jeudi 9 mai 2019

Algérie : du dégagisme à la reconstruction démocratique avec le PEUPLE...

L’urgence d’une Charte
démocratique fondatrice

L’insurrection citoyenne du 22 février a enclenché un mouvement d'une force et d'une détermination telles qu'il ne peut être question de faire machine arrière. Le PEUPLE veut que l'avenir de l'Algérie se joue sans les corrompus qui ont confisqué le pays depuis l'indépendance. À ce jour, des têtes sont tombées, et pas des moindres. 
Saïd Bouteflika en personne a été arrêté et inculpé ainsi que 2 autres membres de la caste. D'autres profiteurs ont été inquiétés et même emprisonnés. Comment interpréter ces évènements spectaculaires ? Sans aucun doute, il faut y voir la toute puissance de Gaïd Salah, garant des intérêts des généraux et des colonels. C'est une façon de faire passer un message au PEUPLE : « On vous donne des gages, mais 'balek', vous n'allez pas plus loin et on est là pour vous protéger. Sinon nous serons sur votre route et finis les vendredis revendicatifs ! » C'est aussi un moyen pour donner le change, y compris à l'international : « On ne fait pas dans la dentelle, on s'en prend à celui qui qui décidait dans l'ombre dans ce pays, depuis la déficience du Chef de l'État. On a évité l'état de siège que voulait instituer Saïd Bouteflika. On a donné des gages sur nos intentions. Nous sommes au service du PEUPLE » Les Algériens l'ont bien compris et il ne tombent pas dans le panneau !

© Chaouki Bouledroua
Le "nettoyage" était nécessaire et le reste, mais désormais il n'est plus possible de différer la phase de la reconstruction de la Nation. Le PEUPLE doit maintenant fixer le cap pour aboutir sur 2 points fondamentaux :
  1. Annuler l'élection présidentielle prévue pour le 4 juillet
  2. Obtenir un processus constituant citoyen.
Dans l'édition du 8 mai de El Watan est paru un très intéressant article qui traite de la transition démocratique. Personnellement je trouve que la place du PEUPLE n'est pas assez grande, mais l'analyse est judicieuse :
Vendredi 10 mai, je serai dans la manif de Constantine, grâce à mon ami Samir qui portera ma seconde affiche !
Salam mes amis !

lundi 6 mai 2019

Exigeons la démission de M. Castaner et l’ouverture d’une commission d’enquête indépendante !

Nous accusons !

Au 6/05/2019 à 13h30 : 6708 signatures

Depuis le 17 novembre 2018, plusieurs centaines de milliers de citoyen·ne·s expriment leur inquiétude face à un pouvoir sourd à leurs revendications. Ils trouvent la force et le courage de prendre la parole en disant haut et clair qu’ils en ont assez et ne subiront plus les effets des politiques néfastes qui depuis plusieurs décennies pillent impunément leur travail et les biens communs.
Les voix des gilets jaunes ont permis de mettre à nu les mensonges et les pseudo-justifications « scientifiques » données par le pouvoir et la meute de ses courtisans pour couvrir l’ampleur et l’importance de la prédation. Leur soulèvement a montré le vrai sens d’une politique qui a sciemment organisé le transfert des biens laborieusement accumulés par 95 % de la population vers les 5 % des couches les plus aisées. Leur force a été de faire prendre conscience de la duplicité d’un pouvoir, osant se féliciter d’avoir multiplié par quatre les énormes richesses détenues par une infime minorité.
Avec la grande majorité des Français.es, nous nous sommes reconnu.e.s dans la prise de conscience des gilets jaunes. Chacun.e de nous a pu constater que, dans tous les secteurs de la société, nous étions confronté.e.s aux effets des mêmes politiques qui tendent à aggraver constamment les inégalités sociales...

dimanche 5 mai 2019

Algérie : objectif liberté !

Il reste bien du chemin à faire...

