mardi 10 juin 2008
Les citronniers - film de Eran Riklis - 2007
dimanche 25 mai 2008
Le Quotidien d'Oran : Yasmina Khadra
25 mai 2008 - Mohamed Benrebiai
On a tellement dit et écrit, parfois des choses insensées, sur Yasmina Khadra, que ce soit sur sa personnalité ou sur ses positions à l’égard de son pays et l’armée, que les moins avertis se sont vus inoculer des idées fausses à l’instar de ce jeune homme qui disait, à son propos, lors d’une chaude discussion sur la terrasse d’un café d’Alger, que « Yasmina Khadra a tout renié pour les confortables salons des villes occidentales ». Cette affirmation a suscité ce modeste article en réponse à ses détracteurs, détestant l’oeuvre et l’homme et usant, en guise de critique, de dénigrements et de mensonges.
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jeudi 22 mai 2008
Maïssa Bey : Pierre, sang, papier ou cendre
«Beaucoup m’ont dit que c’est un livre nécessaire...», nous a confié l’auteure, lors d’une vente-dédicace, lundi dernier, à la libraire du Tiers-Monde.
Propos recueillis par O. HIND
dimanche 11 mai 2008
Boualem Sansal : Le village de l'allemand ou le journal des frères Schiller Gallimard janvier 2008
C'est sur ce fond tragique que Sansal aborde les questions sensibles :- le parallèle entre l'islamisme et le nazisme,- la culpabilité des descendants des criminels de guerre,- la Shoah,- la situation des banlieues françaises dans lesquelles vivent notamment des Algériens et des beurs rejetés par la France et livrés aux activistes islamistes.
L'auteur force le trait sur ce rapprochement entre islamisme et nazisme. Il a tort car en caricaturant, il décrédibilise son propos. Les cités quelles que soient les difficultés ne sont pas des camps de concentration, pas plus que l'Algérie, même si on ne peut que souhaiter une vie meilleure au peuple algérien. Ceci étant dit, ces aspects sont très loin d'être l'essentiel du roman qui est plutôt à chercher dans une étude minutieuse de la culpabilité vécue par les deux frères, chacun à leur façon. Voici, par exemple ce que dit Rachel : « Se découvrir le fils d'un bourreau est pire que d'avoir été soi-même un bourreau. Le bourreau a ses justifications, il s'abrite derrière un discours, il peut nier, il peut crâner, revendiquer son crime, que dis-je son ministère, et affronter fièrement la potence, il peut se cacher derrière ses ordres, il peut se sauver, changer d'identité, se construire de nouvelles justifications, il peut s'amender, il peut tout.Mais le fils, que peut-il, sinon compter les crimes de son père et traîner le boulet sa vie durant ? (...) Tu n'avais pas le droit de vivre, tu n'avais pas le droit de nous donner la vie, cette vie je n'en veux pas, elle est un cauchemar, une honte indélébile. Tu n'avais pas le droit de fuir, papa. (...) Hans Schiller, sois maudit ! » On peut regretter que cette analyse s'arrête à l'individu et que Boualem Sansal ne traite, à aucun moment, le problème sous l'angle du collectif. Il y avait là, l'occasion de donner plus de force encore à son roman.
Par contre, à travers Rachel, Sansal décrit, avec une minutie louable, les mécanismes de l'extermination des juifs. De ce point de vue, son roman trouve un souffle impressionnant et permet de rendre tout à fait crédible la démarche de Malrich qui, à son tour, va se saisir de cette histoire pour se hisser à un niveau de conscience remarquable, eu égard à son parcourt chaotique.
Enfin, même si je souligne la qualité de ce récit, je n'ai pas retrouvé le Sansal qui m'a ébloui avec Le serment des barbares et Harraga. Son style est plus sobre et ne donne pas lieu aux grandes chevauchées auxquelles il nous a habitués.
En résumé, c'est un bon roman, mais pas le meilleur de ceux qu'il a écrit.
Deux vidéos de l'interview de Boualem Sansal
accordée au Nouvel Observateur
mardi 29 avril 2008
Boualem Sansal : Le Serment des barbares - Gallimard
samedi 26 avril 2008
Hommage à Najia Abeer du 22 avril 2008 à l'Espace Noûn (Alger)
Najia Abeer est venue à la littérature avec des romans à caractère autobiographique .Elle a tenté de tout dire pour comprendre et se reconstruire : des blessures affectives à la maladie, du refus des tabous à l'amour, de la quête de soi aux problèmes socio-politiques du pays. Vie personnelle et problèmes de l'heure constituent la trame de ses trois romans : Constantine et les moineaux de la murette (2003), L'albatros (2004), Bab el Kantara (2005). Elle a également écrit des nouvelles, des poèmes et des articles de presse. Son œuvre est construite autour de quelques thèmes récurrents : Constantine, la ville de son enfance, les relations familiales dans la maison paternelle ou dans son foyer, la difficulté d'être une femme et la solitude.
