pour prétendre à la nationalité algérienne. Le 8 juillet 2006, je reprenais ma plume et m'adressais encore à mes deux interlocuteurs :
"Par le présent courrier, j’accuse bonne réception de la réponse du Consul de France à Bordeaux (Réf : A/PLIC/06/2005/684//), à propos de ma demande de nationalité algérienne en date du 18 février 2006.
Je comprends tout à fait qu’en dehors de dispositions législatives spécifiques il ne soit pas possible de donner une suite favorable à ma demande. Dans le même temps, outre la très grande frustration que ce refus suscite, je regrette que le cas dans lequel je suis n’ait pas été envisagé par la législation algérienne.
Pour rappel, je vous précise à nouveau les termes de ma première demande, en date du 23 novembre 2004 :
« Passé 57 ans, j’ai pris la décision de demander la nationalité algérienne, car je considère que ma terre natale est mon Pays et qu’à l’époque où j’ai été expatrié, je n’avais pas le choix et, les années passant, il me semble temps de mettre fin à une situation que je n’ai jamais souhaitée et que je ne supporte plus… Avant de terminer ma vie, je voudrais inscrire ce symbole, afin que mes enfants et petits enfants se souviennent que c’est la fraternité qui fait la richesse des hommes et des femmes qui vivent sur cette Terre. » En fait, je demandais une sorte d’effet rétroactif.
Je me permets d’attirer votre attention sur ce type de demande, afin peut-être de favoriser l’émergence future d’un nouvel article au code de la Nationalité, dans le cas d’une révision future. Sans doute n’êtes-vous pas assailli de demandes de ce type et pourtant, dans le contexte actuel difficile des relations entre la France et l’Algérie. Dans la perspective d’une réconciliation des peuples des deux rives, dans le cadre d’une Histoire commune enfin reconstruite et assumée pleinement, ce type de décision pèserait vraiment en faveur d’une Algérie moderne, libre et reconnue comme une grande nation du Maghreb, partenaire incontournable de la France et de la communauté européenne. Je ne doute pas que ces éléments de réflexions entreront un jour en jeu et favoriseront un aménagement du code de la nationalité.

Pour l’heure, je continue d’espérer pouvoir acquérir la nationalité de mon pays de naissance. Selon l’article 10 du code de la nationalité, l’alinéa 1 précise « D’avoir sa résidence en Algérie depuis 7 ans au moins au jour de la demande. », l’alinéa 2 stipule « D’avoir sa résidence en Algérie au moment de la signature du décret accordant la naturalisation ».
Je vous demande donc comment, dans le cadre légal actuel, il m’est possible de satisfaire à ces deux conditions, étant donné que les visas touristiques sont accordés pour un mois et que le mieux que je puisse espérer est un visa culturel d’une durée maximale de trois mois. En effet, je suis près à résider en Algérie, dès lors que je n’aurai plus à veiller sur mes parents âgés et malades (mon papa a 82 ans et ma maman 78 ans). Mon âge actuel, 58 ans, me permet d’espérer avoir le temps de remplir les conditions.
La seule possibilité que je peux imaginer est la carte de résident renouvelable tous les deux ans. Pouvez-vous me renvoyer aux textes législatifs qui régissent ce cas et me préciser les formalités à accomplir pour l’obtenir ainsi que les conditions d’obtention ?
Dans l’attente de votre réponse, que j’espère prochaine, soyez assuré, Monsieur le Ministre, de l’expression de mes sentiments respectueux et de mon attachement indéfectible en l’Algérie."

L
e 14 décembre 2007, comme je n'avais aucune nouvelle, je décidais de relancer les choses :
"Par courrier du 8 juillet 2006, j’accusais bonne réception de la réponse du Consul de France à Bordeaux (Réf : A/PLIC/06/2005/684//), à propos de ma demande de nationalité algérienne en date du 18 février 2006. A ce jour, je n’ai aucune réponse. Aussi je me permets de revenir vers vous.

Je continue d’espérer pouvoir acquérir la nationalité de mon pays de naissance. Selon l’article 10 du code de la nationalité, l’alinéa 1 précise « D’avoir sa résidence en Algérie depuis 7 ans au moins au jour de la demande. », l’alinéa 2 stipule « D’avoir sa résidence en Algérie au moment de la signature du décret accordant la naturalisation ».

Je vous demande à nouveau, comment, dans le cadre légal actuel, il m’est possible de satisfaire à ces deux conditions, étant donné que les visas touristiques sont accordés pour un mois et que le mieux que je puisse espérer est un visa culturel d’une durée maximale de trois mois. En effet, je suis près à résider en Algérie, dès lors que je n’aurai plus à veiller sur mes parents âgés et malades (mon papa a 83 ans et ma maman 80 ans). Mon âge actuel, 58 ans, me permet d’espérer avoir le temps de remplir les conditions.
La seule possibilité que je peux imaginer est la carte de résident renouvelable tous les deux ans. Pouvez-vous me renvoyer aux textes législatifs qui régissent ce cas et me préciser les formalités à accomplir pour l’obtenir ainsi que les conditions d’obtention ?
Dans l’attente de votre réponse, que j’espère prochaine, soyez assuré, Monsieur le Ministre, de l’expression de mes sentiments respectueux et de mon attachement indéfectible en l’Algérie."

