Le CRDP de Paris a mis en ligne une excellente fiche pédagoqiue sur "Entendez-vous dans les montagnes..." Voici un très bref extrait du dossier que vous avez le loisir de consulter entièrement sur le site du CRDP de Paris.
"Entendez-vous dans les montagnes … est le titre de ce récit de Maïssa Bey qu’on aurait envie de fredonner sur l’air de la Marseillaise (« entendez vous dans nos campagnes … »). Ce titre reprend les paroles d’un chant patriotique kabyle qui résonnait dans les montagnes d’Algérie « d’où montait la voix des hommes libres », un hymne « que nos parents nous faisaient apprendre le soir, quand nous étions couchés, dans le plus grand secret. » (Propos recueillis par K.S dans El Watan, 26 septembre 2002 in dzlit.free.fr)
Dans ce récit en partie autobiographie et écrit à la troisième personne, l’auteur met en scène trois personnages : une femme, un homme d’environ soixante ans et une jeune fille nommée Marie. Ils se retrouvent par hasard, dans le compartiment d’un train de nuit en partance pour Marseille. Ces trois protagonistes que rien ne semble devoir rapprocher tant ils recherchent la solitude et l’isolement, ont pourtant un point commun : l’Algérie. Elle, victime, fille orpheline d’un père torturé puis assassiné pendant la guerre. Lui, bourreau, appelé du contingent et envoyé là-bas « pendant les événements ». Et enfin, Marie (seul personnage dont le nom est donné) innocente et ignorante, petite-fille de pieds noirs.
Au cours de ce voyage qui devait être calme, ils vont être confrontés à un incident déclenchant, entre eux, une conversation d’abord banale et hésitante et qui s’intensifiera tout au long de la nuit. Dans l’espace clos de ce train qui les emmène dans la ville du vieux port resurgissent des souvenirs brûlants et peu à peu se dénouent les fils d’une mémoire douloureuse."
1 commentaire:
je viens de découvrir cette auteur, son livre bleu blanc vert m'a fait l'effet d'un album de famille qui retrace avec fidélité et véracité l'histoire d'une Algérie belle, émouvante et schizophrène.
bravo Maissa et j'ai hâte de lire tous tes livres.
constantine la bigote, tu me manques terriblement.
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