Son premier roman s'ouvre sur un long monologue dans lequel la narratrice explique son passage à l'acte d'écrire. Elle veut mettre fin à un état d'errance et démêler les fils d'une énigme qui a trait à son passé. La recherche de la vérité, d'une clef, d'un indice vont lui permettre de se retrouver. Et c'est tout naturellement vers Constantine qu'elle va se retourner, l'interpellant et faisant d'elle un personnage, objet d'amour et de souffrance : « Constantine, tu me fais souffrir, est-ce que tu le sais ?» Constantine va servir de moteur à la fiction et les pages blanches décrites au début du roman vont se noircir, restituant l'enfance de la narratrice Joumana pendant la guerre de libération, l'ambiance de la Souika, vieux quartier où elle est née, la vie familiale, la guerre et la relation aux pieds-noirs et enfin l'indépendance. « L'écriture de Constantine…ne pouvait être que poétique et heureuse car elle a été conçue dans la tendresse de l'enfance et l'expression d'un amour pour une ville fascinante. Celle de L'Albatros est froide, parce que pleine de douleur et vide d'amour » avoue–t-elle dans une interview (Rachid Mokhtari, Le Nouveau Souffle Du Roman Algérien, Chihab Editions, 2006).
Les photos sont de Mébarek Mouzaoui
A droite, Amina Bekkat, animatrice de la discussion
A droite, Christiane Achour
A droite, Lounès Ramdani, le "papa" de DzLit, en compagnie de Djamel Mati, à gauche
A la librairie Mille-Feuilles , Mébarek Mouzaoui, un des principaux artisans de la rencontre, à gauche de Rachid Boudjedra, Sidi-Ali, le libraire, en compagnie de Lounès Ramdani, à droite
A droite, Samia Chikh, éditrice de Najia Abeer (Ed Apic)
jeudi 24 avril 2008
Germaine Tillion : une grande dame au service de la paix (2)
L’Algérie au coeur
24 Avril 2008
Fin novembre 1954, Germaine Tillion retourne en Algérie après le déclenchement de l’insurrection à la demande de Louis Massignon. En novembre 1954, elle apprend le déclenchement de la Révolution. De décembre 1954 à février 1955, Germaine Tillion parcourt le massif, constate l’effondrement économique. C’est à Batna qu’elle apprend ce que furent les événements de Sétif de 1945. Les 45.000 morts qui ont enlevé à la population jusqu’à l’idée même de révolte. Pour un temps, pour dix ans. Car en 1954, la révolte a éclaté de nouveau. Dans l’Aurès, les vieux Chaouia lui racontent comment un militaire maniaque torture de simples suspects. Germaine Tillion ignore tout du problème colonial. Etant reçue par Soustelle son ancien collègue ethnologue comme elle, elle bouillonne: «Croyez-moi monsieur le gouverneur, même un Ben Boulaïd qui a été arrêté est respectable. Je connais bien sa famille. Je l’ai vu tout gosse à Batna. Mostefa est un patriote et non un criminel de droit commun.»(1)
La mécanique des exécutions
Un an plus tard, elle crée des centres sociaux en Algérie. En 1957, en pleine bataille d’Alger, elle réussit à obtenir pour quelques semaines l’arrêt des attentats contre l’arrêt des exécutions capitales de militants du FLN, après une rencontre secrète avec Yacef Saâdi, chef militaire de la Région d’Alger. En même temps, Germaine Tillion s’élève avec véhémence contre la torture avec l’historien Pierre Vidal-Naquet ou le journaliste Henri Alleg. Le 18 juin 1957, elle participe à la commission d’enquête sur la torture dans les prisons de la guerre d’Algérie. Bien plus tard, toujours aussi interpellée par ses combats pour la dignité humaine, en octobre 2000, à 93 ans, Germaine Tillion a signé l’«Appel des quinze», demandant à la France de condamner officiellement la torture qui a été pratiquée en son nom pendant la guerre d’Algérie.(2)
On a tout dit de la bravoure de Germaine Tillion, de sa façon de défendre les causes justes de liberté et de dénoncer la torture. Germaine Tillion conseillère technique au cabinet de Soustelle, verra en Parlanges, le général commandant les Aurès et chargé de la pacification et des SAS chères à Soustelle, - tout comme les Chaouia -l’homme de la répression. Ecoutons comment elle raconte son entrevue avec lui: «Lorsque je lui ai raconté comment les officiers "maniaques" torturaient des "réputés suspects", j’ai compris la méthode qu’il pratiquait au regard profondément ironique qu’il m’a "accordé". Je me souviens encore de ses mains de garçonnet, sans cesse en mouvement, lorsqu’il parlait avec une évidente satisfaction de toutes les façons possibles d’égorger un homme.» Y.Courrières: p. 83
Elle eut par la suite à revenir en Algérie pour enquêter avec une Commission internationale contre le régime concentrationnaire sur les prisons en Algérie. Bien plus tard, écrit Yves Courrières, elle eut confirmation de ce qu’elle redoutait: «La pellicule agissante et pensante était bien mince chez les Français d’Algérie, j’étais atterrée. Toute l’élite algérienne était en prison. Tous ceux qui chez les Européens et chez les Musulmans pouvaient constituer le premier noyau d’une communauté franco-algérienne étaient incarcérés, torturés. La période coloniale se terminait et on massacrait l’élite algérienne. On l’acculait à nous détester.» Y.Courrières p.464.