Sommaire

Avant propos
Au moment où je rédige ces lignes, selon la presse algérienne, Saïd Bouteflika serait entendu par la police, alors que les journaux français le disent arrêté. Donc prudence, d'autant plus que Gaïd Salah manœuvre pour sauvegarder la caste ! Le Peuple ne s'y trompe pas et continue de refuser de se situer par rapport à l'article 12 de la Constitution qui implique une élection présidentielle au 4 juillet. Pour ne pas tomber dans ce piège qui garantit le pouvoir à la même caste, même s'il ne s'agit pas des mêmes noms !

Ce que veut le Peuple tient à l'article 7 de la Constitution qui dit :
« Le peuple est la source de tout pouvoir. La souveraineté nationale appartient exclusivement au peuple. »

Plus que jamais, c'est de la LIBERTÉ dont il s'agit et la seule façon de l'acquérir c'est que les citoyens eux-mêmes prennent en main la rédaction d'une nouvelle Constitution, celle de la seconde république algérienne.
De cette démarche constituante un nouveau paysage politique assaini permettra d'envisager une élection présidentielle démocratique.

Tahia El Djazzaïr !

mardi 30 avril 2019

Algérie : revue de presse, avant le 11e vendredi du Hirak

Tous les médias soucieux
des perspectives démocratiques

Sommaire



Présidentielle du 4 juillet : Une élection impossible !

Le gouvernement de Noureddine Bedoui fait abstraction de ce qui se passe actuellement dans le pays, en poursuivant la préparation de l’élection présidentielle du 4 juillet prochain.
Hier, le ministère de l’Intérieur a indiqué, dans un communiqué, que ses services « ont veillé à l’accompagnement des préparatifs relatifs à l’opération électorale prochaine, et ce, à partir de la publication du décret présidentiel 19-126 portant convocation du corps électoral pour l’élection du président de la République le 4 Juillet 2019 » en donnant des détails relatifs à l’opération de la révision des listes électorales qui s’est achevée le 23 avril dernier.

lundi 29 avril 2019

Constantine aussi se bat pour la révolution Algérienne

Réputée conservatrice, l'antique Cirta*
ne désarme pas
* Autre nom de Constantine (Ksentina) 

Sommaire

Radio bled, en direct de Constantine

Mon envoyé spécial et néanmoins résident permanent à Constantine vient de me communiquer des nouvelles fraîches du terrain. Les rues de Ksentina* ne sont pas prêtes d'être désertes ! La révolution va bon train et les femmes Algériennes, une fois de plus tiennent le haut du pavé.

Merci Khouya*** Samir et je t'attends de pied ferme...


La révolution tranquille se poursuit et se renforce tous les vendredis à Constantine, au grand dam de tous les rentiers à différents niveaux de l'exécrable système qui a pris naissance durant la guerre d'Algérie, au niveau du château d'Aulnoy en France et dont le père géniteur fut Abdelaziz Bouteflikha, intermédiaire machiavélique entre le GPRA dont l'Etat-Major ALN et les détenus politiques incarcérés en ce lieu provoquant ainsi la collusion entre Benbella et le chef de l'armée des frontières Boumediene pour la confiscation par la force dès 1962 de l'indépendance.

Les rendez-vous hebdomadaires ont lieu dans une atmosphère bon enfant, sans heurts et, ce qui est fantastique, le mouvement citoyen est pris à bras le corps par les femmes de plus en plus nombreuses à exprimer leur répulsion d'un système qui les a marginalisées depuis toujours. Plusieurs d'entre elles prennent la tête de groupes mixtes qu'elles dirigent en scandant des mots d'ordre révolutionnaires.
La partie n'est pas encore gagnée car ce cancer a développé d'innombrables cellules métastasées pour lesquelles une thérapie longue et au cas par cas s'avère nécessaire.

Mon cher Yahia, si j'arrive à remplir certaines conditions administratives inhérentes à l'octroi d'un visa je serai inchallah en France vers la mi-juin avec... les gilets jaunes et pourquoi pas ensemble tous les 2 à Cognac contre les sujets rampants des '' Maîtres du Monde ''.
Salam mon frère !

*** mon frère
https://resistonsparlesactes.blogspot.com/2019/04/constantine-aussi-se-bat-pour-la.html#Sommaire


vendredi 26 avril 2019

L'invité de 6 h 20 sur France Inter était Algérien...







