samedi 6 mars 2010

Youcef Dris : Les amants de Padovani - Dalimen - 2004

Un récit bouleversant dans l'Algérie Coloniale

Merci à Nassira Belloula de m’avoir procuré ce livre introuvable en France (Par contre on peut télécharger le livre en PDF ici).

C’est une tragique histoire d’amour que nous livre Youcef Dris. Dahmane et Amélie s’aiment depuis leur plus tendre enfance dans cette Algérie des années 30. Un amour très mal vu dans une Algérie coloniale qui sépare les communautés. Ils ont grandi ensemble , côte à côte et ne peuvent se passer l’un de l’autre.

Cette tragédie, fort bien écrite par Youcef Dris sera un calvaire jusqu’au bout pour Dahmane qui ne saura que très tard, après le décès d’Amélie, qu’il a eu un fils Damien. C’est à l’occasion de sa venue en France à Paris pour se soigner et à Aix en Provence qu’il découvrira cette vérité.

Ce roman qui est inspiré d’une histoire vraie, puise sa force dans une narration limpide et sensible. L’auteur n’en rajoute pas au tragique de la situation et il fait toucher du doigt les difficultés qui existaient entre la communauté européenne et les musulmans. Il tire aussi sa force du personnage de Fatma, la grand-mère de Dahmane qui l’a élevé avec beaucoup de courage et d’abnégation.

Cette histoire nous rappelle à la violence des rapports entre les êtres des pays coloniaux. Elle met en lumière, un racisme du quotidien qui ne demande qu’à s’exprimer à la première occasion.

Youcef Dris a écrit là un livre sensible et utile à la compréhension de cette Algérie des années trente et de celles qui ont précédé l’indépendance.


A propos de la polémique concernant l’accusation de plagiat à l’encontre de Yasmina Khadra, auteur de « Ce que le jour doit à la nuit »


Un lecteur de ce blog m’avait alerté sur cette polémique et c’est une des raisons pour lesquelles je tenais à lire l’ouvrage de Youcef Dris.

Je dois dire que même s’il faut constater une inspiration commune (idylle entre deux membres de communautés différentes, tragédie et retour à Aix en Provence pour le dénouement de l’histoire), le livre de Khadra n’est en rien un plagiat de l’écriture de Youcef Dris.

Ce sont deux plumes différentes. Le roman de Khadra a un souffle différent et creuse beaucoup plus les questions périphériques à l’histoire d’amour. Pourquoi ne pas admettre que l’on peut être inspiré par la même histoire réelle ? Le talent indiscutable de Khadra n’a pas besoin d’aller chercher les lignes d’un autre écrivain talentueux.

Pour avoir lu sur la toile les débats plus que passionnés sur la question, je dois dire avoir été frappé par la partialité des adversaires de Khadra. A tel point que nombre d’entre eux n’ont même pas lu le livre de Youcef Dris !

Cette polémique est vaine et n’apporte rien à la littérature algérienne qui compte des talents comme ceux de Youcef Dris et de Yasmina Khadra.

28 commentaires:

Anonyme a dit…

bonjour, ce roman a été plagiat par Yasmina Khadra. Il y a une analyste très détaillée du psychanalyste Karim Sarroub qui a dévoilé le plagiat.

Yasmina Khadra est dégoûtant.

Car on vient d'apprendre un deuxième plagiat de Yasmina Khadra, que cette fois il a reconnu puisque son livre a été retiré de la vente sur suite à la plainte d'un autre écrivain algérien.

Yasmina Khadra a plagié des passages du livre Al-Laz (1974), de l’écrivain AL-TAHER WATTAR.

C'est ou ici :

http://karimsarroub.blog.lemonde.fr/2009/11/29/ce-que-yasmina-khadra-doit-a-youcef-dris/

Ou la :

http://encyclopedia.jrank.org/articles/pages/5769/Khadra-Yasmina-Muhammad-Moulessehoul-1955.html

Yahia a dit…

J'ai lu les deux livres et même si le thème est commun, on ne peut pas parler de plagiat. L'histoire est quand même différente, le style aussi.

