lundi 8 octobre 2018

Nous avons de l'ouvrage à abattre...

À nous de convaincre !

Il va bien falloir que l'on se retrousse les manches et être sur le terrain tous azimuts :
  • Il y a d'abord la grande question du sort des migrants. Je le mets en premier point, parce que ça grenouille pas mal autour de ce drame et c'est insupportable ! 
Il va de soi que nous devons tout faire pour que cessent ces drames de la migration qu'elle soit économique ou qu'elle résulte de la fuite des gens victimes de la guerre qui se mène dans leurs pays. C'est une démarche humanitaire d'abord, mais aussi politique car nous sommes pour la paix, partout dans le monde et que nous nous réclamons de l'internationalisme.
La question  de l'aide aux pays pauvres ou en guerre est posée comme LA solution à la question. Oui, bien entendu, lorsque les causes des migrations massives seont éradiquées, alors la question ne se posera plus de la même façon, mais oui aussi cela impliquera que le capitalisme est vaincu. Honnêtement, en est-on là ? Certainement pas, malheureusement, et comme on dit "Ça n'est pas demain la veille !" Pourquoi feindre le contraire, sinon pour faire des circonvolutions politiciennes ?


Au nom des intérêts des uns et des autres, nous n'allons quand même pas laisser le terrain libre à l'extrême droite ! Nous devons nous saisir de ce débat comme des autres questions : le problème migratoire n'est pas premier dans le débat, mais on ne peut pas l'ignorer.
En conséquence nous avons le devoir de signer le Manifeste pour l'accueil des migrants qui recueille, à l'heure où j'écris ces lignes 45 680 signatures. Et je ne suis pas naïf, je sais que parmi les signataires, certains ont aussi leurs arrière pensées politiciennes : qu'importe s'ils sont minoritaires et j'ose croire que c'est le cas !

Ce que dit L'Avenir
En Commun

Le protectionnisme solidaire est nécessaire pour le codéveloppement et l'avènement du progrès humain partout.

Refuser le libre-échange, instaurer un protectionnisme solidaire et la coopération économique

1. Intégrer le respect des règles fondamentales de l'Organisation internationale du travail dans les accords commerciaux


2. Sortir de l'Organisation mondiale du commerce et renforcer la Cnuced (Conférence des Nations unies sur le Commerce Et le Développement) comme organe légitime pour organiser le commerce mondial en fonction de l'intérêt général des peuples, à la place des G20, G7, FMI et OMC

3. Soutenir l'adoption à l'Onu d'un cadre réglementaire contraignant les multinationales à respecter un socle de normes sociales et environnementales.
Émigrer est toujours une souffrance pour celui qui part. Les migrations sont un sujet trop sérieux pour les réduire à des surenchères et à des pulsions incontrôlées. La première tâche est de permettre à chacun de vivre chez soi. Pour cela, il faut arrêter les guerres, les accords commerciaux qui détruisent les économies locales, et affronter le changement climatique qui sera, sinon, pourvoyeur de centaines de millions de réfugiés climatiques.
Nous proposons de réaliser les mesures suivantes :

Lutter contre les causes des migrations
Gérer enfin les migrations à l'échelle internationale
1. Créer une Organisation mondiale des migrations liée à l'Onu pour renforcer l'action internationale aujourd'hui réduite au Haut Commissariat aux réfugiés de l'Onu et à l'Organisation Internationale pour les migrations

2. Organiser une conférence internationale annuelle sur les migrations, sous l'égide de l'Onu, combinant les réponses d'urgence, le soutien aux pays d'accueil, la préparation du retour des réfugiés et l'anticipation des millions de réfugiés climatiques des décennies à venir


Éviter aux migrants de devoir fuir leur pays


1. Arrêter les guerres par une diplomatie active et indépendante au service de la paix


2. Mettre fin aux accords commerciaux inégaux qui déstabilisent des pays entiers, détruisent les agricultures locales et empêchent le codéveloppement


3. Agir contre le dérèglement climatique par des transferts de technologies et l'aide financière et matérielle à la transition dans les pays les plus vulnérables
En Europe, sortir de l'impasse de Schengen et de Frontex

1. Renforcer les moyens civils de sauvetage en mer Méditerranée pour éviter les milliers de noyés


2. Refonder la politique européenne de contrôle des frontières extérieures et refuser la militarisation de la politique de contrôle des flux migratoires


3. Refuser l'accord Visa + adhésion contre migrants avec la Turquie


4. Construire un programme pour l'aide au retour des réfugiés qui le souhaitent lorsque la situation de leur pays de départ le permet
Assumer notre devoir d'humanité envers les réfugiés arrivant en Europe

1. Respecter la dignité humaine des migrants, leur droit fondamental à une vie de famille et accompagner les mineurs isolés


2. En finir avec le placement en centre de rétention d'enfants, même accompagnés de leurs parents


3. Construire des centres d'accueil aux normes internationales sur le modèle de celui de Grande-Synthe, pour proposer aux migrants des conditions dignes et des centres d'accueil des demandeurs d'asile pour les héberger le temps de l'analyse de leur demande


4. Réaffirmer et faire vivre le droit d'asile sur le territoire de la République, accueillir les réfugiés qui en relèvent, grâce à une administration adaptée à cette mission

  •  Deuxième urgence : nous n'avons plus qu'à construire notre programme Européen sur cette base et discutons-en avec nos alliés européens dans le cadre de l'Europe insoumise.
Nous avons un matériel qui a été synthétisé en juin par des commissions de dépouillement des boîtes à idées sur les thèmes à aborder dans le programme. Il est grand temps que tous les GA s'en emparent, afin que la Convention Nationlae des 8 et 9 décembre tranche sur le contenu.

À suivre...

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