On a beaucoup parlé de ses contacts avec Yacef Saâdi, des promesses non tenues et qui ont amené à la guillotine des dizaines d’Algériens conformément aux deux décrets 56-268 et 56-269 signés le 17 mai 1956 par un certain François Mitterrand, qui n’a jamais voulu commuer les peines de mort. Ce même François Mitterrand devenu président qui s’est refait, torturé par le remords durant son premier septennat, abolissait la peine de mort en 1982. C’est dire si les droits des Hommes ne sont pas les mêmes sous toutes les latitudes et les époques...
Étant reçu par le général de Gaulle, qui n’était pas encore revenu au pouvoir, elle lui raconte la mécanique épouvantable des exécutions capitales suivies d’attentats: «Toute la prison qui est mixte, entend les préparatifs. On sait ce qui va se passer. On hurle à la mort. Et la Casbah toute proche reprend le chant de mort. Elle hurle, pleure et prie. C’est une immense communion dans le supplice.» Germaine Tillion raconte ensuite la torture. Elle tenait les récits de la bouche de ses amis qu’elle avait pu visiter en prison grâce à son titre officiel. Y.Courrières p.468.
Elle ne s’arrête pas là dans la défense de son pays, puisque, dès le déclenchement de la guerre d’indépendance, Tillion dénonça la torture. Germaine Tillion crée les centres sociaux pour les ruraux musulmans déplacés dont elle dénonce la «clochardisation». Ces mêmes centres qui, le 15 mars 1962, virent six enseignants - trois Algériens et trois Français (dont Max Marchand et Mouloud Feraoun) - dirigeants des Centres sociaux éducatifs être exécutés par un commando de l’OAS. Germaine Tillion analyse les dysfonctionnements de la société coloniale, les Ennemis complémentaires, enquête sur la torture et les lieux de détention des moudjahidine...Elle était l’une des Françaises les plus décorées. Germaine Tillion fait sortir les femmes des Aurès de l’anonymat en publiant des photos mémorables qui datent de 1934, dans un ouvrage intitulé L’Algérie aurasienne.