Concernant le plagiat présumé avec l'ouvrage de Tahar Ouattar, je ne me prnoce pas puisque je n'ai lu ni l'un ni l'autre

Yahia

Anonyme a dit…

Celui qui plagie une fois c'est qu'il a l'habitude de plagier, c'est une aubaine et une source considérable que de taper dans les textes des autres.

Aux Etats Unis notre célèbre écrivain a dû voir son livre interdit de vente pour plagiat. C'est hallucinant avec quelle vitesse les choses commencent à sortir.

La victime est algérienne aussi, mais cette fois, la nouvelle ne vient pas d'un algérien, mais d'un américain :

http://kleinjonathan.wordpress.com/

Je suis sûre qu'il a plagié le roman de Youcef Dris; les similitudes qu'énumère le psy sur son blog doivent bel et bien exister.

La dictionnaire ne dit-il pas, à propos du plagiat :

"Le plagiat consiste à s'inspirer d'un modèle que l'on omet délibérément ou par négligence de désigner. Le plagiaire est celui qui s'approprie frauduleusement le style, les idées, ou les faits."

Yahia a dit…

Je veux bien continuer à échanger sur le sujet, mais à condition que vous lisiez les deux bouquins. Pour celui de Youcef Drisse il est téléchargeable à cette adresse (introuvable en librairie en France comme en Algérie) :
http://www.steekr.com/n/13-14/

Personnellement j'ai attendu d'avoir le livre de Youcef Drisse avant de me prononcer sur la polémique (repreneez mes posts).

Bonne lecture et ensuite nous reprenons le débat.

Yahia

Anonyme a dit…

J'ai lu à moitié celui de Yasmina Khadra, pas encore celui de Youcef Dris. Je suis étonnée qui pique les histoires des autres. Votre lien ne marche pas.

Mais vous qui l'avez lu, vous voulez dire que ce qu'à énuméré le psy est faux, ces ressemblances n'existent pas ? (je vous épargne la photo)

L’époque où commence l’histoire, dans les deux livres, ce sont les années trente.

Le lieu : l’Algérie.

Dans les deux livres, il est question de deux Arabes qui tombent amoureux d’une européenne.

Dans le livre de Youcef Dris, les amoureux s’appellent d’abord Amélie et Dahmane. Dans celui de Yasmina Khadra, Emilie et Younes.

Le héros de Youcef Dris débarque à Alger, celui de Yasmina Khadra à Oran.

Dans les deux livres, les deux Arabes changeront ensuite d’identité, troquant leur prénom arabe contre un prénom chrétien pour l’un, hébraïque pour l’autre.

Chez Youcef Dris, Dahmane devient Dédé, chez Yasmina Khadra, Younes devient Jonas.

C’est grâce à l’intervention directe de l’Européen que le petit arabe est scolarisé, dans les deux livres.

Dans les deux livres, l’arabe est empêché de vivre son amour avec la jeune Amélie/Emilie.

Dans les deux livres, leur union est empêchée par la volonté des parents de la fille : le père d’Amélie dans le livre de Dris, la mère d’Emilie dans le livre de Khadra.

Après cet interdit, dans les deux livres les deux amoureux sont séparés durant de longues années.

Dans les deux livres, ils assistent au départ des Français d’Algérie.

Et pendant ce temps, les deux Arabes dans les deux livres sont victimes de racisme.

Outre la séparation forcée par l’autorité d’un tiers, dans les deux livres ils sont rejetés parce qu’Arabes : à l’école, par les copains pour l’un, par les filles pour l’autre.

Dans les deux livres, la fin se passe dans le sud de la France : à Aix dans le livre de Yasmina Khadra, où l’auteur a vécu, à Saint-Raphaël dans le livre de Youcef Dris, qui a respecté la vraie histoire de son cousin.

Dans les deux livres, Amélie et Emilie accouchent.

Dans les deux livres, Amélie et Emilie meurent, mais pas l’enfant.

Dans les deux livres, les deux Arabes retrouvent le fils d’Amélie/Emilie à la fin.

Dans les deux livres, l’Arabe ne sera pas le père.

