Une rencontre des amis des amis de Dzlit a eu lieu à l'espace Noûn, le 22 avril à Alger. A cette occasion, un hommage a été rendu à Najia Abeer, acompagné de la lecture de quelques poèmes inédits qui seront édités prochainement par les éditions APIC.
Présentation de l'œuvre romanesque de Najia Abeer en hommage
Najia Abeer est venue à la littérature avec des romans à caractère autobiographique .Elle a tenté de tout dire pour comprendre et se reconstruire : des blessures affectives à la maladie, du refus des tabous à l'amour, de la quête de soi aux problèmes socio-politiques du pays. Vie personnelle et problèmes de l'heure constituent la trame de ses trois romans : Constantine et les moineaux de la murette (2003), L'albatros (2004), Bab el Kantara (2005). Elle a également écrit des nouvelles, des poèmes et des articles de presse. Son œuvre est construite autour de quelques thèmes récurrents : Constantine, la ville de son enfance, les relations familiales dans la maison paternelle ou dans son foyer, la difficulté d'être une femme et la solitude.
Son premier roman s'ouvre sur un long monologue dans lequel la narratrice explique son passage à l'acte d'écrire. Elle veut mettre fin à un état d'errance et démêler les fils d'une énigme qui a trait à son passé. La recherche de la vérité, d'une clef, d'un indice vont lui permettre de se retrouver. Et c'est tout naturellement vers Constantine qu'elle va se retourner, l'interpellant et faisant d'elle un personnage, objet d'amour et de souffrance : « Constantine, tu me fais souffrir, est-ce que tu le sais ?» Constantine va servir de moteur à la fiction et les pages blanches décrites au début du roman vont se noircir, restituant l'enfance de la narratrice Joumana pendant la guerre de libération, l'ambiance de la Souika, vieux quartier où elle est née, la vie familiale, la guerre et la relation aux pieds-noirs et enfin l'indépendance. « L'écriture de Constantine…ne pouvait être que poétique et heureuse car elle a été conçue dans la tendresse de l'enfance et l'expression d'un amour pour une ville fascinante. Celle de L'Albatros est froide, parce que pleine de douleur et vide d'amour » avoue–t-elle dans une interview (Rachid Mokhtari, Le Nouveau Souffle Du Roman Algérien, Chihab Editions, 2006).
Les photos sont de Mébarek Mouzaoui
Une vue partielle du groupe de discussion
A droite, Amina Bekkat, animatrice de la discussion
A droite, Christiane Achour
A droite, Lounès Ramdani, le "papa" de DzLit, en compagnie de Djamel Mati, à gauche
A la librairie Mille-Feuilles , Mébarek Mouzaoui, un des principaux artisans de la rencontre, à gauche de Rachid Boudjedra, Sidi-Ali, le libraire, en compagnie de Lounès Ramdani, à droite
A droite, Samia Chikh, éditrice de Najia Abeer (Ed Apic)
Algérie News du 24 avril 2008
1 commentaire:
C'est un plaisir de voir des hommes et femmes de lettres que l'on connaît et surtout que l'on aime.
En passant je salue notre Rachid BOUJEDRA et notre LOUNES RAMDANI qui doit être bien félicité pour tout ce qu'il fait pour les Ecrivains et Poètes algériens dans le site DZ LITTERATURE.
LEMILITANTSANSFRONTIERES
voir: http://www.edilivre.com/couv/19285/1
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