Germaine Tillion ne s’arrêtera jamais. Signataire d’un appel à la condamnation de la torture durant la guerre d’Algérie (Appel signé par douze personnalités, L’Humanité, 31 octobre 2000.), cette femme, née en 1907, peut témoigner des nombreuses épreuves traversées dans ce siècle, épreuves vécues ou témoignages recueillis. Ethnologue formée par deux maîtres, Marcel Mauss et Louis Massignon, elle part en Algérie en 1937. Elle y accumule des quantités de notes et d’analyses sur l’ethnie berbère des Chaouïa L’idée de résistance s’impose alors, se structure. «Quand j’ai entendu la déclaration d’armistice de Pétain j’ai vomi.» 1940, sa vie bascule. Elle s’engage dans la Résistance. Dix de ses camarades sont fusillés, elle eut «pendant plusieurs mois, parfois plusieurs fois par semaine, l’occasion de dire adieu aux camarades qu’on emmenait au poteau d’exécution». L’Algérie, à nouveau, en 1954, pour une mission d’observation, puis pour la mise en place de centres sociaux, par lesquels elle espère enrayer la «clochardisation» de cette société qu’elle redécouvre. Et cette vision ethnologique si personnelle, «de la plus équitable douceur, la mesure et la raison», comme l’écrit Jean Lacouture, montre qu’aujourd’hui encore d’autres combats restent à mener: les sans-papiers, les minorités ethniques, l’esclavage moderne, etc. Pour le troisième millénaire, il faut «inventer autre chose».(3)
La dame aux mille vies
Sylvain Rakotoarison la décrit de la façon suivante: «Parmi les qualificatifs qui reviennent souvent au sujet de Germaine Tillion, il y a la passion de comprendre, la tendresse sans borne, l’humour, la malice et la dérision. Elle porta la lutte sur tous les fronts de la dignité humaine, notamment dans les prisons françaises où elle a encouragé l’enseignement et en Algérie, où elle s’est opposée à la torture, à la condition déplorable des femmes et à la ‘‘clochardisation’’ du peuple algérien avec la construction de centres sociaux. Elle l’expliqua ce terme dans son livre La Traversée du mal : "La clochardisation, c’est le passage sans armure de la condition paysanne (c’est-à-dire naturelle) à la condition citadine (c’est-à-dire moderne). J’appelle ‘‘armure’’ une instruction primaire ouvrant sur un métier. En 1955, en Algérie, j’ai rêvé de donner une armure à tous les enfants, filles et garçons.". C’était un peu cela la ‘‘méthode Germaine Tillion’’: une recherche pertinente de diagnostic des maux qui rongent la société, et surtout, la mise en pratique de solution concrète. Germaine Tillion est l’honneur de la République et l’honneur du XXe siècle.»(4)
Difficile de retracer les «mille vies» de Germaine Tillion. Ajoutons sans être exhaustif, son combat permanent pour les droits de l’Homme, question essentielle à ses yeux, donc la défense des minorités, de toutes les minorités. N’oublions pas sa contribution majeure à la cause des femmes et son livre magistral Le Harem et les cousins. Ajoutons encore sa participation, dès 1969, à la défense mondiale de la santé publique contre la pollution des eaux, et l’atmosphère aux côtés de René Cassin, prix Nobel de la Paix. Tout cela en poursuivant son enseignement à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, Ehess, et ses recherches, comme directrice au Cnrs. Ceux qui connaissent Germaine Tillion s’accordent sur deux traits essentiels de cette humaniste inflexible: sa passion de comprendre et «sa tendresse sans borne qu’elle a toujours porté à ses semblables». Comment se définit-elle? Comme «une patriote de la justice, de la vérité, de la vie.» En 2004, pour le soixantième anniversaire du programme du Conseil national de la résistance, avec d’autres résistants dont Lucie Aubrac, elle signa «l’Appel des résistants aux nouvelles générations».(5)
Son combat contre la torture n’allait pas s’arrêter après la fin de la guerre d’Algérie. Elle a continué, tout au long de sa vie, à demander, aux gouvernements français de gauche comme de droite, de reconnaître la torture, qu’au nom de la République, les tortionnaires ont infligée aux Algériens. «Des deux côtés de la Méditerranée, la mémoire française et la mémoire algérienne resteront hantées par les horreurs qui ont marqué la guerre d’Algérie tant que la vérité n’aura pas été dite et reconnue...La torture, mal absolu, pratiquée de façon systématique par une armée de la République et couverte en haut lieu à Paris, a été le fruit empoisonné de la colonisation et de la guerre, l’expression de la volonté du dominateur de réduire par tous les moyens la résistance du dominé...» C’est là un extrait de «l’appel à la condamnation de la torture durant la guerre d’Algérie» lancé au moment où Massu et Aussaresses reconnaissaient, persistaient et signaient leurs crimes. Cet appel au président Chirac et à son premier ministre Jospin était lancé et signé par: Germaine Tillion, aux côtés de Henri Alleg, ancien directeur d’Alger Républicain et auteur de «La Question», Pierre Vidal- Naquet, historien et auteur de «La torture dans la république»; elle s’associera aussi à d’autres intellectuels et lance un autre appel contre la torture en Irak.
«Germaine Tillion, c’est un regard. Celui de l’ethnographe qu’elle fut, mais pas seulement. Toute sa vie, elle a regardé les hommes vivre, ´´amicalement et gentiment´´, dit-elle: les paysans pauvres des Aurès, dans les années 1930, où la mène son premier travail de terrain; les mêmes, en 1954, clochardisés, laissés-pour-compte de l’économie européenne; les femmes, d’abord celles qu’elle forme dans les centres sociaux d’Alger, et plus tard, celles qu’elle rencontre en Mauritanie, au Niger, en Haute-Volta, en Libye, au Moyen-Orient, en Inde, lors de ses missions scientifiques; les sans-papiers à Paris en 1996, les Maghrébins de France, les jeunes de banlieue, les harkis, les pieds-noirs...Est-ce son expérience du Mal, ou la fréquentation de ses maîtres en ethnologie - Marcel Mauss, Louis Massignon? Elle semble porter en elle toute l’histoire du monde, tissant ensemble avec une évidence confondante les temps immémoriaux et l’urgence du présent.»(6).