Dans les deux livres, Amélie et Emilie ont écrit une lettre à Dédé et à Jonas.

C'est un peu fort de café que tout cela existe dans les deux livres.

Yahia a dit…

Inutile de ressotir les arguments du psy que je connais.

Au-delà des ressemblances qui sont notées, moi qui ai lu les deux bouquins, je vous affirme que les deux histoires sont différentes et que le style est différent.

Lisez les deux bouquin s et nous en reparlerons.
le lien est celui-ci : http://www.steekr.com/n/50-17/share/LNK45034b4c90748158f/

Cordialement

Yahia

Anonyme a dit…

Bonsoir Yahia,

Vous dites :

"Au-delà des ressemblances qui sont notées";

Eh bien moi, elles me suffisent, ces ressemblances que vous avez l'air de prendre à la légère.

Elles sont nombreuses et largement suffisantes pour valider le plagiat.

Vous savez, le plagiat ne se limite pas seulement au fameux "copier-coller", loin de là.

Sur Google, "le plagiat consiste à s'inspirer d'un modèle que l'on omet délibérément ou par négligence de désigner. Le plagiaire est celui qui s'approprie frauduleusement le style, les idées, ou les faits. "

Vous ne dites rien sur le livre de Tahar Wattar, publié uniquement en langue arabe. Personne n'est au courant, en Algérie ? Il y a des livres en Algérie ou qu'est-ce qui se passe ?

C'est quand même incroyable que ce soit des Américains qui nous informent quand un auteur algérien plagie un autre auteur algérien.

A croire qu'il n'y a pas de livres en Algérie.

Le plagiat de Khadra est désormais inscrit sur une encyclopédie américaine en ligne.

Anonyme a dit…

Bonjour Yahia,

Voici des liens qui peu-être éclaireront un peu plus le débat sur le plagiat;
crdl


Dans le Post :

Décidément, le célèbre écrivain n'était pas à son premier coup d'essai. Karim Sarroub, psychanalyste et écrivain lui aussi d'origine algérienne qui a dénoncé le premier plagiat de Yasmina Khadra, vient de nous révéler un deuxième plagiat.

Après Les amants de Padovani de Youcef Dris, un écrivain peu connu y compris dans son propre pays, l'Algérie, on apprend que Yasmina Khadra a été contraint de retirer de la vente un roman. Motif : plagiat. La plainte venait de l'écrivain Al Taher Wattar.

Yasmina Khadra a été pris la main dans le sac et son éditeur a dû retirer le livre de la vente.

Cette fois, le scandale a été dévoilé d'abord aux Etats Unis.

Sur le blog de Karim Sarroub (Psychanalyste et écrivain français)
http://karimsarroub.blog.lemonde.fr/2009/11/29/ce-que-yasmina-khadra-doit-a-youcef-dris/

Sur le site de Jonathan Klein (Philosophe et critique littéraire américain)
http://kleinjonathan.wordpress.com/

Anonyme a dit…

Au dela des "similitudes" qui existent dans le livre de Khadra écrit 4 années après celui de Youcef Dris, j'aurais aimé que Khadra avoue au moins avoir lu le livre LES AMANTS DA PADOVANI, et qu'il s'en est inspiré pour éviter toute ces lever de boucliers, auquel cas on aurait parlé d'intertextualité. MAis voila, Khadra soutien mordicus qu'il n'a jamais lu le livre de Youcef Dris., malgré toutes les similitudes évoquées par le psy et ceux qui ont lu les deux livres. En plus de plagier, Khadra est un menteur, mégalo de première. Que fera-t-il lorsque Bouziane Ben Achour auteur en 2005 de HOGRA aux éditions Dar El Gharb décidera de porter plainte pour plagiat de Khadra qui a écrit l'Olympe des infortunes et qui est le jumeau de Hogra. On va s'amuser.

Action Pédagogique a dit…

A monsieur le responsable de blog.

Vous écrivez, à juste titre d'ailleurs, ceci :

"Pourquoi ne pas admettre que l’on peut être inspiré par la même histoire réelle ? Le talent indiscutable de Khadra n’a pas besoin d’aller chercher les lignes d’un autre écrivain talentueux."