Maître Noureddine Benissad, avocat au barreau d’Alger, président de la Ligue algérienne des droits de l'homme, était l'invité de France Inter.
Issad Rebrab, première fortune d'Algérie, mis en détention provisoire et Abdelmoumen Ould Kaddour, PDG de la Sonatrach, limogé
Issad Rebrab, première fortune d'Algérie, mis en détention provisoire et Abdelmoumen Ould Kaddour, PDG de la Sonatrach, limogé © AFP / SALIH ZEKI FAZLIOGLU / ANADOLU AGENCY RYAD KRAMDI
Le patron du géant algérien des hydrocarbures Sonatrach a été limogé mardi, une annonce survenant après celle de la mise en détention provisoire de la première fortune du pays, Issad Rebrab, victime de l'offensive judiciaire lancée contre de puissants patrons depuis la chute du président Bouteflika. La télévision nationale algérienne a annoncé dans la soirée le limogeage d'Abdelmoumen Ould Kaddour, PDG du groupe pétrolier et gazier public. Aucune explication n'a été donnée pour cette décision prise par le chef de l'Etat par intérim, Abdelkader Bensalah.
Noureddine Benissad est président de la ligue algérienne des droits de l'Homme :

⟪ La corruption est un sport national, mais il faut respecter les règles de droits. ⟫

Le gouvernement actuel est lui-même basé sur la corruption. C'est le système politique qui a fabriqué tous ces oligarques. Les symboles de la grande délinquance financières sont dans le système. Mais nous sommes devant un déficit de communication institutionnelle. Le parquet est contraint légalement de communiquer sur ces dossiers, or aujourd'hui on ne sait pas ce qui est reproché à ces personnes....L'indépendance de la justice est liée à des principes des droits de l'Homme. La justice est sous l'hégémonie du système politique

On a l'impression d'un lynchage médiatique. On ne sait pas ce qui est reproché à ces personnes.

mercredi 24 avril 2019

https://www.lesoirdalgerie.com/
Publié par Sarah Raymouche
le 13.04.2019, 11h00


Ce que vit l’Algérie ces dernières semaines est bien la preuve que la société est encore vivante. Cette jeunesse, pleine d’espoir, a décidé de se réapproprier le pays, y vivre dignement, sans devoir émigrer.
Dans ce numéro, nous avons donné la parole aux jeunes qui refusent aujourd'hui d’être catalogués comme de potentiels harragas*.

Nassim, architecte, 27 ans : « Pour vivre heureux dans son pays »


« C’est vrai que je n’ai pas l’expérience de mes aînés, mais c’est mieux ainsi. Au moins, j’ai encore la naïveté d’y croire et de vouloir que le changement puisse nous apporter du bien. Et je dis haut et fort que je veux vivre, ici, dans mon pays, heureux, sans devoir traverser la Méditerranée et être sous-payé et exploité. Et, pour moi, vivre heureux dans son pays, c'est d'abord vivre heureux dans son quartier, dans sa collectivité, dans sa ville. Et je me pose cette question où je propose plutôt que nous, la jeunesse, force vive de ce pays, on s’implique davantage dans la politique locale. Oui, parce que tout vient de là et c’est la base pour un réel changement vers le meilleur. Et j’en suis sûr, nous y arriverons. Il faudrait juste s’impliquer dans cela, ne pas baisser les bras et continuer à aller de l’avant ! »

jeudi 18 avril 2019

Le Soir d'Algérie donne la parole aux jeunes...

https://www.lesoirdalgerie.com/
Publié par Sarah Raymouche
le 13.04.2019, 11h00


Ce que vit l’Algérie ces dernières semaines est bien la preuve que la société est encore vivante. Cette jeunesse, pleine d’espoir, a décidé de se réapproprier le pays, y vivre dignement, sans devoir émigrer.
Dans ce numéro, nous avons donné la parole aux jeunes qui refusent aujourd'hui d’être catalogués comme de potentiels harragas*.