En définitive, Germaine Tillion fait partie de cette armée de l’ombre, celle des Justes qui ont fait, en leur âme et conscience, leur devoir. Elle ira rejoindre André Madouze, Pierre Vidal-Naquet, voire Aimé Césaire qui, à leur façon, ont porté haut et fort les valeurs de dignité humaine et qui, au quotidien, ont prouvé par leur engagement, certaines fois au péril de leur vie, que la justice était un combat sans compromis ni compromission. Assurément, cette Algérie qui peine à écrire son histoire devrait montrer que celles et ceux qui se sont battus pour elle, appartiennent à la famille des Justes et méritent toute notre reconnaissance.
(*) Ecole nationale polytechnique
(*) Ecole d´ingénieurs Toulouse
1.Yves Courrières: La guerre d’Algérie: le Temps des léopards. P.37. Editions Arthème Fayard 1969, 2001 Ed.Casbah 2005. Alger.
2.Jean Lacouture: Le Témoignage est un combat. Le Seuil 2000,
3.Violaine Ripoll. Les combats de Germaine Tillion Le Monde diplomatique janvier 2001
4.Sylvain Rakotoarison: Germaine Tillion: AgoraVox 21 avril 2008
5.Patrice Le Borgnic, Bon anniversaire madame U2R, Auray le 30 mai 2007.
6.Catherine Portevie. Germaine Tillion:Télérama 2 Juin 2007
lundi 21 avril 2008
Germaine Tillion : une grande dame au service de la paix
DÉCÈS DE GERMAINE TILLION
Le respect de l’autre
Un siècle de vie, c’est une baraka, diraient les femmes et les hommes de l’Algérie profonde, qu’elle a connus, étudiés et aimés. La plus grande ethnologue du XXe siècle, qui a fêté ses cent ans le 30 mai dernier, est morte ce 19 avril.
L’engagement de Germaine Tillion a contribué à la décolonisation des esprits. Cela peut se résumer en sa croyance inébranlable en l’autre. Nous, les Algériens, ne dirons jamais assez notre reconnaissance à notre grande et fidèle amie Germaine Tillion.
jeudi 17 avril 2008
Autour du livre de Boualem Sansal "Le village de l'Allemand" (2)
Les faussaires et le débat
Jeudi 17 Avril 2008
Par Mohamed Bouhamidi
En introduisant son dossier, paru dans la dernière livraison du quotidien Algérie News, sur le Village de l’Allemand, le dernier livre de Boualem Sansal, Arezki Louni, signant l’édito du dossier «Sansal» et indiquant ainsi clairement que le journal prenait position, annonce l’existence d’une polémique qu’il qualifie aussitôt de cabale dont il monte immédiatement le procès en procureur informé et soucieux des pièces à conviction.
Le relativisme idéologique
M. B.
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vendredi 11 avril 2008
Rencontre avec les amis de Dzlit à l'Espace Noûn (Alger)
Rencontre avec les amis de Dzlit (le site de la littérature algérienne)
9, rue du Colonel Chabani (ex Rabah Noël) Alger
15 h 00 :
- Mot de bienvenue par les libraires : Nacéra Saidi (et ou Arezki Tahar)
- Mot de l'invité d'honneur : Lounes Ramdani
- Mot de l'animatrice : Amina Bekkat
Première Partie
Hommage à Najia Abeer
15 h 05 :
- L'Oeuvre romanesque de Najia Abeer.
Par Fatiha Nesrine.
15 h 15 :
- Lecture de poèmes inédits de Najia Abeer.
Par Samia Chikh.
15 h 30 :
- Lectures d'extraits de textes (Max et Jean-Michel) contenus dans la page web du site Dzlit dédiée à Najia Abeer.
Deuxième PartieDzlit: Site web de la Littérature Algérienne
15 h 35 :
- Présentation de Dzlit
Par Lounes Ramdani
15 h 45 :
- "Littérature algérienne"
Une discussion entre Christiane Chaulet Achour, Bouba Tabti, Afifa Bererhi et Tayeb Achour.
16 h 10 :
- Débat avec les présents.
17 h 00 :
- Mot de la fin