Je suis bibliothécaire à Casa, et je peux vous assurer que pour moi il y a bien plagiat. Yasmina Khadra n'est pas un auteur honnête, car le livre de Mr Youcef Dris existe bien dans celui de Khadra à travers ces deux amants. Il suffit de comparer avec la liste des ressemblances sur le site du psy.

Karim Sarroub a été courageux de s'affronter à ce dinosaure qu'est Yasmina Khadra (l'ami du président algérien) en dénonçant son plagiat et son manque de soutien aux intellectuels (maghrébins?) Algériens. Mais là où il a fait fort c'est qu'il a mis toute la liste des similitudes entre les deux livres sur son site. Et elles sont accablantes.

Ne vous étonnez pas trop que Yasmina Khadra ait refusé de reconnaître qu'il a déjà lu ou entendu parler du livre de Mr Dris.

S'il ment, c'est parce qu'il ne peut pas faire autrement. Mais il a beau raconter ce qu'il veut, on sait qu'il n'aurait pas pu inventer cette histoire sans avoir lu le livre de mr Dris.

Lisez ce qui est mis sur le site de Karim Sarroub :

"Pour répondre à ces accusations de plagiat, Yasmina Khadra est intervenu (discrètement) sur le blog de l’écrivain Alain Belle. Hélas, pour affirmer une chose et comme d’habitude aussitôt son contraire : « Les similitudes dont il est question sont parfaitement récurrentes dans l’ensemble de ces histoires d’amour », suivie par « Mon roman n’a rien à voir avec ces histoires d’amour. »

Alors que son éditeur et la presse y ont vu d’abord une histoire d’amour. Il y a quelques jours encore Frantz-Olivier Giesbert l’a d’ailleurs rappelé à l’écran, devant l’auteur, qui est resté silencieux.

Toujours sur le blog d’Alain Belle, Yasmina Khadra écrit ceci afin de clore tout débat :

« Pour ma part, je n’ai jamais lu ni eu entre les mains le livre en question. Ni même entendu parler de cette histoire somme toute ordinaire. »

Alors que selon Youcef Dris, son éditrice, Najem Dalila , est formelle :

En 2007, Yasmina Khadra lui a réclamé plusieurs ouvrages d’auteurs algériens publiés par ses soins. Elle a assuré à Youcef Dris avoir bien proposé trois romans à Yasmina Khadra : Les amants de Padovani (2004), de Youcef Dris, Le piano d’Esther (2005), de M’Hammed B. Larbi, et un troisième dont il ne se souvenait plus. Yasmina Khadra avait pris les deux premiers et a écarté le troisième."

Une question : S'il n'a pas plagié, pourquoi ment-il ?
Yasmina Khadra ne sait pas mentir, cher monsieur.

Sans parler du plagiat du livre de Mr Tahar Wattar inscrit sur le site d'une encyclopédie.
Regardez bien la liste des ressemblances elle est toujours disponible sur le site du psy.

Anonyme a dit…

A monsieur le responsable de blog.

Vous écrivez, à juste titre d'ailleurs, ceci :

"Pourquoi ne pas admettre que l’on peut être inspiré par la même histoire réelle ? Le talent indiscutable de Khadra n’a pas besoin d’aller chercher les lignes d’un autre écrivain talentueux."

Je suis bibliothécaire à Casa, et je peux vous assurer que pour moi il y a bien plagiat. Yasmina Khadra n'est pas un auteur honnête, car le livre de Mr Youcef Dris existe bien dans celui de Khadra à travers ces deux amants. Il suffit de comparer avec la liste des ressemblances sur le site du psy.

Karim Sarroub a été courageux de s'affronter à ce dinosaure qu'est Yasmina Khadra (l'ami du président algérien) en dénonçant son plagiat et son manque de soutien aux intellectuels (maghrébins?) Algériens. Mais là où il a fait fort c'est qu'il a mis toute la liste des similitudes entre les deux livres sur son site. Et elles sont accablantes.