Nassim, architecte, 27 ans : « Pour vivre heureux dans son pays »


« C’est vrai que je n’ai pas l’expérience de mes aînés, mais c’est mieux ainsi. Au moins, j’ai encore la naïveté d’y croire et de vouloir que le changement puisse nous apporter du bien. Et je dis haut et fort que je veux vivre, ici, dans mon pays, heureux, sans devoir traverser la Méditerranée et être sous-payé et exploité. Et, pour moi, vivre heureux dans son pays, c'est d'abord vivre heureux dans son quartier, dans sa collectivité, dans sa ville. Et je me pose cette question où je propose plutôt que nous, la jeunesse, force vive de ce pays, on s’implique davantage dans la politique locale. Oui, parce que tout vient de là et c’est la base pour un réel changement vers le meilleur. Et j’en suis sûr, nous y arriverons. Il faudrait juste s’impliquer dans cela, ne pas baisser les bras et continuer à aller de l’avant ! »

dimanche 14 avril 2019

Un point d'étape après les actes VII et VIII du Hirak Algérien

« Silmiya, saison 2 »

Au bout des sept premiers rounds :
  • 5e mandat out !
  • Boutef dégagé !
  • Saïd (frère de Abdelaziz) dégagé !
  • Tartag dégagé !
  • Ouyahia dégagé !
  • Sellal dégagé !
  • Haddad (président des patrons) dégagé !
  • Bouchareb dégagé !
  • Ghoul dégagé !
  • Ould Abbès dégagé !
  • Benyounès dégagé !
Les étudiants manifestent à l'Université de Constantine
Le premier round de la « saison 2» de "la révolution du sourire" « Silmiya » (Pacifique) , avec en point d'orgue, la perspective d’une vraie transition démocratique, a vu le jour le vendredi 5 avril, acte VII de la « Hirak ! » (la révolte).
Sur une pancarte, dans les rues d'Alger et partout dans le pays, on peut lire : «Transition politique dans le système, non ! Article 102 et ses « 4B », non ! Le peuple a dit son mot, dégagez ! »

« 4B » comme :
  1. Bouteflika déjà éliminé,
  2. Noureddine Bedoui, Premier ministre, indésirable !
  3. Abdelkader Bensalah, président du Sénat, indésirable !
  4. Tayeb Belaïz, président du Conseil constitutionnel indésirable !

samedi 6 avril 2019

Le Peuple Algérien est en marche


Vers la libération totale du pays !

L'heure est maintenant au nettoyage total des milieux du Pouvoir corrompu. Le système en moins c'est un Peuple libre en plus !

Les rues d'Alger noires de monde !
Encore une fois, on ne peut que saluer la maturité des Algériens, plutôt jeunes qui n'ont connu que le règne sans partage de Boutef. Jeunes et moins jeunes dénoncent la manœuvre qui accompagne l'application de l'article 102 de la Constitution qui a pour seule vertu que d'installer le président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah pendant 90 jours. L'astuce consiste à disposer de quasiment 3 mois pour amener la "bonne" candidature à la Présidence du pays, mais aussi à installer des dispositions propres à boucler à nouveau la démocratie !

Et c'est la foule qui nous traîne, nous entraîne (air connu)
vers une Algérie radieuse !
Le Peuple n'est pas dupe, c'est pourquoi il veut tout de suite une seconde République, sans perdre la main. Le rapport de force est en sa faveur et il entend bien garder cet avantage.
Le  Chef d'état major de l'armée, Ahmed Gaïd Salah est tributaire de la supériorité de la rue pacifiste ("silmiya, silmiya !" résonne dans toutes les rues justement pacifiques d'Algérie). Il sait très bien que ses troupes fraternisent avec le Peuple, tant que celui-ci se refuse à toutes violences.

À présent, ce qui compte c'est de définir les modalités de la transition que le Peuple Algérien doit mettre en place avec l'ensemble des forces progressistes du pays.





Un seul objectif : 
Convoquer une assemblée Constituante citoyenne
Écrire une Constitution citoyenne !

Une caractéristique : la créativité et l'humour