Cette fois, la réponse m'est parvenue assez vite du Consulat de Bordeaux (30 janvier 2008) :
"Suite à votre lettre du 14.12.2007 relative à la procédure d'obtention de carte de résidence en Algérie, j'ai l'honneur de vous informer que seuls les services des étrangers près des wilayas sont habilités à recevoir les dossier déposés par les étrangers se trouvant sur le territoire Algérien et désireux de s'y installer régulièrement.
Veuillez agréer...
Signé du Vice Consul."

Le seul progrès, c'est que l'on m'indique qui est compétent pour traiter des cartes de résident. Par contre, aucune réponse par rapport au fait qu'il est difficile de vivre sur le sol algérien avec un visa qui ne peut exéder trois mois !
Il ne me reste plus qu'à prendre à nouveau mon clavier et à correspondre avec la wilaya de Constantine. Qu'est-ce que cela va me réserver... Mektoub, comme on dit chez nous !

La suite dans un prochain post. C'est promis.

Yahia

samedi 9 février 2008

Français-algérien et déraciné

Balade Cirtéenne : depuis les gorges du rhumel sous le pont EL KANTARA, vue du pont de Sidi M'CidC'est l'histoire d'un petit gars du "Rocher" qui a bien grandi. Certains s'y reconnaîtront, d'autres comprendront peut-être mieux ce qui s'est réellement passé, ce qui se passe de l'autre côté de la méditerranée.

En 1962, personne ne m'a demandé mon avis, comme pour beaucoup d'autres adolescents il n'y avait rien à comprendre, rien à demander. C'était dans l'air du temps, tout le monde, ou presque, ne pensait qu'à une chose : partir ! Pourquoi ? Essentiellement, parce que la déception était énorme, la peur de l'après indépendance était la plus forte et, ce qu'on appelait les Pieds Noirs étaient persuadés qu'ils ne pourraient désormais plus vivre avec la communauté arabe. Et pourtant... Aujourd'hui, avec le recul, une meilleure connaissance des faits, à l'abri de l'intox, on réalise combien cet exode était infondé parce que provoqué par les extrémistes Algérie française. Et pourtant... je me souviens, lorsque mes frères arabes étaient dans la rue en liesse pour fêter leur indépendance, je me souviens que nous étions enfermés chez nous, stupidement inquiets, plus décidés que jamais à partir…Qu'aurais-je fait si j'avais été en âge de décider ? Ça je ne le saurai jamais ! Il me faut vivre avec cette interrogation et le sentiment d'avoir été privé de mon Pays, de ma terre natale, de ma ville, de cette belle Cirta, de Ksentina fièrement perchée sur son rocher, avec son Rhumel qui la transperce et ses multiples ponts qui sont un des charmes de cette ville dont on parle trop peu.

Balade Cirtéenne : depuis le haut des 'S', face au miusée, l'APC de ConstantineJ'entreprends ce blog, après avoir retrouvé un ami d'enfance perdu de vue depuis plus de 50 ans et après trois retour au bled (1984, 2004 et 2005). C'est si proche et si loin… En effet, comme nos chemins se ressemblent ! Comme nos racines nous manquent ! Comme nos goûts se ressemblent ! Quelle surprise pour nos épouses de constater combien nous partageons nos enthousiasmes, nos idéaux, comment nous magnifions nos souvenirs !


J'ai décidé de coucher sur le papier cette quête si précieuse, ce témoignage d'un déraciné, d'un immigré français-algérien parmi mes frères arabes-algériens, alors que 21 ans se sont écoulés depuis mon premier retour en Août 1984. Je me livre à ce travail de mémoire, alors que que je tente avec d'autres de renouer des liens culturels avec ma terre natale, notamment par le biais du travail associatif : http://www.adcha.free.fr/, un acte concret pour aider mon pays, pour faire partager une culture si riche et si généreuse, pour faciliter le dialogue et renouer les liens entre les deux rives..



Balade cirtéenne : le monument aux morts vu du bd de l'AbîmeIl n'y a pas de hasard. Sans doute fallait-il attendre la maturité pour passer à l'acte et profiter d'autres retours qui revêtent un vrai travail de quête pour faire le bilan, retrouver des émotions, des moments, des êtres !


Mais il y a plus que cela. Après trois retours en Algérie, j'ai dépassé le cadre des souvenirs retrouvés ou perdus. Aujourd'hui, si je retourne au bled, c'est que j'en ai besoin pour vivre mon pays et faire le plus de choses possibles pour lui et avec lui. Je me projette dans l'avenir de ce pays et, à travers mes retours que je voudrais être annuels, dans ma ville de Constantine, je tente de garder le lien, d'être en phase avec l'actualité algérienne et de contribuer, à mon niveau, au futur de ma terre natale.



Balade Cirtéenne : depuis le pont suspendu, le lycée Redha HoubouJ'ai en effet besoin de parler de ma terre natale, tellement l'éloignement m'est pénible. 2006 et 2007, ne m'ont malheureusement pas permis de retrouver ma ville, au rythme d'un mois tous les ans. Vraisemblablement, il en sera de même pour 2008...



Heureusement que les amis sur place, avec qui je maintiens le contact, m'aident à supporter cette douloureuse séparation.



je mène un projet d'écriture d'un ouvrage intitulé "Passeport pour mon Pays".



Je continue mes démarches pour obtenir la nationalité algérienne et je dois dire que c'est un long parcourt du combattant parsemé d'embûches, de difficultés, d'incompréhensions, de frustrations, de désillusions et de colère. Malgré tout, je tiens bon le cap et une prochaine contribution fera le point sur cette question.



Je vous signale le site Internet que j'avais fait à propos de mon retour à Constantine, en 2004 : http://yahia.jmp.free.fr/constantine 2004