Ne vous étonnez pas trop que Yasmina Khadra ait refusé de reconnaître qu'il a déjà lu ou entendu parler du livre de Mr Dris.

S'il ment, c'est parce qu'il ne peut pas faire autrement. Mais il a beau raconter ce qu'il veut, on sait qu'il n'aurait pas pu inventer cette histoire sans avoir lu le livre de mr Dris.

Lisez ce qui est mis sur le site de Karim Sarroub :

"Pour répondre à ces accusations de plagiat, Yasmina Khadra est intervenu (discrètement) sur le blog de l’écrivain Alain Belle. Hélas, pour affirmer une chose et comme d’habitude aussitôt son contraire : « Les similitudes dont il est question sont parfaitement récurrentes dans l’ensemble de ces histoires d’amour », suivie par « Mon roman n’a rien à voir avec ces histoires d’amour. »

Alors que son éditeur et la presse y ont vu d’abord une histoire d’amour. Il y a quelques jours encore Frantz-Olivier Giesbert l’a d’ailleurs rappelé à l’écran, devant l’auteur, qui est resté silencieux.

Toujours sur le blog d’Alain Belle, Yasmina Khadra écrit ceci afin de clore tout débat :

« Pour ma part, je n’ai jamais lu ni eu entre les mains le livre en question. Ni même entendu parler de cette histoire somme toute ordinaire. »

Alors que selon Youcef Dris, son éditrice, Najem Dalila , est formelle :

En 2007, Yasmina Khadra lui a réclamé plusieurs ouvrages d’auteurs algériens publiés par ses soins. Elle a assuré à Youcef Dris avoir bien proposé trois romans à Yasmina Khadra : Les amants de Padovani (2004), de Youcef Dris, Le piano d’Esther (2005), de M’Hammed B. Larbi, et un troisième dont il ne se souvenait plus. Yasmina Khadra avait pris les deux premiers et a écarté le troisième."

Une question : S'il n'a pas plagié, pourquoi ment-il ?
Yasmina Khadra ne sait pas mentir, cher monsieur.

Sans parler du plagiat du livre de Mr Tahar Wattar inscrit sur le site d'une encyclopédie.
Regardez bien la liste des ressemblances elle est toujours disponible sur le site du psy.

Action Pédagogique
Casa

Anonyme a dit…

Le livre LES AMANTS DE PADOVANI a été réédité par les éditions Dalimen avec un nouveau look. Il semble que l'auteur (voir http://blog.aufeminin.com/world/communaute/blog/blogsee__b=378975&todo=edit&MsgOK=Votre+article+a+%C3%A9t%C3%A9+effac%C3%A9..html) sera présent au salon du livre d'Alger pour une séance de dédicaces.

Jeanne Lunier a dit…

Bonsoir Monsieur,

Vous écrivez :

"Ce sont deux plumes différentes. Le roman de Khadra a un souffle différent et creuse beaucoup plus les questions périphériques à l’histoire d’amour."

Et vous concluez :

"Cette polémique est vaine et n’apporte rien à la littérature algérienne qui compte des talents comme ceux de Youcef Dris et de Yasmina Khadra."

Je suis passionnée par les livres de Yasmina Khadra. Mais j'ai une question, et une seule.
Vous qui avez lu les deux livres, et d'autres débats "passionnés" sur la toile concernant cette polémique, iriez-vous jusqu'à dire que les similitudes qu'à énumérées le psychanalyste n'existent pas dans les deux livres ?

Regardez cette liste (que vous avez dû lire), est-ce que Karim Sarroub, a, selon vous, inventé toutes ces ressemblances, ou existent-elles dans les deux livres ?

Merci,
Bien cordialement.
Jeanne Lunier


1- L’époque où commence l’histoire, dans les deux livres, ce sont les années trente.
2- Le lieu : l’Algérie.
3- Dans les deux livres, il est question de deux Arabes qui tombent amoureux d’une européenne.
4- Dans le livre de Youcef Dris, les amoureux s’appellent d’abord Amélie et Dahmane. Dans celui de Yasmina Khadra, Emilie et Younes.
5- Le héros de Youcef Dris débarque à Alger, celui de Yasmina Khadra à Oran.
6-Dans les deux livres, les deux Arabes changeront ensuite d’identité, troquant leur prénom arabe contre un prénom chrétien pour l’un, hébraïque pour l’autre. Chez Youcef Dris, Dahmane devient Dédé, chez Yasmina Khadra, Younes devient Jonas.
7- C’est grâce à l’intervention directe de l’Européen que le petit arabe est scolarisé, dans les deux livres
8- Dans les deux livres, l’arabe est empêché de vivre son amour avec la jeune Amélie/Emilie.
9- Dans les deux livres, leur union est empêchée par la volonté des parents de la fille : le père d’Amélie dans le livre de Dris, la mère d’Emilie dans le livre de Khadra.
10- Après cet interdit, dans les deux livres les deux amoureux sont séparés durant de longues années.
Dans les deux livres, ils assistent au départ des Français d’Algérie.
Et pendant ce temps, les deux Arabes dans les deux livres sont victimes de racisme.
11- Outre la séparation forcée par l’autorité d’un tiers, dans les deux livres ils sont rejetés parce qu’Arabes : à l’école, par les copains pour l’un, par les filles pour l’autre.
12- Dans les deux livres, la fin se passe dans le sud de la France : à Aix dans le livre de Yasmina Khadra, où l’auteur a vécu, à Saint-Raphaël dans le livre de Youcef Dris, qui a respecté la vraie histoire de son cousin.
13- Dans les deux livres, Amélie et Emilie accouchent.
14- Dans les deux livres, Amélie et Emilie meurent, mais pas l’enfant.
15- Dans les deux livres, les deux Arabes retrouvent le fils d’Amélie/Emilie à la fin.
16- Dans les deux livres, l’Arabe ne sera pas le père.
17- Dans les deux livres, Amélie et Emilie ont écrit une lettre à Dédé et à Jonas.
18- Et les ressemblances ne s’arrêtent pas qu’au texte. A la fin du récit Les amants de Padovani, il y a quatre photos, des daguerréotypes que Youcef Dris avait retrouvés chez sa mère dans une vieille caisse, dont celle de la femme au chapeau :

(voir les ressemblances entre les deux photos sur le web)

Anonyme a dit…

Bonsoir,
J'ai lu les deux livres,je trouve les ressemblances flagrantes,avec le livre de Yasmina Khadra il y a plus de détails sur la ségrégation et discrimination,il est beaucoup plus long que celui de Youcef Dris,dommage qu'on puisse faire cela quand on manque d'idée personnelle.

Anonyme a dit…

A monsieur Yahia, c'est drôle, on trouve les mêmes phrases de votre article sur un autre site, signé par un bien Français !

vous manquez d'inspiration comme Khadra ou quoi ?

Un plagiaire qui défend un autre plagiaire !

"Cette polémique est vaine et n’apporte rien à la littérature algérienne qui compte des talents comme ceux de Youcef Dris et de Yasmina Khadra."

Cette même phrase est ici :

http://artdz.info/zoom/185-youcef-dris-les-amants-de-padovani-dalimen-2004-un-recit-bouleversant-dans-lalgerie-coloniale

Et curieusement, sur les deux sites on nie le plagiat du bout des lèvres !
A se demander si vous avez lu les deux livres !


Quel monde...

P-s (n'effacez rien : j'ai déjà fait une copie image.)

Yahia a dit…

Votre commentaire est insultant et idiot. Si vous aviez pris la peine de vérifier, vous vous seriez aperçu, Monsieur "l'Anonyme", que Pascal Jean-Michel et Yahia c'est la même personne.
J'appartiens au forum Artdz, ne vous en déplaise !
Peut-être vous excuserez-vous ?

Ines Khodja a dit…

Cher monsieur,
j'ignore de qui vous parlez mais je suis prête à m'excusez à la place de qui vous voulez;

ma présence ici est simplement pour vous dire que j'ai bien lu et relu (nous étions trois à comparer les 2 livres) les romans de Yasmina Khadra et de Youcef Dris.

Conclusion ?

Il est impossible, je dis bien IMPOSSIBLE, que le hasard soit à l'origine de ses ressemblances, IMPOSSIBLE que deux auteurs racontent la même histoire, surtout avec toutes ces similitudes déjà énumérées par le psychanalyste. Il est vrai que le psy ne porte pas Yasmina Khadra dans son coeur (franchement il y a de quoi) mais au moins il le dit. Et il a le mérite d'être droit et intègre.

Quant au plagiat, pour moi, et pour mes amis (qui ne sont pas des idiots), c'est une certitude.

Je comprends que les lecteurs de Khadra ne digèrent pas trop cette gifle, mais enfin, il a déjà plagié, c'est inscrit dans une encyclopédie, plagiat qu'il nie, comme il nie d'ailleurs des tas d'autres trucs alors que tout le monde sait qu'il ment.

Vous devez le savoir : qui plagie une fois, a déjà plagié et plagiera encore. Le cas du directeur du magazine littéraire à Paris, Macé-Scaron, qui plagie depuis son premier livre, est un exemple parmi d'autres.

Ce qu'on ne sait pas sur Yasmina Khadra doit être énorme.

Bien le bonjour de Montreal

Ines Khodja a dit…

Aussi, et j'en termine là, vous écrivez ceci :

"Concernant le plagiat présumé avec l'ouvrage de Tahar Ouattar, je ne me prnoce pas puisque je n'ai lu ni l'un ni l'autre"

Je vous informe que l'encyclopédie indique que Yasmina Khadra a été contraint de retirer son roman des librairies pour cause de plagiat.

Yasmina Khadra acceptera cette injonction "silencieusement", pour retirer les passages qu'il a plagiés, notamment le personnage Al Laz qu'il a repris dans son livre (comme il l'a fait avec le récit - et non un roman - de Youcef Dris, pour le republier plusieurs années après sans les passages et le personnage qu'il a repris dans le roman du défunt Ouettar.

Donc, il ne sert à rien de lire les deux romans pour comparer, car il n'y a plus rien à comparer.

Cordialement

Nassira Belloula a dit…

Bonjour Yahia

La passion que déchaîne cette histoire de plagiat devient assez tordu si j'ose dire. Les uns et les autres campent dans leurs positions. J'ai lu les deux livres, la forme et le fond sont différents chacun son style. Sur la thématique, il y a beaucoup trop même de similitudes. La même histoire et surtout les même personnages. Est-ce qu'on peut parler de plagiat lorsqu'il ne s'agit pas d'avoir recopié mot par mot ou phrase par phrase un texte. On peut parler de plagiat lorsqu'on reprend la même histoire, je ne sais pas Yahia sauf je me pose la question. Si je reprend l'Attentat l'histoire et je la réécris à ma manière serais-je accuser de plagiat?

Nadia Abal a dit…

Bonjour,

Je suis entièrement de l'avis de Nassira Belloula.
J'ai lu les deux romans, et je n'ai absolument plus aucun doute sur le pillage du roman de Youcef Dris.
Karim Sarroub parle de plagiat. Il n'y a en effet aucun plagiat (je ne comprends pas pourquoi il a employé ce terme.) Ce dont je suis certaine en revanche, c'est que Yasmina Khadra a tout pillé. Il est impossible d'écrire ce qu'il y a dans Ce que le jour doit à la nuit sans piller Les amants de Padovani. Yasmina Khadra a réécrit l'histoire de Dahmane (Les amants de Padovani) en brodant autour et à côté, ça a produit un roman de 400 pages.

Pourriez-vous ne pas censurer l'avis de Regina Keil, la traductrice de Yasmina Khadra en allemand ?

Je voudrais le reproduire ici tel qu'il a été publié sur le site Groupe Limag (Littérature Maghreb). Regina Keil y laisse même ses coordonnées.

Le voici :

"Chère Hassiba, je n'ai pas seulement lu le livre de Khadra, je l'ai même traduit en allemand récemment.
C'est pour cela que j'étais si curieuse de connaître aussi le livre de Dris.

J'ai juste noté ce qui me frappait, moi: à lire la liste du psy, après coup, je dois dire, oui, en effet, ce qu'il note est juste, mais en lisant l'un et l'autre roman, cela ne saute pas aux yeux, pas aux miens, en tout cas. C'est que Dris a une écriture très concentrée tandis que Khadra a noyé, pour ainsi dire, le poisson ... Bien á vous, bonne soirée, Regina"

Il est consultable ici.

https://groups.google.com/forum/#!msg/limag/eQfmp47BmGs/FG0F7LqtsSAJ

Cordialement.
Nadia

Yahia a dit…

Chère Nadia,

Je ne vois pas comment un farouche adversaire de la censure l'utiliserait !
Je respecte l'avis des autres parce que j'aime le débat démocratique.
Je ne vous rejoins toujours pas sur ce cas d'espèce, mais ça n'est pas bien grave, d'autant que j'ai aimé les deux livres, pour des raisons différentes et bien que d'une écriture elle aussi différente.

Bien à vous et longue vie à la littérature algérienne qui a besoin de lecteurs.

salam

mohamed cherif a dit…

bonjour,

A monsieur le "farouche adversaire de la censure" (je le rappelle respectueusement),

N'est-il pas utile de publier sur votre blog, ou simplement l'évoquer, l'interview de Youcef Dris sur le site de Dalimen son éditeur?
Il est interviewé par Slemnia Bendaoud, philosophe et écrivain

http://www.edilivre.com/auteurs/slemnia-bendaoud-4060.html

Les accusation de plagiats datent de 2009 et 2010.
Youcef Dris vient de s'exprimer. Donnez lui la parole svp, il le mérite.

balderhnoss@yahoo.co.uk a dit…

monsieur, j'étais au courant de cet accusation de plagiat depuis quelques années, mais je viens de lire les deux romans.

Ce article est indigne de vous, compte tenu de votre amour pour ce pays et les sympathie que vous manifestez à l'égard des Algériens;

http://jeanjacquesreboux.blogspot.co.uk/2014/06/youcef-dris-plagie-par-yasmina-khadra.html

Anonyme a dit…

total soutien à Youcef Dris contre les malhonnêtes et les voleurs d'histoires;

on en découvrira d'autres plagiats (comme celui du roman de Tahar Ouettar) et d'autres similitudes; et probablement d'autres anecdotes croustillantes maintenant qu'il n'est plus au CCA;

(Au responsable de ce blog : vous avez pris la décision de ne pas censurer ceux qui ne sont pas d'accord avec vous, ce qui est appréciable.)

Yahia a dit…

Le lien indiqué en début d'article n'est plus actif : "Désolé, mais effectivement le serveur ne répond pas (cf. message ci-dessous) :
Le serveur à l'adresse www.steekr.com met trop de temps à répondre.
“Le site est peut-être temporairement indisponible ou surchargé. Réessayez plus tard ;
Si vous n'arrivez à naviguer sur aucun site, vérifiez la connexion au réseau de votre ordinateur ;
Si votre ordinateur ou votre réseau est protégé par un pare-feu ou un proxy, assurez-vous que Firefox est autorisé à accéder au Web."

A ma connaissance, le livre est introuvable en France, mais dispo en Algérie.

Yahia

Unknown a dit…

Bonjour !
Est-ce que quelqu'un aurait le roman de youcef dris, les amants de padovani ?

Unknown a dit…

Bonjour !
Est-ce que quelqu'un aurait le roman de youcef dris, les amants de padovani ?

Bestani a dit…

Les amants de la Pointe Pescade et non de Padovani.
Padovani, plage réputée à l'entrée de Bab el oued alors que l'auteur n'a rien écrit sur ce quartier d'Alger. Il narre beaucoup plus sur la famille dans le quartier de la Pointe Pescade. Il y a des similitudes avec le roman d'André Trivès dans " le berger de Mostaganem " où les amoureux se sont retrouvés au bal de la plage de Padovani dans les années 50.
Le scénario est le même à part que le nom des personnages et des villes diffère.
De plus c'est bourré de fautes d'orthographe.